Vottem

Vottem
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Liège Province de Liège
Arrondissement (Arrondissement administratif de Oupeye,Milmort,Liers,Hermée,Glons)
Commune Herstal
Code postal 4041
Zone téléphonique 04
Démographie
Gentilé Vottem(m)ois(e)[1]
Les Roubîs[2]
Population 7 477 hab. (1/1/2020)
Densité 1 703 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 40′ nord, 5° 35′ est
Superficie 439 ha = 4,39 km2
Localisation
Localisation de Vottem
Eglise St. Etienne
Ecoutez le son des cloches de Vottem
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Vottem

Vottem (en wallon Votem) est un village belge, situé dans la province de Liège. Le Rida a sa source à Vottem et draine la majeure partie du village. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977, lorsque Vottem devint une section de Herstal. Les hameaux de Jolivet et Bernalmont avaient déjà été cédés à la Ville de Liège en 1975.

Démographie

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  • Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Ruine de la chapelle du château du Bouxthay.
Coupe hydrogeologique Lantin Rocourt Vottem.
Le Rida.
Ancienne maison communale.

Lieux et lieux-dits

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  • Bouxhtay[3], Å Bouh'tè, Å Bouf'tè[4], hameau mentionné depuis 1278
  • Chapeauville, A chapêvêye, lieu-dit mentionné depuis 1534, hameau partagé avec le Thier-à-Liège
  • Cheval Blanc, Å blanc Dj'vå, d'après le nom de l'auberge qui se trouvait là; hameau partagé avec Rocourt
  • Croix Jouette, Creû Djouwète, hameau mentionné depuis 1552
  • Gaillard-Cheval, Å Galiår, hameau mentionné depuis 1530, hameau partagé avec le Thier-à-Liège
  • Gascogniers, Ås Cascognîs, hameau mentionné depuis 1812 (signifiant châtaigniers)
  • Haxhes, , Håhe
  • Haren, Harin, hameau partagé avec Herstal et Milmort
  • Jolivet, è Djolivè (hameau mentionné depuis 1430; cédé à Liège en 1975)
  • Neuves Brassines, carrefour entre la Visé Voie et Verte-Voie
  • Pireû, d'après les nombreux silex rouges qu'on y trouvait dans les champs (Pierrier en Français)
  • Tillet

Géologie et sols

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Vottem se trouve à la limite du Plateau de Hesbaye et de la vallée de la Meuse. Sur les sites de constructions, on pourra observer le sous-sol. De haut en bas dans le village, on observera[5],[6],[7],[8] :

Localement, près des sources du Rida, on trouve des dépôts alluvionnaires de calcaire biogène tuf calcaire.

Les sols dominants à Vottem sont les sols limoneux à drainage naturel favorable (Ab) et des sols limono-caillouteux à charge de silexite et à drainage naturel principalement favorable (Gb). Ces derniers sols sont directement en relation avec des affleurements de l’argile à silex. Remarquablement, sur la carte des sols, les sols des zones de sources ne sont pas différenciés. Cela sans doute en raison de la trop faible densité des sondages (env. un par ha)[5],[9].

Exploitation du phosphate

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Entre 1884 et 1944, on a exploité, à Vottem, une couche de phosphate de chaux de quelques dizaines de cm d'épaisseur. Cette couche se trouve à une profondeur entre 7 et 30 mètres, au-dessus des Marnes du Maastrichtien et est surmontée d'un banc d'argile à silex. Il y a eu 347 carrières souterraines de phosphate à Vottem, le plus grand nombre en Belgique, avec Liers (348). Ces carrières se trouvaient sur la partie hesbignonne du village[10].

Le climat de Vottem est similaire à celui de Liège. C'est un climat tempéré; des précipitations importantes sont enregistrées toute l'année à Vottem, y compris lors des mois les plus secs. Selon la classification de Köppen-Geiger, le climat est de type Cfb. La station climatique la plus proche est à Liège: elle affiche 9,8 °C de température en moyenne sur toute l'année. Chaque année, les précipitations sont en moyenne de 827 mm.

Sur le plateau hesbignon au nord du village, on craignait surtout les vents du Nord; on a pensé planter des rideaux d'arbres protège-vent pour y étendre la culture des fraises[11].

Sur les coteaux descendant vers la Meuse, on craignait le vent d'Est, localement appelé Vint d'Åbe (vent venant d'Aubel)[12]. Le vent d'Ouest était appelé Vint d'Lovagn (vent venant de Louvain)[13].

La première mention de Vottem date de 1186, dans un document de l'Abbaye du Val-Saint-Lambert.

Au XIIIe siècle, le chapitre Saint-Lambert possède la collation[14] de l'église Saint-Étienne. C'est à la même époque qu'un certain Gérard Pétillon venu de Lexhy vient se fixer à Vottem. Son fils, Guillaume est chanoine au chapitre Saint-Martin et propriétaire du domaine du Bouxthay. Ses filles légueront finalement leurs revenus à l'évêché de Liège[15].

En 1256, Lors de la sentence de Vottem, le bourgmestre de Liège Henri de Dinant est banni[16].

Le village de Vottem dépendait donc du chapitre de la Cathédrale Saint-Lambert ce qui lui donne une certaine importance politique. En 1307, la paix de Seraing ou de Vottem est signée et met fin aux troubles qui ont éclaté dès 1303. En 1312, ce sont des hommes de Vottem qui bloquent le parti des « grands » et les pousse, avec l'aide des houilleurs, à s'enfermer dans l'église Saint-Martin où ils périront lors de l'incendie provoqué par leurs assiégeants. Cet épisode est connu dans l'histoire liégeoise comme celui de la Måle Saint-Martin[17]. En 1331, un plaid général est convoqué à Vottem pour juger Pierre Andricas qui avait fomenté un complot visant à assassiner les membres du chapitre et rétablir la puissance des métiers liégeois. Il parvient à s'évader et les troubles continuent jusqu'au où la Paix de Vottem[18] (connue également comme la Réformation d'Adolphe ou Loi de murmure[19]) y met un terme, pour un temps.

Le village fut détruit en 1484 lors de la lutte entre Jean de Hornes et Guillaume de La Marck.

Joseph Jacquart a publié les listes des patronymes attestés à Vottem à partir de 1741[20].

Dix-neuvième siècle

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À partir du XIXe siècle à côté des exploitations minières, on exploite le phosphate. Le développement du travail du fer-blanc et, plus tard, de l'armement sur le territoire de Herstal déborde également sur la commune. Pendant ce temps les épouses et les filles livrent aux marchés de Liège le fruit de leur cueillette, spécialement des fraises[21]. On les appelait les cotîresses[22].

Lors de l'indépendance de la Belgique le géographe Philippe Vandermaelen inventarisa à Vottem 253 maisons (pour partie en briques, partie en colombages et torchis), 12 fermes, une église, une chapelle, un moulin à vent, une siroperie, un four à briques, et de nombreux artisans qui travaillaient le métal. Il y avait 1 499 habitants, dont de nombreux travailleurs de briqueterie, qui faisaient une migration saisonnière vers la Hollande et l'Allemagne. L’inventaire comprend en outre des détails de l’environnement naturel, les sols, la production agricole et le cheptel. Le réseau routier est également décrit. La description par Vandermaelen donne une vue intéressante sur la vie de tous les jours autour de 1830[23].

En 1865, douze habitants de Vottem meurent d'un coup d'eau au Charbonnage de la Grande Bacnure. Il y avait parmi eux des enfants, seuls soutiens de la famille[24].

En 1866, le village fût dûrement touché par le choléra[25]. Les morts ont été enterrés à l'ète Mawèt. Ce lieu de sépulture était situé à l'angle des rues du Bouxthay et Lavaniste Voie[26], à l'emplacement de l'actuel Funérarium Besem[27].

Il y avait beaucoup de petites briqueteries à Vottem, au tournant du XXe siècle[28].

Première Guerre mondiale

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Le , la première confrontation de la Première Guerre mondiale entre l'armée belge et l'armée allemande avait lieu à Vottem. Des centaines de soldats belges tombèrent. Le couvent des sœurs de Vottem servait d’hospice pour des soldats blessés. Le cas est connu du soldat Joannes De Winter (1887-1977) qui était tombé dans sa propre bayonette lors de la traversée d’une haie d’aubépines (le 7 Août 1914), et ensuite soigné au couvent, où il a été fait prisonnier par l’armée allemande quelques semaines plus tard[29].

Seconde Guerre mondiale

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Vottem fut occupé le par les troupes de l'Allemagne Nazie. La plupart des habitants offraient une résistance passive à l’occupation[30] ; parmi les tombés se trouvent également deux résistants armés. Le Monument aux morts de Vottem mentionne 44 tués lors de ce conflit. Le village fût libéré le .

Après-Guerre

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Dans la deuxième partie du XXe siècle, la culture des fraises décline rapidement[11]. Le village sera incorporé dans le ville de Herstal, qui ne rêve que de constructions, béton, industries (de l'armement) et augmentation du nombre d'habitants[31]. Plutôt que d'opter pour une rénovation du centre fort délabré de Herstal, l'administration communale opte pour une stratégie de "colonies de peuplement" dans la périphérie, particulièrement à Vottem[32].

Langue wallonne

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Jusque vers le milieu du XXe siècle, les habitants de Vottem parlaient majoritairement la langue wallonne. Le wallon de Vottem, comparé au liégeois, présente quelques particularités de phonétique et de vocabulaire propres à la Hesbaye liégeoise. Il ne connaît guère la nasale -in. On dira molègn pour "moulin"[33].

Au début du XXe siècle, la littérature wallonne bénéficiait de l'apport de plusieurs linguistes de Vottem : les écrivains Arthur, Lucien[34],[35] et Oscar Colson[36] et Gaspard Marnette[37] ainsi que le dramaturge Nicolas Trokart[38]. Entre 1937 et 1950, Léon Marique, nom de plume Aimé Quernol, écrit en français dialectal teinté de wallon liégeois[39],[40],[41],[42],[43].

Au cours du XXe siècle, à cause de l'utilisation de la langue française dans l'église, les écoles et à la télévision, et à cause des nombreuses migrations, la pratique du wallon a largement disparu à Vottem. Parmi la population, le wallon avait également un statut inférieur au français. On éduquait les garçons en wallon et les filles en français. Néanmoins, en 1938, dans le journal local « Le Rouby », environ un quart des textes est écrit en wallon, pour trois quarts en français[44].

La troupe de théâtre « L'Aurore » (1938-1987) organisait régulièrement des présentations en wallon. La Bibliothèque des dialectes de Wallonie, au Musée de la Vie wallonne conserve un dossier documentaire consacré à cette troupe[45].

La procession

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Procession de Vottem en 2023

Le deuxième dimanche du mois de Juin a lieu la procession annuelle à Vottem. C'est l'une des dernières qui a encore lieu dans l'agglomération liégeoise. Avec plusieurs centaines de participants, la tradition de la procession, telle que décrite par Gaspard Marnette en 1866[46], est assez bien maintenue: "... la procession paroissiale,... On entend des étrangers de Liège dire, qu'en ville-même, on ne voit pas de si beaux ornements dans les processions..."

De 1921 à 2018, Vottem comptait un club de football, le RRC Vottem, où notamment plusieurs Standardmen ont fait leurs débuts[47].

Gymnastique

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Depuis 1930, Vottem compte le Cercle de Gymnastique « L'Aurore »[48].

Communications

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Réseau routier

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Depuis l'époque romaine, Vottem se trouve le long de routes importantes : la chaussée romaine de Tongres à Herstal, localement nommée chaussée Brunehault; la Visé-Voie de Visé vers Jemeppe, permettant un raccourci vers la Haute-Meuse, sans passer par Liège; ainsi que la Verte-Voie, le chemin de Liège à Tongres avant la construction de la Chaussée de Tongres, rectiligne. Au carrefour de la Visé-Voie et la Verte-Voie se trouvaient plusieurs petites brasseries (correspondant aux cafés actuels), d'où le nom "Neuves Brassines"[49]. Au vingtième siècle s'y ajoutaient les autoroutes et particulièrement l'échangeur de Vottem, un échangeur entre l'A3 (E40) et l'A13 (E313).

Vottem était le terminus de deux lignes de tram.

  • la ligne 720 (SNCV) Liège – Liège Sainte-Walburge - embranchement vers Vottem (1899-1961)
    •  : mise en service en traction électrique entre Liège Cardan et Vottem Vert Vinâve, section Liège Cardan - Liège Saint-Walbruge/Jean de Wilde commune avec ligne Liège - Rocourt (voir ligne 50 Liège - Rocourt); capital 87.
    •  : prolongement vers la place Saint-Lambert.
    •  : attribution de l'indice 45.
    • vers  : attribution de l'indice V.
Horaire de la ligne 720/31 pour l'été 1931
  • la ligne 820 (SNCV) GenkZutendaalBilzenRiemstBassengeHoutain-Saint-SiméonLiers – Vottem. Cette ligne était exploitée par la SNCV du Limbourg. Elle était en exploitation de 1910 à 1959. Les archives de la SNCV Limbourg contiennent de nombreuses fardes concernant la ligne 820[51]. Les fardes avec les documents se trouvent à Berchem-lez-Anvers[52] ; plus précisément concernant Vottem[53],[54]:
    • le tronçon Liers - Vottem était mis en exploitation le ,
    • durant cette période, on mentionne aussi l'exploitation d'un tram direct 467A Liège-Vottem-Houtain St. Siméon, utilisant les lignes 51 et 820,
    • le tronçon Houtain-St-Simeon - Liers - Vottem a été fermé pour le trafic des voyageurs le ,
    • ce même tronçon a été fermé également pour le trafic des marchandises, le ,
    • à Vottem, cette ligne était essentiellement en site propre; elle a été transformée en piste cyclo-pédestre; deux passages sous-rail voûtés permettant l'accès aux prairies en contrebas du village ont été préservés et sont toujours utilisés.

TEC

Chemins et sentiers

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Chemins et sentiers de Vottem (partie ouest).
Chemins et sentiers de Vottem (partie est).

Il y a sur le territoire de cette ancienne commune un total estimé de 29 kilomètres de chemins et sentiers. Parmi ceux-ci 81, d'une longueur totale de 26 km, ont été cartographiés : 14 km sont en bon état, 2 km sont difficiles (envahis par ronces et orties), 1 km est barré, 2 km au statut inconnu et 5 km supprimés (pour l'installation d'autoroute et industrie)[55],[56]. Cette densité de sentiers s’explique par le maraîchage. Le travail intensif de la terre nécessitait beaucoup de déplacements à pied; le produit était transporté par les femmes (les cotîresses) et par charrettes à bras, ajustées à la largeur des sentiers : 1,17 mètre selon l’Atlas des Voiries vicinales :

Les sentiers et chemins suivants ont été supprimés entre 1957 et 1974 : Chemin 1 (partie nord)[57], Chemin 31[57], Sentier 32 (partie nord)[58], Sentier 44 (partie sud)[59], et Sentier 56[59]. Le sentier 53 (reliant la Rue Lavaniste Voie à la Rue des Fontaines) a été expressément maintenu par décision du Conseil Communal de Vottem en date du 14 Mars 1957[59].

Réouverture du marché de Vottem en Mars 2023 après trois ans de fermeture pour cause de covid et travaux

Un marché se tient sur la place de l'église de Vottem, tous les mardis de 14h à 19 h[60].

Culture maraîchère

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Pendant longtemps, l'économie de Vottem était fortement marquée par le maraîchage, stimulé par la proximité de la ville de Liège. Dans les années 1950, la criée de Vottem structurait le maraîchage dans la périphérie nord de l’agglomération liégeoise. La superficie totale vouée à la culture maraîchère et fruitière était de 102 ha en 1929 et 28 ha en 1958: légumes, fraises, fleurs, arbres fruitiers. Si la culture des fraises a marqué l’esprit, elle n’en constituait pourtant qu’une petite partie (six hectares en tout et pour tout, bon an, mal an)[11].

Charrette de maraîcher à Vottem.

En 1958, la coopérative de la criée de Vottem comptait, outre 94 producteurs de fraises à Vottem, 21 à La Préalle, et neuf à Milmort, pour une production commercialisée totale de 37 tonnes. A la criée, les fraises étaient vendues au prix moyen de 15 FB le kilo. La production était très variable, entre 34 et 102 kilos à l’are (3-10 t/ha), dépendant des conditions météorologiques[11].

Les variétés de fraises de Vottem les plus connues sont la Merveilleuse de Vottem, la Saint-Lambert et surtout la Souvenir de Charles Machiroux[61]. On y cultivait également l'Or du Rhin et la Surprise des Halles[11]. Certaines variétés ont disparu: la Naimette, la Triomphe de Liège et la Noire de Milmort.

Témoin de cette charactéristique de Vottem est le fait que, dans les années 1930, l'équipe locale de football, le RRC Vottem, avait le surnom de « Les Maraîchers »[62]. C'est pourtant le souvenir de la production de fraises qui se perpétue, du probablement au fait que cette production a perduré un peu plus longtemps que les cultures de légumes. Cependant, le musée local est autant dédié aux fraises qu'aux autres cultures maraîchères[61]. L’étude du déclin du maraîchage à Vottem, même du produit phare qu’était la fraise, reste à faire. Le contraste est grand avec la région de Wépion, dans une position similaire au-dessus de Namur.

Depuis 2021, le Vallon du Rida à Vottem est reconnu par la Region Wallonne comme site de grand intérêt biologique[63].

Plusieurs zones boisées spontanées se sont développés à Vottem :

  • le long des autoroutes ;
  • sur des terrains abandonnés à l'intérieur du quadrilatère des rues ;
  • sur l'ancienne décharge, le long de la Chaussée Brunehault.

Arbres remarquables

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Après la démolition du Moulin Bouquette, on a planté, vers 1970, un séquoia géant (circonférence: 3,5 m en 2021) à l'endroit même du moulin[64].

Représentants politiques

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Bourgmestres de Vottem

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Un mayeur connu, au Moyen Âge

Tous les bourgmestres depuis 1795[30]

  • Olivier Florkin (1795-1800)
  • Adam Joseph Degard (1800)
  • Léonard Croisier (1800 - 1808)
  • Guillaume Clermont (1809 - 1831)
  • Gilles Joseph Collinet (1832 - 1836)
  • Jean-Louis Darimont (1836 - 1842)
  • Dieudonné Granjean (1842 - 1844)
  • Lambert Closset (1845 - 1846)
  • Jean-Joseph Piette (1847 - 1848)
  • Guillaume Clermont (1848 - 1849)
  • Jacques Malpas (1849 - 1857)
  • Henri Wathar (1857 - 1860)
  • Jean-Louis Depireux (1860 - 1867)
  • Jean-Louis Depireux (homonymie) (1867 - 1870) (Parti Libéral, ensuite Parti Catholique) [66]
  • Jean-Jacques Malpas (1870 - 1872)
  • Joseph Charlier (1872 - 1874)
  • Jacques Hendricé, Echevin ff. de Bourgmestre (1874 - 1875)
  • Libert Donnay (1875 - 1879)
  • Jacques Hendricé (1879 - 1895)
  • Arthur Malpas (1886 - 1903)
  • Gilles Gérard Echevin ff. de Bourgmestre et nommé en 1919(1904 - 1919) POB
  • Florent Boclinville (1919 - 1931)
  • Louis Pirghaye (1931 - 1964)
  • Félicien Leclercq (1964)
  • François Noppens (1965 - 1976).

Élections communales et conseillers communaux

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Évolution des résultats des élections communales à Vottem[44],[66],[67]
Année Libéraux % Sièges Socialistes % Sièges Catholiques % Sièges Communistes % Sièges Rexistes % Sièges Électeurs présents Nuls ou blancs


1864 5 4
1903 7 4
1907 6 5
1911 6 5
1920 67 % 8 33 % 3
1926 63 % 7 37 % 4
1932 55 % 7 38 % 4 8 % 0
1938 57 % 8 19 % 2 13 % 1 11 % 0
1970 2621 61 % 9 1375 32 % 4 267 6 % 0

Lors des dernières élections communales avant la fusion des communes (), la répartition des voix était de

Le PSB obtint neuf conseillers communaux (MM. Noppens, Pypops, Georges, Dehousse, Van Ham, Crème, Marcotty, Colette et Libotte) et l'UDV quatre (MM. Boulanger, Gustin, A. Collard et Oscar Croisier)[67].

D'après le site officiel de la commune de Herstal, deux vottemois siègent au Conseil Communal pour la législature 2018-2024[68]

  • Semih Berber (Vert Herstal)
  • Merlin Léonard (PTB)

Lieux de culte

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  • Église catholique Saint Étienne: datant de 1788 et néo-classique, elle comporte une tour carrée occidentale, une nef de trois travées et un chœur avec abside semi-circulaire. Brique et pierre. C'est à une restauration faite en 1966 que l'on doit l'aspect actuel de l'intérieur et la disparition du mobilier[69]. Une des cloches datait de 1838[70], elle a été confisquée par l'occupant en 1943[30].
  • Temple du Culte Antoiniste[71]
Le temple antoiniste de Vottem.
  • Chapelle du Bouxthay (en ruine)

Bâtiments et établissements

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  • Il y avait deux moulins à vent à Vottem, le Moulin Depireux et le Moulin Bouquette; leurs tours sont restées intacts jusqu'en 1970, lorsqu'elles furent détruites pour faire place à l'autoroute.
  • Le Centre pour Illégaux de Vottem (CIV) : entré en fonction en . Y sont enfermés des demandeurs d'asile déboutés et des « illégaux ». Le bâtiment, entouré d’un grillage, est composé de quatre ailes, elles-mêmes délimitées par plusieurs grilles. Les gens dorment dans des chambres de 4 personnes[72],[73].
Calvaire de Vottem en 2023
  • Le Monument aux morts de Vottem.
  • Calvaire au carrefour de la Rue E. Vandervelde (anciennement Rue Chéra) et la Rue Visé-Voie. Inauguré en 1947[74], rénové en 2023.

Vottemmois connus

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Michel frenna :(1986-) Artiste -comédien -producteur -metteur en scène . Principalement connu en France

Noyaux proches

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La Préalle, Herstal, Haren, Milmort,Tilice, Liers, Rocourt, Liège (ville) : Sainte-Walburge, Saint-Léonard, Thier-à-Liège.

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Bibliographie

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  • E. Renard, Toponymie de Vottem et de Rocour-lez-Liège, Liège, H. Vaillant-Carmanne, .

Notes et références

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  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 52.
  2. Surnom donné à l'origine par les habitants de Milmort. Deux origines possibles - « Robin », diminutif à sens péjoratif de Robert, ou bien le liég. roubin, bélier ? (Renard 1934). Georges Dehousse (Histoire de Vottem) penche pour la deuxième possibilité; lors de conflits entre villages, les Vottemmois étant connus pour se battre à coups de tête...
  3. Les ruines du Bouxhtay: le plus beau paysage de Herstal, jadis une montagne de charbon http://hachhachhh.blogspot.com/2014/01/les-ruines-du-bouxhtay-le-plus-beau.html
  4. Toponymie en wallon d'après Renard 1934.
  5. a et b Bourguignon, P., 1957. Texte explicatif de la carte des sols de la Belgique. Texte explicatif de la planchette de Liège 121E. Édité sous les auspices de l'Institut pour l'encouragement de la Recherche Scientifique dans l'Industrie et l'Agriculture (I. R. S. I. A.) http://carto1.wallonie.be/Documents/CSB/Livrets/121E.PDF
  6. A. Monjoie, Phénomènes de dissolution dans la zone Nord de Liège. 2ème Congrès International de l’Association Internationale de Géologie de l’Ingénieur, III-18, Sao Paolo, , 10 p..
  7. J. Pel, « Observations géologiques et hydrogéologiques sur le territoire de la commune de Vottem », Ann. Soc. Géol. de Belgique, t. LXXXIII,‎ , p.345-350.
  8. L. Gulinck et J.M. Graulich, « Coupe géologique de la Vallée de la Meuse en aval de Liège », Ann. Soc. Géol. de Belgique, vol. 81,‎ , p.95-101.
  9. Carte des Sols de Wallonie http://geoapps.wallonie.be/Cigale/Public/#CTX=CNSW#BBOX=234667.15834092954,236703.13116287516,151731.96753485536,152828.66764492227
  10. Service géologique de Wallonie: Types d'exploitations et risques associés http://geologie.wallonie.be/home/thematiques-sous-sol/exploitations-souterraines/carrieres-souterraines/type-dexploitation.html
  11. a b c d et e Christians, C., 1960. Problèmes de la banlieue maraîchère : la culture fraisière d'appoint à Vottem près de Liège. Bulletin de la Société belge d'Études géographiques, T. XXIX, p. 363-378
  12. Renard 1934, p. 57.
  13. Renard 1934, p. 45.
  14. sur le sens du mot collation : I. COLLATION n. f. XIIIe siècle. Emprunté du bas latin collatio, « action de conférer (une dignité, un honneur) », et aussi « comparaison de textes ». 1. DROIT CANON. Droit de conférer un bénéfice ecclésiastique. La collation des cures d'un diocèse appartenait de plein droit à l'évêque. Ex. : La présentation de cette cure appartenait à l'abbé de Cluny, et sa collation à l'évêque du lieu. Définition donnée par le Dictionnaire de l'Académie Française en ligne [1]
  15. Herstal. Un patrimoine pour une nouvelle commune, Herstal, , p.63-64.
  16. Comhaire, Ch. J., 1918. Environs de Liège – 60… et quelques promenades faciles. Bruxelles: Touring Club de Belgique. 366 p. Chapitre 67: La chaussée Brunehault: Vottem, Liers, Villers-Saint-Siméon, Paifve, Wihogne.
  17. J. Stiennon, Histoire de Liège, Toulouse, Privat, (ISBN 2-7089-4724-9), p.56.
  18. Herstal 1980, p. 66.
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