Vincent Macaigne

Vincent Macaigne
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Vincent Macaigne en janvier 2014.
Nom de naissance Vincent Louis Macaigne
Naissance (46 ans)
Paris 14e, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Comédien, metteur en scène, réalisateur
Films notables La Bataille de Solférino
La Loi de la jungle
Les Choses qu'on dit, les Choses qu'on fait
Le Sens de la fête
Médecin de nuit
Chronique d’une liaison passagère

Vincent Macaigne, né le à Paris, est un acteur, metteur en scène, auteur de théâtre et réalisateur français.

Au théâtre, il crée l'événement au festival d'Avignon 2011 avec une adaptation de Hamlet intitulée Au moins j'aurai laissé un beau cadavre.

Au cinéma, il fait partie avec Guillaume Brac, Justine Triet, Yann Gonzalez, Djinn Carrenard, Thomas Salvador ou encore Antonin Peretjatko d'une jeune génération de cinéastes français mise en avant par les Cahiers du cinéma en [1] et révélée au grand public lors du festival de Cannes 2013. En tant qu'acteur, il est aussi un trait d'union entre les cinéastes de cette génération[2],[3].

Né en France d'un père français, commercial et d'une mère iranienne artiste peintre, Vincent Macaigne découvre l'art dramatique au lycée en s'inscrivant dans une option théâtre en terminale : « Le boulot, c'était d'aller voir des spectacles et d'écrire dessus. J'ai eu la chance de voir des spectacles fous, d'aller un peu partout dans Paris -Les Amandiers, L'Odéon-, et puis de voir Castelucci, Marthaler, des metteurs en scène qui n'avaient pas l'esthétique que j'attendais du théâtre parce que pour moi, à l'époque, le théâtre, c'était un truc ultrachiant, ultravieux, ringard. »[4]. Il entre ensuite au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris en 1999, où il suit notamment les cours de Joël Jouanneau, Catherine Marnas, Claude Buchwald et Muriel Mayette.

Pour sa pièce Requiem 3, montée pour la première fois en 2007 puis montée à nouveau au théâtre des Bouffes du Nord en 2011, Jean-Pierre Thibaudat sur Rue89 et Brigitte Salino dans Le Monde se sont enthousiasmés[5].

C'est avec la création d'Idiot ! en 2009, librement inspiré de L'Idiot de Dostoïevski, produite par la MC2 de Grenoble et le théâtre national de Chaillot, qu'il accède à la notoriété. Vincent Baudriller et Hortense Archambault le découvrent à cette occasion et lui confient un nouveau projet pour Avignon[réf. nécessaire]. La pièce sera recréée[6] en 2014 sous le titre Idiot ! parce que nous aurions dû nous aimer.

Au festival d'Avignon en 2011, il met en scène une adaptation de Hamlet de William Shakespeare intitulée Au moins j'aurai laissé un beau cadavre[7],[8],[9].

Il passe à la réalisation en 2011 avec Ce qu'il restera de nous qui obtient le grand prix au festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand en 2012[10],[11]. Le film sort sur les écrans français le [12],[13].

En 2012, Vincent Macaigne est artiste en résidence à la Ménagerie de verre à Paris. Dans le cadre du festival Étrange Cargo, il y présente un spectacle intitulé En manque, écrit à partir de Manque de Sarah Kane[14].

En 2013, il est à l'affiche de plusieurs films du jeune cinéma d'auteur français ; le journal britannique The Observer lui consacre à cette occasion un article qui le présente comme « le nouveau Gérard Depardieu », et une figure de proue du renouveau du cinéma français[15].

Metteur en scène

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Filmographie

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Vincent Macaigne présentant Pour le réconfort au Reflet Médicis, en .
Longs métrages
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Courts métrages
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Télévision

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Réalisateur

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Publications

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Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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Notes et références

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  1. Arthur Clavié, « Communauté et immersion au prisme de l’intégration de l’individu : le personnage de Vincent Macaigne », Radar, no 3,‎ (ISSN 2825-9696, DOI 10.57086/radar.314)
  2. Laurent Carpentier, « Cannes : Vincent Macaigne, sur tous les fronts », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. Clément Ghys, « Vincent Macaigne : cuite ou double », Libération,‎ (lire en ligne)
  4. David Alexander Cassan, « "Je m'en foutais d'être acteur de cinéma" », Society,‎ , p. 44
  5. a et b Patricia León et Jean-Paul Rathier, « En attendant Hamlet avec Vincent Macaigne », Psychanalyse, vol. 2, no 21,‎ , p. 113-127 (lire en ligne, consulté le )
  6. a b et c Dossier pédagogique du Théâtre de la ville de Paris, pièce de 2014.
  7. a et b Brigitte Salino, « Le trublion qui dynamite le théâtre », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Brigitte Salino, « Vincent Macaigne laisse un beau cadavre à Avignon », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Jean-Pierre Thibaudat, « À Avignon, Vincent Macaigne dévore Hamlet par tous les bouts », Rue89, nouvelobs.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. a b c d et e Louis Séguin, « Rencontre avec Vincent Macaigne », Independencia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Pierre Murat, « Vincent Macaigne doublement primé à Clermont-Ferrand 2012 », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Louis Skorecki, « Ce qu'il restera de nous sort aujourd'hui ... ne pas le rater », sur Club Skorecki, (consulté le ).
  13. Thierry Chèze, « Ce qu'il restera de nous », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Armelle Héliot, « La leçon de ténèbres de Vincent Macaigne », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  15. (en) Kim Wilsher, « France hails Vincent Macaigne as the new Gérard Depardieu », The Observer,‎ (lire en ligne).
  16. a et b « Vincent Macaigne, Idiot ! parce que nous aurions dû nous aimer | Festival d'Automne à Paris », sur Festival d'Automne à Paris (consulté le )
  17. a et b « Dossier du spectacle »
  18. Jean-Pierre Thibaudat, « Vincent Macaigne a du sang royal sur les mains », Rue89,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. vidy.ch
  20. Je suis un pays..., Théâtre Vidy-Lausanne
  21. « Avant la terreur, Vincent Macaigne — d’après Shakespeare et autres textes • MC93 – maison de la culture de Seine-Saint-Denis à Bobigny », sur MC93 – maison de la culture de Seine-Saint-Denis à Bobigny, (consulté le )
  22. Jean Roy, « Festival de Clermont-Ferrand : La France tire son épingle du jeu », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « An the winner are… », sur mardelplatafilmfest.com, (consulté le )
  24. 15e palmarès des Étoiles d'or du cinéma français (2014) sur le site officiel, consulté le 25 février 2014.

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Bibliographie

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  • « Vincent Macaigne, pour un art vivant », dans les Cahiers du cinéma, , no 675
  • Vincent Macaigne, « Le SMS de Cologne », Cahiers du cinéma, no 688,‎
  • Propos recueillis par Philippe Schweyer, « Vincent Macaigne », Novo no 49, Editions Chicmédias/Médiapop, Strasbourg & Mulhouse, , p. 46-49 (ISSN 1969-9514)

Liens externes

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