Valence ou Valence-d'Agen localement est une commune française située dans l'ouest du département de Tarn-et-Garonne (82), en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal latéral à la Garonne, la Garonne, la Barguelonne, le canal de Golfech, le ruisseau du Braguel et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Valence est une commune rurale qui compte 5 256 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération de Valence et fait partie de l'aire d'attraction de Valence. Ses habitants sont appelés les Valenciens ou Valenciennes.
Commune située en Pays Garonne Quercy Gascogne sur la rivière Barguelonne — qui forme la limite administrative avec le département de Lot-et-Garonne en région Nouvelle-Aquitaine.
Valence est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Clermont-Soubiran, Espalais, Gasques, Golfech, Goudourville, Malause, Merles et Pommevic.
Située dans le bassin de la Garonne, sur la première terrasse de la Garonne en rive droite.
La superficie de la commune est de 1 344 hectares ; son altitude varie de 56 à 186 mètres[2].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Garonne, la Barguelonne, Canal de Golfech, le ruisseau du Braguel, un bras de la Barguelonne le ruisseau de la Razère et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[5].
La Barguelonne, d'une longueur totale de 61,1 km, prend sa source dans la commune de Lhospitalet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Golfech à Lamagistère, après avoir traversé 24 communes[6].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 757 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,7 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,6 | 2,3 | 4,4 | 7,1 | 10,6 | 14,1 | 15,7 | 15,5 | 12,2 | 9,8 | 5,6 | 3 | 8,6 |
Température moyenne (°C) | 6,4 | 7,3 | 10,4 | 13,3 | 16,9 | 20,7 | 22,6 | 22,6 | 19,2 | 15,5 | 9,9 | 6,7 | 14,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,1 | 12,3 | 16,4 | 19,6 | 23,1 | 27,3 | 29,5 | 29,6 | 26,2 | 21,2 | 14,2 | 10,4 | 20 |
Record de froid (°C) date du record |
−9 13.01.03 |
−13,7 09.02.12 |
−9,2 01.03.05 |
−2 07.04.08 |
−0,5 06.05.19 |
4,7 01.06.06 |
8 17.07.00 |
6 29.08.1998 |
3 25.09.02 |
−4 31.10.1997 |
−8,5 18.11.07 |
−11 17.12.01 |
−13,7 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 25.01.1995 |
25,7 27.02.19 |
27 20.03.05 |
30,5 08.04.11 |
35,5 30.05.01 |
40,9 27.06.19 |
42,7 16.07.15 |
43 12.08.03 |
38 12.09.16 |
33,5 01.10.11 |
26 02.11.11 |
20 08.12.10 |
43 2003 |
Précipitations (mm) | 72,7 | 52,1 | 61,8 | 67,9 | 76,2 | 62,8 | 45,9 | 47,1 | 59,3 | 58,7 | 73,3 | 69,5 | 747,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
10,1 2,6 72,7 | 12,3 2,3 52,1 | 16,4 4,4 61,8 | 19,6 7,1 67,9 | 23,1 10,6 76,2 | 27,3 14,1 62,8 | 29,5 15,7 45,9 | 29,6 15,5 47,1 | 26,2 12,2 59,3 | 21,2 9,8 58,7 | 14,2 5,6 73,3 | 10,4 3 69,5 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[14], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[16] : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[16] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[18].
Au , Valence est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valence (Tarn-et-Garonne)[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 6],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est la commune-centre[Note 7],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,7 %), zones urbanisées (23,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), eaux continentales[Note 8] (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,3 %), forêts (4,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès par l'autoroute A62 sortie 08 et par la gare de Valence-d'Agen sur la ligne Bordeaux-Toulouse, ainsi que par les voies de communication que sont le canal latéral à la Garonne et la route nationale 113 (D 813 depuis 2008) entre Agen et Castelsarrasin. Depuis Septembre 2018, le réseau lignes intermodales d'Occitanie dessert la commune.[Passage à actualiser]
Au début du XXe siècle, une ligne de Tramway reliait Valence à Montaigu-de-Quercy, il s'agissait de la ligne 6 des Tramways de Tarn-et-Garonne.
La ligne 801 du réseau liO relie la commune à Montauban depuis Lamagistère.
Le territoire de la commune de Valence est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne, le canal latéral à la Garonne, la Barguelonne et le canal de Golfech. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999, 2005 et 2015[23],[20].
Valence est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 179 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 179 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de 5 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 10]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode[Note 11],[29],[30].
Le nom officiel de la commune, tel que rapporté par le Code officiel géographique de l'INSEE, est « Valence ». Toutefois, l'appellation « Valence-d'Agen » est d'usage courant.
Fondée au XIIIe siècle par Édouard Ier (roi d'Angleterre), Valence était donc une bastide anglaise.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[31],[32].
Liste | Tendance | Effectif | Statut | |
---|---|---|---|---|
Jean-Michel BAYLET | DVG-PRG | 23 | Majorité | |
Corinne DUBOIS | DVD | 6 | Opposition |
Commune faisant partie de l'arrondissement de Castelsarrasin de la communauté de communes des Deux Rives (Tarn-et-Garonne) et du canton de Valence.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2021, la commune comptait 5 256 habitants[Note 12], en évolution de −0,4 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[37] | 1975[37] | 1982[37] | 1990[37] | 1999[37] | 2006[38] | 2009[39] | 2013[40] |
Rang de la commune dans le département | 5 | 5 | 5 | 5 | 5 | 5 | 6 | 7 |
Nombre de communes du département | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 |
En 2018, la commune compte 2 361 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 4 753 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 460 €[I 6] (20 140 € dans le département[I 7]). 38 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 14] (42,6 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 11,7 % | 13,2 % | 12,4 % |
Département[I 9] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 883 personnes, parmi lesquelles on compte 67,3 % d'actifs (54,9 % ayant un emploi et 12,4 % de chômeurs) et 32,7 % d'inactifs[Note 15],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Valence[Carte 4],[I 11]. Elle compte 2 516 emplois en 2018, contre 2 613 en 2013 et 2 578 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 620, soit un indicateur de concentration d'emploi de 155,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,8 %[I 12].
Sur ces 1 620 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 740 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 13,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
413 établissements[Note 16] sont implantés à Valence au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 17],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 413 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
31 | 7,5 % | (9,6 %) |
Construction | 39 | 9,4 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
143 | 34,6 % | (29,7 %) |
Information et communication | 2 | 0,5 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 22 | 5,3 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 13 | 3,1 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
46 | 11,1 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
76 | 18,4 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 41 | 9,9 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,6 % du nombre total d'établissements de la commune (143 sur les 413 entreprises implantées à Valence), contre 29,7 % au niveau départemental[I 16].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :
La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 18] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 54 | 37 | 24 | 22 |
SAU[Note 19] (ha) | 630 | 761 | 454 | 635 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 54 lors du recensement agricole de 1988[Note 20] à 37 en 2000 puis à 24 en 2010[44] et enfin à 22 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[45],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 630 ha en 1988 à 635 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à 29 ha[44].
Son blasonnement est : D'azur à la bande d'or accompagnée de deux fleurs de lys du même, au chef de gueules chargé d'un cygne d'argent nageant sur des ondes du même et d'un soleil aussi d'or cantonné à dextre. |
Valence-d'Agen fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par l'école maternelle et primaire Jules Ferry, l'école maternelle Pierre-Perret, l'école primaire Gérard Lalanne, l'école privée (catholique) maternelle et primaire Jeanne d'Arc, le collège Jean Rostand, et le lycée polyvalent (général, technologique et professionnel) Jean Baylet.