Réalisation | Chloé Zhao |
---|---|
Scénario | Chloé Zhao |
Acteurs principaux |
Brady Jandreau |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Drame |
Sortie | 2017 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
The Rider est un film dramatique américain écrit et réalisé par Chloé Zhao et sorti en 2017.
Il est présenté à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2017 où il remporte le Prix Art Cinema du meilleur film de cette sélection parallèle[1].
Il est sélectionné au Festival du cinéma américain de Deauville 2017 où il remporte le Grand prix[2].
Brady Blackburn, ex étoile montante du rodéo, essaye de trouver un nouveau sens à sa vie après un accident.
Les acteurs ne sont pas professionnels[3].
Le tournage a lieu dans la Réserve indienne de Pine Ridge en [3].
Site | Note |
---|---|
Metacritic | 92/100 |
Rotten Tomatoes | 97% |
Allociné |
Périodique | Note |
---|---|
Télérama |
En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4,2/5, et des critiques spectateurs à 4,1/5[4].
Pour Jean-Michel Frodon, « À la fois documentaire et fiction, le film de Chloé Zhao accompagne un jeune homme de la communauté sioux dans un parcours où les drames quotidiens se dessinent sur un horizon mythique. »[5]
Pour Thomas Sotinel du Monde, « comme son premier long-métrage, Les Chansons que mes frères m'ont apprises (2015), The Rider a été tourné sur une réserve sioux du Dakota du Sud. On y retrouve les mêmes espaces sublimes et désolés des Badlands, le même tissu social fragile qui entrecroise la mémoire du destin des premières nations et la précarité, économique et sanitaire. [...] Lorsque le film traverse un instant l'iconographie du western classique – un homme coiffé d'un grand chapeau qui traverse une plaine à cheval –, le genre prend alors une vigueur nouvelle, faite du deuil de ce que la conquête de l'Ouest a détruit et de la vitalité de ceux qui y ont survécu. »[6].
Pour Jérémie Couston de Télérama, « dans des paysages sublimes, toujours filmés à l'aube ou au crépuscule, pour donner des couleurs à des existences qui en manquent cruellement, Chloé Zhao aborde, en creux, des questions aussi cruciales que l'assimilation, la relation homme-animal, la nature et la culture. Ses cow-boys indiens anachroniques, que le monde moderne voudrait contraindre à travailler au supermarché, en évoquent bien d'autres, dont les fantômes hollywoodiens surgissent dans les plaines et collines du Dakota. »[7].