L'Union populaire française est un groupe parlementaire de gauche constitué en 1939 par des dissidents du Parti communiste français opposés au pacte germano-soviétique. Il est notamment animé par Marcel Capron et René Nicod.
Plusieurs députés, en rupture avec le Parti communiste à la suite du pacte germano-soviétique approuvé par celui-ci, se rassemblent et créent le un nouveau groupe parlementaire, nommé Union populaire française.
Le président[1] en est le député de l'Ain, René Nicod, le secrétaire est un des maires très actif dans le département de la Seine, Marcel Capron. S'y rallient dès sa création[2] : Marcel Brout[3], Jules Fourrier[4], députés de Paris, Paul Loubradou[5], Gustave Saussot[6], députés de la Dordogne. Le rejoignent jusqu'au : Fernand Valat, député du Gard, Gilbert Declercq, Sulpice Dewez, Lucien Raux, députés du Nord, Eugène Jardon, député de l'Allier, Émile Fouchard, député de Seine-et-Marne, Armand Pillot, député de Paris. Tous étaient membres du Parti de longue date.
En [7], associés, avec Léon Piginnier, Marcel Gitton, députés de la Seine, et plusieurs conseillers généraux de ce département, Vital Gayman, Charles Delval, Maurice Naile, Charles Rigaud, Albert Vassart, ils signent une lettre publique expliquant « Pourquoi nous avons démissionné du PC ».
Le , lors du vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain, l'attitude des députés de ce groupe, rejoint par le sénateur de la Seine, Jean-Marie Clamamus n'est pas unanime.
Tous ces députés sont ensuite affublés de l'étiquette, se voulant infamante, de « renégats », par le PCF. Mais si plusieurs participent à la collaboration au sein du Parti ouvrier et paysan français (POPF), dont Marcel Capron, d'autres entrent dans la Résistance, tels Jules Fourrier, René Nicod, Émile Fouchard, Gustave Saussot.