Villers-Écalles | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | CC Caux-Austreberthe | ||||
Maire Mandat |
Jean-Christophe Emo 2020-2026 |
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Code postal | 76360 | ||||
Code commune | 76743 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 734 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 234 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 32′ 22″ nord, 0° 55′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 21 m Max. 119 m |
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Superficie | 7,41 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Barentin (banlieue) |
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Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Barentin | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | http://www.villers-ecalles.fr | ||||
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Villers-Écalles est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Elle appartient à une agglomération d'environ 20 000 habitants en 2013, l'unité urbaine de Barentin.
Commune du Rouennais voisine de Barentin, et de Pavilly, Villers-Écalles est située entre Rouen et Yvetot.
La commune est traversée par la rivière Austreberthe, un affluent de la Seine.
La commune subit d'importantes inondations le [1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 869 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Ectot-lès-Baons à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 905,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Villers-Écalles est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Barentin[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50 %), forêts (21,7 %), prairies (14,5 %), zones urbanisées (13,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune de la vallée de l'Austreberthe est dominée par le viaduc de l’Austreberthe ouvrage majeur de 480 m du prolongement concédé de l'autoroute A150 entre Barentin et Yvetot entrée en service début .
Un échangeur de cette autoroute donne un accès aisé à Villers-Écalles.
Villers, attesté sous une forme latinisée Villaris vers 1023, d’après le bas-latin villare, domaine[15]. Jadis « Villers-Chambellan », en usage jusqu'à la Révolution française, car les seigneurs de Tancarville qui le tenaient en fief, avaient la charge de chambellans héréditaires du duc de Normandie.
Écalles, Escalis (XIIe siècle) de skáli, terme norrois ou de scala son équivalent vieil-anglais, signifiant habitation secondaire, à l'accusatif pluriel. cf. Scales, Grande-Bretagne et Escalles (Pas-de-Calais). Jadis Escalles-sur-Villers.
Les deux anciennes communes ont fusionné.
En 1831 fusionnent les deux communes de Villers-Chambellan dans la vallée et d’Écalles-sur-Villers sur le plateau[16] ; la première porta provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Villers-sous-Barentin[17].
Au XIXe siècle, des manufactures de textile s'installent dans la vallée de l'Austreberthe. L'une de ces usines est occupée par la société Burroughs puis Unisys à la fin du siècle dernier.
La commune a disposé d'une gare sur la ligne de Barentin à Caudebec-en-Caux, qui a fonctionné de juin 1881 à 1949, facilitant les déplacements des habitants et le développement des industries locales.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2021, la commune comptait 1 734 habitants[Note 4], en évolution de −2,47 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Ferrero a installé sa fabrique de Nutella et de Kinder Bueno dans ce village[24]. En 1959, Ferrero s'implante en France en rachetant par sa filiale Dulcea SA l'ancienne usine textile Prevost & Grenier située à Villers-Écalles. La production débute en 1960 avec des Mon Chéri. Elle produit un quart de la production mondiale de Nutella, la pâte à tartiner composée à 56,3% de sucre et à 30,9% de matière grasse, avec 800 000 pots par jour en 2013 et 600 000 en 2019[25].
Il s'agit de la plus grosse usine de production de Nutella au monde[26] du groupe Ferrero qui compte un total 22 sites de production et plus de 30 000 employés.