Tommaso Barisini (ou Barisino ou Rabisino) dit Tommaso da Modena (Modène, 1326 – Modène, 1379) est un peintre et miniaturiste italien du XIVe siècle de style byzantin, qualifié de primitif italien.
Tommaso da Modena a œuvré à Venise, et également travaillé pour la cour de l'empereur romain germanique Charles IV à Prague.
Son œuvre la plus connue est la série des quarante portraits[1] des dignitaires de l'ordre dominicain, dans la salle du chapitre du couvent de l'église San Nicolò, à Trévise, représentés dans des poses réalistes, presque psychologiques, à leur pupitre, dans la méditation, l'écriture ou la lecture[2], a contrario des allures allégoriques des portraits des commandes passées aux peintres contemporains[3].
Saint Wenceslas, Madonna et saint Palmatius, château de Karlstein, République tchèque
- Sainte Catherine, Académie de Venise
- Légende de sainte Ursule, Museo Civico, Trévise
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Histoires de Sainte Ursule - Le martyre - Museo Civico, Trévise
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La navigation vers Rome - Museo Civico, Trévise
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Histoires de Sainte Ursule - Le rêve du Pape - Museo Civico, Trévise
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Histoires de Sainte Ursule - la rencontre d'Ursule et du Pape - Museo Civico, Trévise
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Histoires de Sainte Ursule - L'abdication du Pape - Museo Civico, Trévise
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Histoires de Sainte Ursule - Baptême du prince d'Angleterre - Museo Civico, Trévise
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Histoires de Sainte Ursule - L'envoi d'ambassadeurs du roi d'Angleterre - Museo Civico, Trévise
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Histoires de Sainte Ursule - Les ambassadeurs anglais auprès du roi de Bretagne - Museo Civico, Trévise
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Histoires de Sainte Ursule - Le départ de Rome - Museo Civico, Trévise
- San Gerolamo, Sant'Agnese avec san Jean Baptiste et san Romualde, fresques sur les piliers de l'Église San Nicolò de Trévise
- Série des Quaranta domenicani illustri (1352), couvent San Nicolò, salle du chapitre, Trévise
- Vierge à l'Enfant Jésus, Vienne
- Saint Albert le Grand, séminaire de Trévise
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Hugues de Billon
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Nicolas de Rouen
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- ↑ 2 papes, 18 cardinaux et 17 frères dominicains. cf. Daniel Russo, « Compilation iconographique et légitimation de l’ordre dominicain : les fresques de Tomaso da Modena à San Niccolò de Trévise (1352) », Revue de l’art n°97, 1992, p. 76-84.
- ↑ l’un d’eux, Hugues de Saint-Cher, porte des lunettes de vue, en fait des « bésicles clouantes », qui furent inventées environ vingt ans après sa mort ! Voir Michael Pasco, L’Histoire des lunettes vue par les peintres, Société nouvelle des éditions Boubée, Paris, 1995.
- ↑ comme celles de Andrea di Bonaiuto à la Cappellone degli Spagnoli à Santa Maria Novella de Florence.
- Julian Gardner, Guido da Siena, 1221, and Tommaso da Modena, The Burlington Magazine, vol. 121, n° 911 (fév. 1979)
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