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Tobias Dantzig (né le 9 février 1884 à Shavli[1],[2] en Lithuanie – mort le 9 août 1956 à Los Angeles) est un essayiste et historien des mathématiques américain.
Il grandit à Lützen et partit étudier les mathématiques à la Sorbonne, où il suivit les cours d'Henri Poincaré, Paul Lévy, Jacques Hadamard et Joseph Boussinesq[3]. De cet enseignement, il se forgea la conviction, qu'il conserva toute sa vie, que les mathématiques ne s'apprennent valablement qu'au contact direct des œuvres des auteurs[2]. À la Faculté des sciences, il avait fait la connaissance d'une étudiante, Anna Urysohn, qu'il épousa. Le couple émigra aux États-Unis en 1910. Un frère de Tobias Dantzig, Jacob (1891-1942), mourut en déportation ; son frère Naftali et sa sœur Emma vivaient à Moscou.
Tobias Dantzig exerça divers métiers dans l'Oregon : bûcheron, terrassier et peintre en bâtiment, avant de reprendre des études à l'instigation d'un professeur du Reed College, le mathématicien Frank Griffin[3]. Enseignant chercheur à l'Université de l'Indiana à Bloomington, où il soutint sa thèse en 1917[3],[4], il donna des conférences à l'Université Johns Hopkins et à l'Université Columbia, puis travailla 6 ans dans l'industrie. Recruté par l'Université du Maryland en 1926, il obtint une chaire de mathématiques en 1932 et y enseigna pendant 30 ans.
À travers différents essais, il s'efforça de mettre les mathématiques à la portée du plus grand nombre.