Les nouvelles constructions bordent les voies de communication, en direction de Vroville (2 km), d'Ahéville (3 km) ou de Mirecourt (4 km). Le paysage très vallonné offre une variété de panoramas de vergers, vignes, forêt, et prairies. Cette végétation luxuriante donne au village une impression de quiétude.
La commune se compose de 3,08 hectares de de territoires artificialisés (6,64 %), 354,50 hectares de territoires agricoles (72,72 %) et 110,14 hectares de forêts et milieux semi-naturels (110,14 %)[1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGERhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 973 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt à 3 km à vol d'oiseau[8], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Au , Villers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirecourt, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (50,7 %), forêts (22,4 %), terres arables (20,1 %), zones urbanisées (6,6 %), cultures permanentes (0,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Dans sa thèse pour le doctorat en droit, Charles Sadoul, cite Villers parmi les villages dont le juge de proximité était le curé, hormis les cas de sang et plaies ouvertes. Le curé avait alors la qualité de seigneur du village[18].
Parmi ses personnalités historiques, la Lorraine compte Valentin Jamerey-Duval. Cet érudit du XVIIIe siècle issu du plus bas de l'échelle sociale, s'est hissé à la cour ducale de Lorraine puis à la cour impériale d'Autriche.
Il est généralement admis qu'il soit né à Arthonnay aujourd'hui dans le département de l'Yonne. Cependant, dans le livre intitulé Lunéville, promenades et excursions dans les communes des six cantons paru en 1838 et réédité en 1993, l'auteur affirme que Jamerey-Duval s'appelait simplement Duval et qu'il est né non pas à Arthonnay mais « à Viller près de Mirecourt » (il écrit bien Viller). Pour appuyer sa thèse, M. Guerrier se fonde sur une pièce signée par Duval lui-même et contresignée par un ermite nommé frère Martinien. Cette pièce fut, selon l'auteur, déposée chez Cognel, notaire à Lunéville dont l’étude fut ensuite reprise par un nommé Guibal[19].
Cet acte semble authentique et a été publié dans le journal de la société d'archéologie lorraine en 1860, page 41. C'est donc Jamerey-Duval qui aurait voulu masquer ses origines, à ce moment précis. Il n'en parle plus du tout de Villers par la suite[20].
M. Guerrier affirme également que Dominique Duval se serait absenté de la cour d'Autriche pour faire un voyage à Paris. En repartant, il aurait fait un détour par Villers. Il racheta la chaumière de son père et fit bâtir à la place une maison qu’il donna à la commune pour y loger l’instituteur[19]. Dans sa correspondance, Jamerey-Duval parle effectivement de la construction d'une école mais rien ne prouve qu'elle se situe à Villers[20].
ERUDHiLOR est un site qui recense les érudits lorrains. Un page est consacrée à Valentin Jamerey-Duval.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2022, la commune comptait 189 habitants[Note 4], en évolution de −12,9 % par rapport à 2016 (Vosges : −2,96 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Le bâti ancien est encore bien présent. Les maisons traditionnelles lorraines côtoient l’église, les anciens lavoirs et les fontaines. Les alentours offrent également un riche passé historique : la voie romaine, l’église de Rabiémont, le sentier de randonnée.
Patrimoine religieux :
L'église, construite en 1845[33], est dédiée à saint Menge (appellation locale de saint Memmie de Châlons), premier évêque de Châlons et protecteur de sainte Menne. Elle est construite en 1842-1846, à l'occasion de l'abandon définitif de la cure de Rabiémont et de la création de la paroisse de Villers. Elle est d'une architecture néoclassique inspirée du XVIIIe siècle.
Villers dépendait à l’origine de la paroisse de Vroville, puis, à partir du XVe siècle, de celle de Rabiémont, village disparu. La paroisse regroupait, en plus des habitants de Villers, les paroissiens des villages voisins d'Avillers et d'Ahéville. L'église s'est dégradée progressivement et a fait l'objet de réparations jusqu'en 1822.
Le lavoir a été construit en 1858. Le bâtiment est de plan rectangulaire avec montée d'escalier en décrochement latéral, une maçonnerie de moellons enduits, des encadrements des baies et décor de la façade en pierre de taille et un toit à longs pans et croupes couvert de tuiles mécaniques. L'étage sert de mairie tandis que le rez-de-chaussée abrite le lavoir.
Les châteaux.
Il est fait mention d'une ancienne seigneurie et d'un ancien château fort[41][réf. incomplète] dit « fief de Villers » mais pas de vestiges visibles. Il semblerait qu'il y ait eu deux châteaux. L'un du XIIIe siècle détruit en 1945, l'autre du XVIIIe siècle. En 1715, les droits utiles et honorifiques de la terre de Villers sont donnés à Charles Mesgnien, prévôt de Mirecourt, qui aurait fait construire selon la tradition le « château » su XVIIIe siècle, également connu comme ancien presbytère (réf. Dictionnaire des châteaux de Lorraine).. C'est un bâtiment d'allure simple. Il est rectangulaire avec simplement deux avant-corps latéraux, perpendiculaire à la voirie.
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Charles (1872-1930) Auteur du texte Sadoul, Essai historique sur les institutions judiciaires des duchés de Lorraine et de Bar avant les réformes de Léopold Ier / thèse pour le doctorat en droit... par Charles Sadoul,... ; Université de Nancy. Faculté de droit, (lire en ligne), p. 18
↑ a et bGuerrier, Lunéville, promenades et excursions dans les communes des six cantons, 100, rue de l'Ouest - 75014 Parie, SEBM, , 367 p. (ISBN9782742800100), p. 212-213
↑Préfecture de la région Grand Est, « Arrêté préfectoral no 2023/488 portant modification des limites territoriales des arrondissements du département des Vosges », Recueil des actes administratifs Édition du , , p. 71-83 (lire en ligne [PDF], consulté le )