Viliame Naupoto | |
Fonctions | |
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Commandant des Forces militaires de la république des Fidji | |
– (5 ans, 7 mois et 3 jours) |
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Président | Epeli Nailatikau Jioji Konrote |
Prédécesseur | Mosese Tikoitoga |
Successeur | Jone Kalouniwai (en) |
Ministre de la Jeunesse et des Sports | |
– (2 ans, 7 mois et 2 jours) |
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Président | Epeli Nailatikau |
Premier ministre | Frank Bainimarama |
Successeur | Laisenia Tuitubou |
Biographie | |
Nationalité | fidjienne |
Parti politique | Fidji d'abord |
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Le contre-amiral Viliame Naupoto est un militaire fidjien, commandant des Forces militaires de la république des Fidji de à .
Il rejoint les forces armées en 1982, intégrant la Marine. Il y est officier durant vingt-cinq ans, devenant à terme le commandant de la Marine, avant d'être mis à la disposition de l'administration publique en 2007, devenant directeur du service public d'immigration.
En 2009 il est nommé secrétaire permanent au ministère des Pêcheries et des Forêts. Il quitte cette fonction lorsqu'il est nommé ministre de la Jeunesse et des Sports en . Il se présente sans succès aux élections législatives de septembre 2014 sous l'étiquette du parti Fidji d'abord et, n'ayant pas été élu député, doit quitter son ministère[1],[2],[3],[4].
Il rejoint à nouveau les forces armées en , et est nommé chef d'état-major. Le 1er août, il est promu Commandant des forces armées, par intérim pendant trois mois, à la succession du général de brigade Mosese Tikoitoga[5]. En novembre, il est promu du grade de commodore à celui de contre-amiral[6], puis est confirmé au poste de commandant des forces armées en décembre[7].
Il quitte les forces armées le , le major général Ro Jone Kalouniwai (en) lui succédant[8]. Il entre ensuite à nouveau en politique, toujours au sein du parti Fidji d'abord, et est élu député au Parlement des Fidji aux élections de décembre 2022. Le gouvernement Fidji d'abord ayant perdu les élections, il siège sur les bancs de l'opposition face au gouvernement de coalition du nouveau Premier ministre Sitiveni Rabuka[9].
Le 31 mai 2024 il est exclus du parti avec seize autres députés pour avoir voté au Parlement une hausse substantielle des salaires des députés, en violation d'une directive du parti qui exigeait que ses députés votent contre. Il perd ainsi son siège de député en application de l'article 63(h) de la Constitution des Fidji qui dispose que le siège d'un député devient vacant si ce député vote en contradiction avec la directive de son parti[10].