Villers-Saint-Frambourg est située entre la lisière sud-est de la forêt d'Halatte et la limite nord-ouest de la plaine agricole du Valois, sur l'ancienne route nationale 32, l'actuelle D 932a, entre Senlis et Compiègne. Les deux chefs-lieux d'arrondissement sont éloignés de 8 et 25km respectivement, par la D 932 a. Le bourg de Verberie, sur l'Oise, est à 10,5 km.
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Villers-Saint-Frambourg compte sept communes limitrophes. Au sud, le village touche au hameau de la Roue-Qui-Tourne de la commune d'Ognon, situé au carrefour de RD 932a et RD 120. La limite avec la commune de Pontpoint, en pleine forêt d'Halatte, représente une longueur de moins d'un kilomètre. De même, Villers-Saint-Frambourg et Chamant se côtoient sur 1,1 km seulement, également en pleine forêt d'Halatte[1].
Avec Pontpoint et Villeneuve-sur-Verberie, Villers-Saint-Frambourg se partage le mont Pagnotte, point culminant du département. Seul le versant sud-ouest est cependant situé sur la commune. Les trois communes se rencontrent au poteau du mont Pagnotte, où une place de pique-nique et un belvédère ont été aménagés ; c'est le point culminant de Villers-Saint-Frambourg à 215 m au-dessus du niveau de la mer. Le sommet du mont Pagnotte est à une altitude de 220,6 m. Le village lui-même se situe à une altitude de 100 m environ, à l'instar de beaucoup d'autres villages voisins de la plaine du Valois. Les cours d'eau permanents sont absents sur le territoire communal, qui est par contre exposé à un important risque de coulées de boue depuis les versants de la forêt d'Halatte. Des fossés de récupération existent pour faire face à ces écoulements. Villers-Saint-Frambourg se situe dans le bassin versant de l'Aunette, et, par extension, de la Nonette[2].
La RD 120e relie Villers-Saint-Frambourg à la RD 324, axe ouest-est entre Senlis et Crépy-en-Valois, ainsi qu'à la RD 1017 près de Pont-Sainte-Maxence. Les autres routes ne sont que d'intérêt local : la D 26e pour la commune voisine de Brasseuse, et le chemin vicinal no 2 pour Fleurines. - L'autoroute A1 passe à 2km au sud-est du bourg, en dehors du territoire communal ; la sortie la plus proche est celle de Senlis, à une distance routière de 7,5 km. La capitale est à une distance autoroutière de 52 km. Villers-Saint-Frambourg ne dispose d'aucune gare. Les transports en commun se réduisent aux transports scolaires ainsi qu'à des cars pour le marché de Senlis, le mardi et vendredi (aller-retour dans la matinée)[3].
La commune entre dans le périmètre du parc naturel régional Oise-Pays de France pour la totalité de son territoire. La zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) type 1 n° national 220005064 « Massif forestier d'Halatte »[4] couvre à Villers-Saint-Frambourg la forêt d'Halatte et deux petits bois privés au nord du village, à l'exclusion des autres parties de la commune. Sur la commune, la zone protégée au titre de la ZNIEFF correspond au site naturel classé de la forêt d'Halatte et de ses glacis agricoles (classement par décret du 5 août 1993), à l'exception des deux petits bois privés mentionnés ci-dessus[5]. En outre, l'ensemble de la commune de Villers-Saint-Frambourg fait partie du site naturel inscrit de la vallée de la Nonette (inscription par décret du 6 février 1970)[6]. Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional, son découpage étant à peu près identique avec la partie du parc située dans l'Oise. - Le GR 12 en tronc commun avec le GR 655 traverse le territoire communal à l'ouest, dans un sens nord-sud, venant de Pont-Sainte-Maxence et se dirigeant à Senlis par Fleurines. En outre, les routes forestières et chemin ruraux adaptés à la randonnée pédestre sont nombreux ; il est toutefois à noter que certains parmi eux ont été coupés : des routes forestières s'arrêtant à la lisière de la forêt, et trois chemins ruraux au nord et nord-est s'arrêtant à la fontaine Aubert, respectivement au dernier champ desservi.
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Villaris in comitatu silvanectensi (1006) ; Vilers (1217) ; Villare sancti Frambaldi (1226) ; Villa sancti Fraimbaudi (1226) ; Villarium (1227) ; Viliers saint franboult (1329) ; Villers saint franbour (vers 1380) ; Villers saint framboust (1384) ; Villers saint frambout (XIVe) ; Villers saint framboult (XIVe) ; Villares (1416) ; Villiers saint fram bourg pres Senlis (1547) ; Villers saint Frambault (XVIe) ; Villiers saint Frambauld (XVIe) ; Villers saint Frambour (1667) ; Villers-Frambourg (1794) ; Villers-la-Forêt (1794) ; Villers-Saint-Frambourg (1840)[7].
L'hagiotoponyme déterminatif « Saint-Frambourg » désigne le collateur de la paroisse qui était le chapitre de la collégiale Saint-Frambourg de Senlis. En effet, en 1210, une nouvelle paroisse est créée à la suite d'un démembrement de la paroisse voisine d'Ognon au profit du chapitre de cette chapelle royale. Le village constitue alors un front de défrichement en direction de l'actuelle forêt d'Halatte, ce qui a donné le nom « les Essarts » à l'un des lieux-dits de la commune[8].
Saint Frambourg ou Fraimbault de Lassay, ermite, évangélisateur et fondateur de monastères.
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La dénomination officielle des rues date de 1965. L'objectif était de « faciliter les communications et la remise des correspondances »[10].
Deux places sont créées la place de la Mairie et la place Paul-Darras (maire de 1925 à 1959). La rue de la République remplace la rue de la Ruelle. La rue Colin conserve son ancienne dénomination, tout comme la rue de la Croix-Dupille et la rue de Fleurines. Quant à la rue de Pont, elle devient rue Vieille-de-Pont. Elle permet d'accéder à Pont-Sainte-Maxence par la forêt d'Halatte, tout comme la rue de la Forêt qui remplace l'ancien nom de rue de la Mare. Les maisons sont désormais numérotées.
Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[20], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[21], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom de communauté de communes Senlis Sud Oise, dont la commune a été membre avant la fusion de 2019.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2016, la commune comptait 557 habitants[Note 1], en évolution de −5,43 % par rapport à 2010 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
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La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
48,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,1 %, 15 à 29 ans = 16,4 %, 30 à 44 ans = 18,8 %, 45 à 59 ans = 28,3 %, plus de 60 ans = 18,4 %) ;
51,7 % de femmes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 11,8 %, 30 à 44 ans = 20,8 %, 45 à 59 ans = 26,5 %, plus de 60 ans = 20,4 %).
Pyramide des âges à Villers-Saint-Frambourg en 2007 en pourcentage[27]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ans ou +
0,6
4,1
75 à 89 ans
6,1
14,0
60 à 74 ans
13,7
28,3
45 à 59 ans
26,5
18,8
30 à 44 ans
20,8
16,4
15 à 29 ans
11,8
18,1
0 à 14 ans
20,4
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[28]
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Le festival de musique "Vis l'air" fut organisé à cinq reprises à Villers-Saint-Frambourg, sur la place Paul-Darras.
L'événement était organisé en deux parties : en premier lieu un tremplin musical permettant à des groupes de tout horizon de se produire et éventuellement gagner des récompenses décernées par un jury, et en second lieu un concert de clôture réalisé par un ou des artistes de renom.
La 4ème édition, qui eut lieu le 27 juin 2009, avait entre autres accueilli le gagnant de l'édition 2008, J.B. Manis, ainsi que le Chanteur senlisien Grégoire[29].
La cinquième et dernière édition, qui eut lieu les 26 et 27 juin 2010, fut close par Tomislav, gagnant du tremplin de l'édition 2009, suivi de Louis Bertignac, dans une formation en trio[30].
Le bâtiment est orienté sud - sud-est nord - nord-ouest. Le chevet avec un chœur à pans coupés est parallèle à la rue de la croix Dupille, tandis que la façade principale sud-est donne sur la place de la Mairie. La façade nord-est donne sur l'étroite venelle du Choléra, ancienne fosse commune[32]. L'église se compose de trois éléments distincts, issues de trois campagnes de construction. Le clocher, placé à l'extrémité nord-ouest du transept, représente la partie la plus ancienne de l'église et date de la fin du XIIe siècle. Il est roman et comporte deux étages, dont le deuxième est percé de baies gemellées abat-son de chaque côté. Ces baies plein cintre sont encadrées par deux rangées de colonnettes et surmontées d'archivoltes à triple voussure, avec des tores comme unique décor. La flèche en pierre est un rajout postérieur. Le chœur du XIVe siècle avec ses deux chapelles latérales à chevet plat forme une unité avec le transept, c'est-à-dire les absides sont établies en prolongement direct des croisillons. Cette unicité est par ailleurs soulignée par des pignons communes à ces deux éléments, sur la façade principale et sur la façade arrière. Le toit entre ces deux pignons est donc perpendiculaire au toit de la nef.
Une particularité est l'envergure inégale des croisillons nord-est et sud-ouest, résultant de la position du clocher qui n'est pas intégré dans le croisillon sud-ouest, sans doute pour des raisons de stabilité. Les baies du chœur et du transept sont flamboyantes. Quant à la nef aveugle avec ses deux bas-côtés, elle a été rebâtie au milieu du XVIe siècle et se compose de trois travées, de grande envergure. Le portail principal se situe sur la deuxième travée ; il est de style Renaissance, avec une porte basse sous plein cintre encadrée par deux pilastres de chaque côté. Une fenêtre de hauteur réduite a été placée au-dessus du portail ; elle est ornée par une niche sculptée et par des volutes de chaque côté. Cette disposition du portail et la situation particulière du clocher ont conduit à une répartition inégale des trois fenêtres plein cintre de la façade principale de la nef. La façade de la troisième travée est de largeur réduite, car en partie obturée par un contrefort du clocher : ici, la fenêtre se trouve directement cernée par deux contreforts, alors que les trumeaux à côté de la fenêtre de la première travée sont assez larges. La sacristie a été accolée à la base du clocher, du fait du manque d'espace sur les autres façades. Un autre élément utilitaire encombre la façade principale ; il s'agit d'une tourelle d'escalier au milieu du pignon du transept, permettant d'accéder aux combles[33],[34].
Le dolmen de Chancy ou « le Cheval-Blanc », en forêt d'Halatte, à l'ouest du carrefour de la chaussée Pontpoint avec le chemin du Cheval-Blanc, parcelle 102 : dalle de pierre (2,8 m sur 1,5 m présumée être le vestige d'un dolmen[35].
Les fermes Darras et Leclère à proximité de l'église, particulièrement bien conservées et caractéristiques des grandes exploitations agricoles de la région. La ferme Darras est l'ancienne exploitation du chapitreSaint-Frambourg de Senlis, construite en 1750 et vendu comme bien national après la Révolution. Le logis a été rehaussé en brique en 1900 et agrandi en 1920 avec des combles mansardés. Un hangar a été construit en 1980 ; sinon, tous les bâtiments sont encore d'origine. Sur la cour, subsistent un abreuvoir ; un puits ; une vieille pompe ; un colombier carré, accolé à l'un des bâtiments d'exploitation ; ainsi qu'un four à pain (il s'agit du bâtiment à droite de la grande grange). La ferme élevait des vaches laitières jusqu'en 1958 ; depuis, elle se consacre uniquement à la culture[36].
La fontaine Aubert, chemin rural n° 6 dit de la fontaine Aubert, à 1,7km au nord du centre du village dans un petit bois à proximité de la forêt d'Halatte : cette fontaine a été aménagée comme lavoir pendant la première moitié du XIXe siècle.
La fontaine Blanche dans la forêt d'Halatte, parcelle 128, une dizaine de mètres au nord de la route des Dames, au sud-est du poteau des Dames[Note 2].
Les croix Saint-Rieul, à la fourchette de la chaussée Pontpoint avec la route du mont Pagnotte dans la forêt d'Halatte (parcelle 168 de la forêt d'Halatte), Saint-Pierre (parcelle 201, à l'orée du bois), Dupille (au bout de la rue de la Croix-Dupille), ainsi que le calvaire à l'est du village. - La croix Saint-Rieul était initialement une croix en bois accroché à un hêtre. Menacée de disparaître, l'actuelle croix en fer forgé sur un socle en pierre n'a été construit qu'en 1996 par des membres de l'association des amis des forêts d'Halatte, Ermenonville et Chantilly[37].
Le dolmen de Chancy ou « le Cheval-Blanc », vestige d'un dolmen.
La ferme Darras: abreuvoir avec pompe et ancien colombier.
La fontaine Aubert, lavoir près de la forêt d'Halatte.
La croix Saint-Pierre en lisière de la forêt d'Halatte.
La croix Dupille à l'extrémité nord-est du village.
Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, 2de partie : Autour de la forêt : Villers St Frambourg », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94, , p. 40-41
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
↑Cette fontaine est marquée comme « source » sur la carte IGN 1 : 25 000e, et non par son nom, comme c'est le cas de quatre autres fontaines du même type (du Lis, du Pied Dufaux, Bertrand, Saint-Barthélémy).
↑Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
↑Collectif, Étude urbaine de Villers-Saint-Frambourg, Orry-la-Ville, PNR Oise-Pays de France, , 88 p. (lire en ligne) ; p. 6 et 22-23.
↑Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 603.
↑Philippe Thuillot, « Défrichement et villeneuves. L'occupation du sol en région senlisienne au Moyen Âge », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Senlis, 1990-1994, p. 235 (lire en ligne).
↑Hervé Sénamaud, « Ognon et Villers-Saint-Frambourg vers une fusion : Reliés par le hameau de La Roue qui tourne, les deux villages du sud de l’Oise envisagent de lier leurs destins », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le )« En célébrant il y a quelques jours ses 35 années de mandat à la tête de sa commune, Yves Menez, maire (SE) d’Ognon, a publiquement évoqué l’hypothèse d’une fusion entre son village et la commune voisine de Villers-Saint-Frambourg ».
↑« Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de Villers-Saint-Frambourg-Ognon », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Oise, , p. 20-21 (lire en ligne [PDF])
↑« Plainte contre les élus rebelles », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)« Seule certitude, c'est pour venir chercher des documents, notamment les procès-verbaux des précédentes réunions, que se présentent huit élus de communes souhaitant quitter la CCPS. Dans ce groupe sont présents Jean-François Tulliez et Laurent Nocton (maire et premier adjoint de Villers-Saint-Frambourg), Alain Battaglia (maire de Pontarmé), Alexis Patria (maire de Fontaine-Chaalis), Philippe L'Helgoualc'h et Marc Plasmans (maire et adjoint de Rully), Yves Duchesne (maire de Borest), Daniel Froment (maire de Montlognon), rejoints plus tard par Maxime Acciai (maire de Brasseuse) ».
↑« La nouvelle donne de l'intercommunalité », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)« Sur les cendres encore fumantes de la communauté de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entités sont en train de naître, reflétant l'éclatement d'un Pays de Senlis désormais bien morcelé. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaité et obtenu la dissolution qui ont le plus avancé sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est désormais entré dans une phase plus concrète puisque le préfet de l'Oise vient d'en valider le périmètre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de Cœur Sud Oise ont désormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communauté de communes à échelle humaine dont ils rêvaient ».
↑« Des vœux en guise d’adieux pour Cœur Sud Oise », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne)« Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l’Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. « C’est surtout notre bilan humain qu’il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l’enlèvera jamais ».
↑Hervé Sénamaud, « Les premiers jours de la nouvelle commune Villers-Saint-Frambourg-Ognon : Depuis le 1er janvier, les deux communes n’en font plus qu’une. Elles entament les premiers jours d’une union qui s’annonce sans nuage », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« Laurent Nocton a été élu maire de la nouvelle commune de Villers-Saint-Frambourg-Ognon, fruit de la fusion des deux bourgades. Une élection à l’unanimité, qui prouve que contrairement à d’autres unions dans le département, celle des deux villages du sud de l’Oise se passe tout en douceur, après avoir été bien préparée. « Yves Menez, jusque-là maire d’Ognon, a été élu premier adjoint. Mais lui comme moi restons délégués de nos communes respectives jusqu’en 2020, précise Laurent Nocton ».
↑Cf. Étude urbaine de Villers-Saint-Frambourg, op. cit., p. 74.
↑Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, 2de partie : Autour de la forêt : Villers St Frambourg », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94, , p. 40-41.
↑Jean-Pierre Trombetta, « L'architecture religieuse dans l'ancien Diocèse de Senlis (1260-1400) », Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, années 1971-72, Senlis, Imprimeries Réunies, , p. 56 (ISSN1162-8820).
↑Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale : 1re partie : La forêt », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 84-85, , p. 51-52.
↑Étude urbaine de Villers-Saint-Frambourg, op. cit., p. 82.
↑Raymond Poussard Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale, op. cit., p. 53.