Fortement ancré dans la tradition alsacienne, ses illustrations de plusieurs œuvres de Jules Verne, Victor Hugo ou Erckmann-Chatrian, entre autres, ont contribué à sa notoriété bien au-delà de sa région natale.
Il a illustré de nombreux ouvrages des éditions Hetzel et a collaboré au Magasin pittoresque et à la Bibliothèque d'éducation et de récréation. En tant que peintre, il privilégia les sujets alsaciens.
À Strasbourg, le musée des Beaux-Arts, le musée historique et le cabinet des estampes conservent de nombreuses œuvres de l'artiste. Par ailleurs, la Société des amis des arts et des musées, établie depuis 1914 dans l'ancien appartement du graveur Charles Müller, rue des Serruriers, conserve 97 dessins et peintures ainsi que des nombreux albums de dessins. On y trouve également une partie de sa correspondance, notamment avec l'éditeur Hetzel.
Die Schlitter und Holzhauer aus den Vogesen oder Vier-und-zwanzig Stunden im Hohwald. Natur und Menschenskizzen von A. Gruen, mit 43 Original-Zeichnungen von Theophile Schuler, Albert Gruen, Théophile Schuler, Strasbourg, 1854.
À Strasbourg, sur la place Saint-Étienne, le piédestal de la statue en bronze du Meiselocker (1910), attribuée à Ernest Weber, est orné du portrait en bas-relief de Théophile Schuler[3].
En 1929, la Société des amis des arts de Strasbourg fit apposer le médaillon en bronze réalisé par Auguste Bartholdi en 1853 sur la façade d'un immeuble strasbourgeois où Théophile Schuler a longtemps vécut, au 1, quai Saint-Nicolas[4].
Une rue de Strasbourg porte également le nom du peintre.
Un prix Théophile-Schuler est décerné chaque année par la Société des amis des arts et des musées de Strasbourg (SAAMS) à un artiste de moins de 35 ans travaillant et résidant en Alsace.