Union islamique Ajnad al-Cham | |
Idéologie | Islamisme sunnite |
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Objectifs | Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad Instauration en Syrie d'un État islamique régi par la charia |
Statut | Actif |
Fondation | |
Date de formation | |
Pays d'origine | Syrie |
Actions | |
Zone d'opération | Gouvernorat de Rif Dimachq et d'Idleb |
Organisation | |
Chefs principaux | Abou Mohammed al-Fateh |
Membres | 3 000[1] |
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L'Union islamique Ajnad al-Cham (arabe : الاتحاد الإسلامي لأجناد الشام, al-ittihad al-islami li-ajnad al-sham, « L'Union islamique des soldats du Cham ») est un groupe rebelle de la guerre civile syrienne.
Le groupe est formé le [2].
À sa création, il rassemble cinq brigades rebelles[3] :
En , Ajnad al-Cham forme avec le Front al-Nosra et Ahrar al-Cham une nouvelle coalition à Damas baptisée Jund al-Malahim (les Soldats de l'aventure), en revanche Jaych al-Islam refuse de l'intégrer[4].
Les forces de l'Union islamique Ajnad al-Cham basées dans la Ghouta orientale annoncent leur dissolution le et leur ralliement à Faylaq al-Rahman. Cette fusion ne concerne cependant pas les forces basées à Daraya et Muadamiyat al-Cham[5],[6],[7].
Le , les forces situées dans la province d'Idlib fusionnent avec Faylaq al-Cham[8].
Le groupe est islamiste sunnite, proche des Frères musulmans[9],[7]. Il est considéré comme modéré par Charles Lister, chercheur américain au Middle East Institute (en)[1].
L'Union islamique Ajnad al-Cham est fondée par Yasser Al-Qadri, un ancien étudiant de l'Université al-Azhar[7]. Le chef du groupe est Abou Mohammed al-Fateh[3].
À sa création, le groupe revendique 15 000 combattants, ce qu'Aron Lund, chercheur à la Fondation Carnegie pour la paix internationale, juge possiblement exagéré[3].
Fin 2015, le chercheur américain Charles Lister estime que le groupe compte environ 3 000 hommes[1].
L'Union islamique Ajnad al-Cham est active dans le gouvernorat de Rif Dimachq, elle serait d'ailleurs le deuxième mouvement rebelle le plus puissant de la région après Jaych al-Islam[3].
Le , les groupes rebelles de Daraya capitulent et leurs combattants sont évacués vers le gouvernorat d'Idleb[10].