Tremblay-les-Villages | |||||
Place de l'église à Tremblay-le-Vicomte. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Dreux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Dreux | ||||
Maire Mandat |
Christelle Minard 2020-2026 |
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Code postal | 28170 | ||||
Code commune | 28393 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 209 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 36′ 06″ nord, 1° 22′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 130 m Max. 227 m |
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Superficie | 63,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Chartres (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Lubin-des-Joncherets | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.tremblaylesvillages.com | ||||
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Tremblay-les-Villages est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Tremblay-les-Villages a comme particularité de posséder une partie de son territoire, l'ancienne commune de Saint-Chéron-des-Champs, non reliée à la partie principale. Saint-Chéron-des-Champs forme une enclave au milieu des communes limitrophes qui la séparent de son chef-lieu.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 641 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marville_sapc », sur la commune de Marville-Moutiers-Brûlé à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 571,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Tremblay-les-Villages est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,6 %), forêts (4 %), zones urbanisées (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Tremblay-les-Villages est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondationset séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1999 et 2018[14],[12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 57,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 996 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 603 sont en aléa moyen ou fort, soit 61 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[12].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].
Tremblay-les-Villages est un néo-toponyme.
Tremblay signifie « endroit où poussent des peupliers trembles ».
Les Villages sont Tremblay-le-Vicomte, Chêne-Chenu, Écublé, Gironville-et-Neuville, Saint-Chéron-des-Champs, Theuvy-Achères.
Avant cette date, six communes préexistent.
La commune de Tremblay-le-Vicomte a porté provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Tremblay-Sans-Culottes[17].
Entre 1795 et 1800, la commune voisine des Chaises est absorbée. En 1846, est aussi absorbée celle de Landouville[17].
L’ancienne commune d’Écublé est citée dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[19].
Avant 1933, le nom de la commune est Gironville[20].
Selon les époques, est mentionnée l’appellation Saint-Cheron-des-Champs ou Saint-Chéron-des-Champs ou Trémémont[source insuffisante][21].
La commune de Tremblay-les-Villages est créée en 1972, sur l'impulsion de Martial Taugourdeau, maire de Tremblay-le-Vicomte, grâce à la fusion-association des six communes préexistantes :
soit une population totale de 1 212 habitants.
Cette opération a pour objectif de mieux regrouper les moyens mis au service des citoyens et de donner à la nouvelle commune tous les éléments permettant son développement. Par son ampleur (fusion-association de six communes), elle peut également être considérée comme un projet précurseur, préfigurant le développement de l'intercommunalité dans les années 1990.
En 2003, la commune rejoint la communauté de communes du Thymerais, puis en 2014 la communauté d'agglomération du Pays de Dreux.
En 2021, la commune de Tremblay-les-Villages comptait 2209 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Note : jusqu'à 1968 inclus, le chiffre indiqué est la population de la commune constituée du seul village de Tremblay-Le-Vicomte.
La commune dispose d'une école primaire, le groupe scolaire J.J. Sevin, partagée avec la commune de Serazereux et administrée par un syndicat mixte regroupant les 2 communes, le SIVOM de Tremblay et Serazereux.
Le collège de secteur est La Pajotterie à Châteauneuf-en-Thymerais et le lycée général de secteur est le lycée Édouard Branly à Dreux.
Les transports scolaires jusqu'aux trois établissements sont administrés par la communauté d'agglomération de Dreux.
La plus importante entreprise de la commune la fabrique d'encre d'imprimeries Brancher Kingwood (filiale d'un groupe Chinois) a été placée le en redressement judiciaire. Elle emploie 62 personnes[28].
Le revenu médian annuel des habitants s'élève à 21 262 €. Il est plus élevé que le revenu médian en France (19 785 €).
La commune affiche un taux de pauvreté de 7,4 %, largement moins important que celui de la France (13,9 %).
Seuls 33,1 % de foyers fiscaux sont non imposables[29].
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : de gueules à la barre d’argent accompagnée de six merlettes du même ordonnées en orle. |