Villecomtal-sur-Arros est une commune rurale qui compte 833 habitants en 2022. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Villecomtois ou Villecomtoises.
L'Arros, d'une longueur totale de 130,8 km, prend sa source dans la commune d'Esparros et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Izotges, après avoir traversé 54 communes[6].
Le Lurus, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Trouley-Labarthe et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Arros à Montégut, après avoir traversé 8 communes[7].
Pont sur l'Arros.
Réseaux hydrographique et routier de Villecomtal-sur-Arros.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 921 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sadeillan à 12 km à vol d'oiseau[10], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 900,9 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[14] :
la « forêt de Betplan et bois de Massecap » (483 ha), couvrant 5 communes du département[15] et trois ZNIEFF de type 2[Note 2],[14] :
les « coteaux de Capvern à Betplan » (10 246 ha), couvrant 46 communes dont huit dans le Gers et 38 dans les Hautes-Pyrénées[16] ;
les « coteaux de Haget à Lhez » (4 261 ha), couvrant 32 communes dont quatre dans le Gers et 28 dans les Hautes-Pyrénées[17] ;
le « cours de l'Arros » (1 675 ha), couvrant 41 communes dont 20 dans le Gers et 21 dans les Hautes-Pyrénées[18].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Villecomtal-sur-Arros.
Au , Villecomtal-sur-Arros est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (37,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,8 %), forêts (23,1 %), zones urbanisées (7,3 %), prairies (3,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arros et le Lurus. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2018[23],[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 410 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 410 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Le comte Arnaud Guilhem III a souhaité que cette petite ville fortifiée devienne le siège des « Petits États de Pardiac ».
Fortifié dès le Moyen Âge, le village reçoit une charte de coutumes en 1337. Pendant la Révolution, la ville prend temporairement le nom de Pont-Libre.
De ses murailles, il ne reste qu'une vielle porte à voûte en berceau brisé, dite « tour du château d'Arcourt ».
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2022, la commune comptait 833 habitants[Note 4], en évolution de −1,42 % par rapport à 2016 (Gers : +1,04 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 475 personnes, parmi lesquelles on compte 73,4 % d'actifs (58,3 % ayant un emploi et 15 % de chômeurs) et 26,6 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 509 emplois en 2018, contre 500 en 2013 et 595 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 284, soit un indicateur de concentration d'emploi de 179,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,9 %[I 11].
Sur ces 284 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 116 travaillent dans la commune, soit 41 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 6,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
68 établissements[Note 7] sont implantés à Villecomtal-sur-Arros au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
68
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
11
16,2 %
(12,3 %)
Construction
9
13,2 %
(14,6 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
19
27,9 %
(27,7 %)
Activités financières et d'assurance
4
5,9 %
(3,5 %)
Activités immobilières
3
4,4 %
(5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
10
14,7 %
(14,4 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
6
8,8 %
(12,3 %)
Autres activités de services
6
8,8 %
(8,3 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,9 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 68 entreprises implantées à Villecomtal-sur-Arros), contre 27,7 % au niveau départemental[I 15].
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :
Maestri, fabrication de sièges d'ameublement d'intérieur (3 513 k€)
Peltz Abadie Charles De L Arros SARL, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (1 733 k€)
Pharmacie La Panacee, commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé (874 k€)
Vintage Motor's Passion 32 - VMP 32, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (336 k€)
Villecomtal-Sur-Arros compte près de 850 habitants (estimation mairie ) et possède un pôle industriel et artisanal parmi les plus importants (en termes d'emplois) du département du Gers. Ainsi compte-t-on parmi ses unités les plus représentatives :
1 unité de production laitière appartenant à la multinationale Danone et plus connue sous le nom de « Laiterie de Villecomtal » ;
Une porte d'enceinte, située au bord la route nationale 21, constitue le principal vestige du château des comtes de Pardiac.
Le Château de Betplan est remarquable par sa façade classique, ses toitures à forte pente et ses terrasses à balustres. Il se trouve à la sortie de Villecomtal, sur la route départementale 38.
Une ancienne maison bourgeoise du XIXe siècle, nichée au fond d'un parc, abrite le restaurant « Le rive droite ». George Sand, en son temps, fut conquise par le charme de ce site.
Victor Luro (1823-1903) : homme politique né et mort à Villecomtal-sur-Arros ;
Abel Gardey (1882-1957) : homme politique et ancien maire de Villecomtal-sur-Arros élu en 1930 ;
Louis Lafforgue (1892-1934) : homme politique né à Villecomtal-sur-Arros ;
Pierre Potier (1934-2006) : chimiste membre notamment de l'Académie des sciences, qui, s'il n'est pas né à Villecomtal, y avait ses origines familiales et y résidait très régulièrement depuis sa prime enfance jusqu'à son décès en 2006.
Amitié Afrique Arros : Projet visant à améliorer les conditions de vie quotidienne en Afrique. En Afrique : Antenne locale de l'association, remise en état des pompes, bibliothèque, assistance scolaire. En France : collecte de fonds: vide-greniers, expositions, conférences, vidéos, repas, débats, cours de danse
ArrosEco : Association des commerçants, artisans et professions libérales de la communauté de communes des hautes Vallées de Gascogne[40].
Association des Retraités de la Laiterie de Villecomtal : Animations pour les anciens de la laiterie, voyages, sorties culturelles...
Ball Trap Villecomtal Arros (B.T.V.A.)
Cyclo-Club Villecomtal Val d'Arros
Fêtes de la Paix : Promotion d’une culture de la paix. organisation de la fête de la paix
Foyer Intercommunal du Val d'Arros (FIVA) : Le fiva est une association loi 1901 créée en 1970. Elle regroupe des activités sportives et culturelles. Les sections proposées sont : Couture, Bibliothèque, Cuisine, Danse Moderne, Danses Gasconnes, Échecs, Marche, Patois des Villages, Mémoire des villages, Tennis et Tir à l'arc
JAVA : Association culturelle, animations en milieu rural, festival Rock In Villecomtal
La Bulle des Arts : Echanges entre arts et artisanats toutes cultures
La Gaule Villecomtoise, AAPPMA (Association Agréée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique) de la vallée de l'Arros, dont les premiers statuts remontent au , s'occupe de la gestion piscicole et halieutique au sein des différents territoires lui afférant le long de la rivière Arros et dans les limites du département du Gers, à savoir: Beccas, Betplan, Blousson-Sérian, Cazaux-Villecomtal, Haget, Laguian-Mazous, Malabat, Montégut-Arros, Sembouès, Troncens, Villecomtal-sur-Arros.
Les Fils d'Argent
Les Mousquetaires de l'Astarac : Rassemblement des écoles de rugby de Miélan, Mirande et Villecomtal
Régie Rurale des Services en Pays Val d'Adour : Association d'insertion par l'activité économique
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF40101206)
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )