Un inventaire des ressources hydrauliques des bassins du Caramy et de l'Issole a été réalisée en [7].
Une étude, destinée à promouvoir le développement de micro-centrales hydroélectriques en basse chute par la réalisation d'un aménagement reproductible en petites séries industrielles, a d'autre part été réalisée en [8].
Vins est un village historique centré sur son église et orienté vers son château.
En sus de sa nature calcaire[13], la Provence Verte regorge de ressources en minerai notamment la bauxite[14]. C'est le cas sur la commune de Vins-sur-Caramy[15].
Une étude paysagère de cadrage des zones de développement éolien a d'autre part été conduite en 2009 par la DREAL PACA[18]. L'objectif a été d’analyser les données de l’Atlas des paysages du Var[19] et de compléter les données réglementaires paysagères afin de dégager les enjeux paysagers, d'alerter sur les sensibilités de certains territoires et de promouvoir des démarches de projet intégrant pleinement le paysage dans la conception des parcs. Elle avait notamment pour objet :
les paysages remarquables : lac de Carcès et chutes du Caramy ; lac et abord de la chapelle Saint-Christophe à Vins-sur-Caramy[20],
le patrimoine bâti : pont et château de Vins-sur-Caramy[21].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 871 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 2,2 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montfort-sur-Argens_sapc », sur la commune de Montfort-sur-Argens à 5 km à vol d'oiseau[26], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 789,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −11 °C, atteinte le [Note 1],[27],[28].
Au , Vins-sur-Caramy est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31].
Elle est située hors unité urbaine[32]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brignoles, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[32]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[33],[34].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (63,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,1 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones urbanisées (2,6 %), prairies (1,5 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le « bourg castral de Vins »[39], avec son village, l’église et le château construits sur un éperon rocheux dominent la vallée du Caramy. Ancien village minier d’exploitation de bauxite[40], comme en témoigne le lac que l'eau a rempli, au fil du temps, d'une ancienne mine de bauxite à ciel ouvert, il a aujourd’hui une vocation touristique et culturelle[41],[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55].
En 2021, la commune comptait 930 habitants[Note 3], en évolution de −7,09 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'Office de tourisme de La Provence Verte rayonne en effet sur huit offices de tourisme répartis dans les villages du Pays de la Provence Verte qui a obtenu le label « Villes et Pays d'art et d'histoire »[66],[67].
La Provence Verte est un territoire qui couvre le quart du département du Var regroupant 43 villages avec une variété et une richesse patrimoniale qui explique son attrait touristique au cœur de la Provence.
Outre les gîtes sur la commune, le château de Vins dispose de capacités d'accueil, que ce soit en hébergement et lieu de manifestations culturelles[68].
Lavoir et rinçoir avec sa grande fontaine dite républicaine[90], surmontée d’une Marianne offerte par les villageois par souscription à l’occasion du centenaire de la Révolution française[91] ;
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Bulletin de la Société d'études scientifiques et archéologiques de Draquignan et du Var : Vins, pp. 216 à 218 L'histoire parle avec éloge du seigneur Hubert de Garde qui, en 1589, fut nommé par la province chef des troupes qui devaient la défendre contre les huguenots
↑Vins, Sainte-Suzanne, Deuxième rapport intercalaire pour la Commission d'étude des Enceintes préhistoriques et Fortifications anhistoriques, Bulletin de la Société préhistorique de France Année 1923 Volume 20 Numéro 9 pp. 229-286. Vins : p. 284
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN978-2-86535-070-4)
Bernard Falque de Bezaure, Sur les traces des Templiers du Var, des Alpes-Maritimes, Domaine de l’Olympe, Les Milles (13290), Provençalement Vôtre, , 183 p. (ISBN2-914438-05-2, lire en ligne)
Commanderie de Saint-Christophe de Vins : p. 107
Bernard Lucquiaud, avec la collaboration de Jean Clotaire Bonnet, Une vie, une passion… et les pierres revivent à Vins., Paris, Les Éditions du Panthéon, , 100 p. (ISBN978-2-7547-2555-2)
Une vie, une passion … et les pierres revivent à Vins est avant tout un roman à l'adresse du « grand public ». Il poursuit trois objectifs : distraire (une belle histoire, un récit agréable…), instruire (données historiques et / ou techniques), inviter à la réflexion (problématique de la restauration et de la réutilisation, par exemple). Le dosage est très subtil, ni trop technique ni trop érudit, le récit intéressera la grande majorité des visiteurs du château et la population locale sensible à l'aventure de « son » château. L’auteur a parfaitement conjugué l'anecdote drôle et la vérité plus profonde, sans que cette dernière apparaisse trop compliquée, ardue, ou « réservée aux experts », sans les frustrer.