Le traité de Fort Jackson est un traité signé le à Fort Jackson en Alabama, à l'issue de la guerre Creek, au terme duquel les Creeks cèdent au gouvernement fédéral des États-Unis près de 89 000 km2 (22 millions d'acres) de terres[1], soit plus de la moitié de leurs possessions territoriales héréditaires. Le traité accorde aux Amérindiens des droits individuels de propriété foncière, disloquant la propriété commune du territoire.
Ce traité a ouvert la porte à l'Alabama fever, qui voit la population du Territoire de l'Alabama multipliée par 12 entre 1810 et 1820.