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Père |
Antoni Bogusławski (d) |
Fratrie |
Andrzej Bogusławski (d) |
Teresa Bogusławska, née le à Varsovie et morte à Zakopane le , est une poétesse polonaise, ayant participé à l'Insurrection de Varsovie.
Son père est Antoni Bogusławski, officier de l'armée polonaise et sa mère, Marii Wolszczan, est médecin[1],[2]. Le , son père part pour rejoindre l'armée polonaise et elle ne le reverra pas avant son décès[2].
En 1941, elle rejoint intègre un groupe de scoutisme féminin les Szare Szeregi[1] alors qu'elle est âge de 12 ans[3]. Elle est arrêtée par la Gestapo le alors qu'elle colle des slogans anti-allemands sur les affiches sur les murs de Varsovie[1],[3]. Enfermée à la prison Pawiak où elle est torturée et interrogée, Teresa Bugosławska est libérée le suivant malade de la tuberculose[4]. Elle est alors envoyée en cure au sanatorium d'Otwock jusqu'en juillet[4].
Lors de l'Insurrection de Varsovie, elle participe en cousant les uniformes pour les insurgés[4]. Lors de la répression, elle quitte Varsovie pour l'hôpital de Tworki puis pour Zakopane où elle meurt d'une méningite à l'âge de 16 ans[4]. Elle est enterrée au Cimetière militaire de Powązki[1].
En 1946, son père fait publier un recueil des poèmes de sa fille appelé Mogiłom i cieni, Poezje z ichki posthile[4]. En effet, elle laisse 66 poèmes écrits à la main[2].
Un de ses poèmes est utilisé par Mateusz Krautwurst dans sa chanson "Nowe pokolenie 14/44"[2].