Naissance | |
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Nom de naissance |
Theodore Sedgwick Wright |
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Princeton Theological Seminary African Free School (en) |
Activité |
Theodore Sedgwick Wright (parfois orthographié Theodore Sedgewick Wright), né à Providence vers 1797 et mort à New York en 1847, est un pasteur abolitionniste afro-américain actif à New York.
Il est le premier Afro-Américain à entrer dans un séminaire de théologie, celui de Princeton dont il sort diplômé en 1828. Il participe en 1833 à la fondation de l'American Anti-Slavery Society puis à sa scission en 1840.
Passionné par le développement de la jeunesse, la diffusion de l'évangile et l'abolition de l'esclavage, il est un militant de premier plan du mouvement anti-esclavagiste jusqu'à sa mort à l'âge de 50 ans.
Theodore Sedgwick Wright naît vers 1797 à Providence (Rhode Island) de parents libres[1]. Sa famille déménage sans doute à New York où il fréquente l'African Free School (en)[2].
Il est le deuxième Afro-Américain admis dans une institution américaine d'études supérieures[à vérifier][1] et le premier à terminer des études théologiques dans un séminaire aux États-Unis[3]. Outre les enseignants du Princeton Theological Seminary, le gouverneur DeWitt Clinton et Arthur Tappan de la New York Manumission Society le soutiennent dans ses études[2].
Il sort diplômé du Princeton Theological Seminary en 1828[1].
En 1837, il épouse Adaline T. Turpin de New Rochelle.
Theodore Sedgwick Wright devient deuxième pasteur de la « First Colored Presbyterian Church » de New York avant 1833 et le reste jusqu'à sa mort. Cette église, fondée par Samuel Cornish, est connue plus tard sous le nom de « Shiloh Presbyterian Church » et deviendra l'actuelle St. James Presbyterian Church à Harlem[4].
Il est en 1833 l'un des membres fondateurs de l'American Anti-Slavery Society[5], un groupe interracial composé de Samuel Cornish, un presbytérien noir, et de nombreux congrégationalistes. Il siège au comité exécutif de la société jusqu'en 1840. Il la quitte cette année-là avec d'autres membres modérés, notamment Arthur Tappan et son frère Lewis Tappan (en), et participe à la fondation de l'American and Foreign Anti-Slavery Society (en). Leur désaccord porte sur certaines des propositions de William Lloyd Garrison, notamment son insistance pour que des femmes occupent des postes de direction[2].
Lors d'une convention nationale en 1837, il combat une résolution qualifiant la légitime défense de « non chrétienne ». Il soutient les activités d'autres communautés noires de l'État de New York ; il prend par exemple la parole en 1837 lors de la dédicace de la première église noire de Schenectady[6]. Il dirige pendant des années le réseau du « chemin de fer clandestin » à New York dont sa maison au 235 W. Broadway est une étape[7]. Il siège au comité de vigilance de New York qui aide les esclaves fugitifs et résiste à leur renvoi dans le Sud[7].
En 1843, lors de la convention nationale noire de Buffalo, il change d'opinion sur l'usage de la violence et appuie l'appel d'Henry Highland Garnet au soulèvement des esclaves. Frederick Douglass s'oppose à cette proposition qui est rejetée de peu par les membres de la convention[2].
Theodore Sedgwick Wright meurt à l'âge de 50 ans, peut-être d'épuisement[1], le à New York.