Tim Whiten

Tim Whiten
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Tim Whiten est un artiste canadien d'origine américaine qui travaille dans les domaines de la sculpture, du dessin, de la performance et des installations multimédias, en utilisant un large éventail de matériaux[1],[2]. Il a également été éducateur.

Tim Whiten est né à Inkster, Michigan, le 13 août 1941[3],[4]. Il est diplômé l'Université de Central Michigan en 1964 et de l'Université de l'Oregon en 1966[4]. Il a notamment étudié avec le sculpteur tchèque Jan Zach[5].

En 1968, après avoir terminé son service militaire en tant qu'officier dans l'armée américaine[6], Whiten obtient un poste d'enseignant à l'Université York à Toronto[4]. En 1970, il devient l'un des pionniers de la Faculté des beaux-arts nouvellement formée[4]. Il est président du département des arts visuels de 1984 à 1986[4],[7]. En 2007, il prend sa retraite de l'enseignement à temps plein[4].

Whiten ne se considère pas comme un artiste, mais comme un « créateur d'images qui crée également des objets culturels » et, à cette fin, il a étudié le bouddhisme zen et la Kabbale[8],[9]. Son choix de matériaux provient d'expériences et d'objets de la vie de tous les jours[10] comme des outils ou des jouets. Ces objets, représentant le travail et le jeu, et qui peuvent inclure un balai, une pelle, une pioche, un rouleau à pâtisserie, un cheval à bascule, un tricycle et un traîneau, sont destinés à emmener le spectateur ailleurs[11]. Il considère le transcendantal comme une clé de son travail[12].

Tim Whiten utilise le crâne humain dans son art depuis les années 1970. Plutôt que le crâne représentant le memento mori, Whiten estime être davantage « préoccupé par le potentiel de la vie et un respect pour ceux qui nous procèdent »[12]. La production artistique de Whiten se concentre sur « la condition humaine et l'interconnectivité du corps, de l'esprit et de la terre »[13]. Son travail est représenté par la Olga Korper Gallery à Toronto.

En 1966, Whiten a créé une sculpture monumentale de 45 pieds (14 m) érigée sur le site de loisirs Jasper en Oregon[14].

En 1976, Whiten a collaboré et participé à Lectures on the Weather, écrite et dirigée par John Cage pour le bicentenaire des États-Unis en 1976 et exposée à la Albright-Knox Gallery de Buffalo et à la Music Gallery de Toronto[3]. Il a réalisé de nombreuses œuvres in situ pour des galeries ou des parcs d'art à New York, Toronto, Vancouver, Halifax, Sackville et ailleurs[3]. Son travail a également fait l'objet de plusieurs expositions individuelles en Amérique du Nord et se retrouve au sein de plusieurs institutions muséales.

En 1989, Tim Whiten reçoit le Distinguished Leadership Award, pour service extraordinaire aux arts, de l'American Biographical Institute[7]. Il reçoit également le prix d'enseignement du doyen de la Faculté des beaux-arts 1999/2000 de l'Université York à Toronto[15]. Il est membre de l'Académie royale des arts du Canada[16].

Bibliographie

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  • (en) Karen Antaki, Ordinary magic: aspects of ritual in contemporary art., Montréal, Galerie Leonard & Bina Ellen Art, Université Concordia, (lire en ligne).
  • (en) Darker ever darker; Deeper always deeper: the Journey of Tim Whiten, San Francisco, Meridian Gallery, (lire en ligne).
  • (en) Carolyn Bell Farrell, Axis of Time, Gravenhurst, The Tree Museum, (lire en ligne).
  • (en) Carolyn Bell Farrell, Claire Christie et David Liss, Tim Whiten: Messages from the Light, North York, Ontario., Koffler Gallery, (lire en ligne).
  • (en) Michael Greenwood, Tim Whiten: Sculpture and Drawings, Toronto, Ontario, Art Gallery of York University, (lire en ligne).
  • (en) Claude Meurehg, Art & Theology in Dialogue: Concerning the Spiritual in Art, Toronto, Ont., Toronto School of Theology, (lire en ligne).

Liens externes

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Références

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  1. Tg, « Collection Showcase: Tim Whiten », www.artgalleryofhamilton.com, Art Gallery of Hamilton, 13 avril 2020 (consulté le )
  2. Moser, « Review of exhibition, 2019 », www.artforum.com, Artforum (consulté le )
  3. a b et c Parker, « Tim Whiten, A Dictionary of Canadian Artists, volumes 1-8 by Colin S. MacDonald, and vol. 9 », webmail.bell.net, National Gallery of Canada, Ottawa (consulté le )
  4. a b c d e et f Whiten, « Tim Whiten », Black in Canada (consulté le )
  5. Brodzky 2010, p. Chronology par M. K. Stageberg.
  6. « Tim Whiten: Tools of Conveyance September 9—December 18, 2021 », www.colorado.edu, Colorado (consulté le )
  7. a et b « Tim Whiten », www.blackincanada.com, Black in Canada (consulté le )
  8. Dorota Kozinska, « What`s left of life becomes artifact », Gazette, Montréal, 25 avril 1998,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Tim Whiten », Olga Korper Gallery (consulté le )
  10. « Art in the Spotlight: Tim Whiten », Art Gallery of Ontario (consulté le )
  11. Earnest, « Catching the Rainbow: Image Maker Tim Whiten in Conversation with Jarrett Earnest. », Meridian Gallery (consulté le )
  12. a et b Starr, « Interview: Tim Whiten », ArtSync, (consulté le )
  13. Gurevich, « Tim Whiten: Darker, Ever Darker; Deeper, Always Deeper », Artcards Review, (consulté le )
  14. Whiten, « C.V. », ccca.concordia.ca, Concordia (consulté le )
  15. « Profile: Tim Whiten, Professor Emeritus », York University (consulté le )
  16. « Members since 1880 » [archive du ], Royal Canadian Academy of Arts (consulté le )