Les Anglais l'appellent parfois « araignée du Cardinal » en raison d'une légende voulant que le cardinal Wolsey était terrifié par cette espèce à Hampton Court[2] (ou, inversement, parce qu'il considérait qu'elle porte chance et qu'il aurait interdit à quiconque de leur nuire).
En 2013, Tegenaria taprobanica a été placée en synonymie avec cette espèce.
C'est une prédatrice naturelle des insectes vivant près de l'Homme, avec sa congénère Eratigena atrica, la Tégénaire noire, d'autres araignées comme Eratigena agrestis, la Tégénaire des champs.
Ces araignées sont cavernicoles (observées par les biospéléologues[6],[7],[8]) mais vivent parfois volontiers à proximité de l'Homme, alors principalement dans les bâtiments et sur les murs, se cachant dans des anfractuosités[9].
Cette araignée s'identifie très facilement à ses grandes pattes annelées.
Elle présente en outre 3 taches de chaque côté de la base du céphalothorax, parfois effacées avec l'âge.
Les femelles ont une longueur de corps atteignant 20 mm environ, alors que celui des mâles est un peu plus petit (11 à 17 mm)[10],[9].. Leurs pattes sont environ trois fois plus longues que le corps, de couleur brun-rougeâtre, mais les jeunes araignées peuvent être beaucoup plus claires jusqu'à la dernière mue.
De près, l'espèce (qui ressemble assez à T. ferruginea) se distingue facilement de T. domestica par la longueur de ses pattes : la paire avant est presque aussi longue que chez les espèces du genre Eratigena, tandis que la paire postérieure est non raccourcie et semblable à T. domestica. Les poils sont également plus abondants sur les tibias.
André & Rouiller, 1957 : The ultrastructure of the vitelline body in the oocyte of the spider Tegenaria parietina. The Journal of biophysical and biochemical cytology, vol. 3, no 6, p. 977 texte intégral.
Jacquiert, 1931 : Evolution du vacuome et des constituants cytoplasmiques dans l'ovogénèse de Tegenaria parietina Foucr. Comptes Rendus Biologies vol. 107, p. 556-559.
Mielle, 1978 : Contribution à l'étude du comportement prédateur et des mécanismes de tolérance dans le genre Tegenaria (Araneae, Agelenidae) Thèse , vol. 595, no M5.
Oxford & Merrett, 2000 : Tegenaria ferruginea (Panzer) in Britain, and differences from T. parietina (Fourcroy)(Araneae: Agelenidae). Bulletin British archeological society, vol. 11, no 8, p. 331-333.
↑Ramírez, M. J., C. Grismado & T. Blick. 2004. Notes on the spider family Agelenidae in southern South America (Arachnida: Araneae). Revista Ibérica de Aracnología. 9: 179-182.
↑Bolzern, Angelo; Burckhardt, Daniel & Hänggi, Ambros (2013). "Phylogeny and taxonomy of European funnel-web spiders of the Tegenaria−Malthonica complex (Araneae: Agelenidae) based upon morphological and molecular data". Zoological Journal of the Linnean Society. 168 (4): 723–848. doi:10.1111/zoj.12040. p. 125.
↑Di Russo C, Carchini G, Rampini M, Lucarelli M & Sbordoni V (1997) Long term stability of a terrestrial cave community. International Journal of Speleology, 26(1), 7
↑Ex : Balazuc J, de Miré P, Sigwalt J & Théodoridès J (1951). Trois campagnes biospéléogiques dans le Bas-Vivarais (Avril 1949-Décembre 1949, Juin-Juillet-Août 1950). Publications de la Société Linnéenne de Lyon, 20(20), 187-192.
↑Balazuc J, Théodoridès J & Thiébaut J (1948) Deuxième campagne biospéléologique dans le Bas-Vivarais ; Publications de la Société Linnéenne de Lyon, 17(2), 20-29
↑Fourcroy, 1785 : Entomologia parisiensis; sive catalogus insectorum quae in Agro parisiensi reperiuntur. Paris, p. 531-537.
↑Bolzern, Burckhardt & Hänggi, 2013 : Phylogeny and taxonomy of European funnel-web spiders of the Tegenaria-Malthonica complex (Araneae: Agelenidae) based upon morphological and molecular data. Zoological Journal of the Linnean Society, 168, 723-848.