Naissance | |
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Université américaine de Beyrouth Miss Hall's School (en) Abaarso School of Science and Technology (en) |
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100 Women () |
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Ubah Ali, née en 1996, est une militante sociale et féministe du Somaliland, qui agit contre les mutilations génitales féminines. En 2020, elle a été classée par la BBC parmi les 100 femmes les plus influentes du monde.
Ubah Ali est née en 1996 à Burao, dans la région de Togdheer au Somaliland[1]. Aucun de ses parents n'a obtenu de diplôme d'études primaires : son père était chauffeur de taxi jusqu'à ce qu'il soit victime d'un accident vasculaire cérébral en 2012 et sa mère vendait des vêtements[2]. C'est sa mère qui l'encourage à faire des études et à demander des bourses[3]. Elle étudie à l'école de sciences et de technologie d'Abaarso (en) à partir de 2011 et en sort en 2015[4]. Elle intègre ensuite la Miss Hall's School, à Pittsfield, dans le Massachusetts et en est diplômée en 2016[5]. En 2019, elle complète sa formation par une licence en politique et droits de l'homme à l'Université américaine de Beyrouth[1],[6]. Ses études de premier cycle sont financées par le Mastercard Foundation Scholars Program[2]. Pendant ses études au Liban, elle donne également des cours particuliers à des réfugiés syriens[4].
En 2015, âgée de 18 ans, Ubah Ali crée une organisation appelée Rajo : Hope for Somaliland Community dans le but d'offrir des possibilités d'éducation aux orphelins et aux étudiants défavorisés du Somaliland[5], inspirée par le travail qu'elle a entrepris au centre des orphelins d'Hargeisa, entre 2012 et 2015, où elle a donné des cours particuliers aux étudiants[5]. En 2015, elle collecte également des fonds pour les communautés du Somaliland touchées par la sécheresse[4].
En 2020, sa campagne contre les mutilations génitales féminines (MGF) au Somaliland la fait connaître[1]. En 2018, elle fonde une fondation, Solace, qui vise à mettre fin à cette pratique par le biais de campagnes d'éducation et de sensibilisation. Le groupe a ainsi créé le premier groupe de lutte contre les MGF au Somaliland[3]. Alors que de nombreux Somaliens associent les MGF à la charia, Abuh Ali, aux côtés de médecins et d'un nombre croissant de chefs religieux, estime qu'il s'agit d'un phénomène culturel, qui peut être remis en cause[1]. Ali, ainsi que ses trois sœurs, sont des survivantes des MGF[1].
En 2020, Ubah Ali fait partie de la liste de la BBC des 100 femmes les plus influentes du monde[7],[8].