Naissance | |
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Décès |
(à 66 ans) Stuttgart |
Sépulture |
Pragfriedhof (d) |
Période d'activité |
- |
Pseudonymes |
Baumeister, Friedrich Wilhelm, Willy |
Nationalité | |
Activité | |
Formation | |
Maître |
Josef Kerschensteiner (d) |
Personnes liées |
Hermann Huber (d), Oskar Schlemmer |
Mécène | |
Conjoint |
Álvaro Aguilera (d) |
Site web |
Willi Baumeister ( à Stuttgart - à Stuttgart) est un artiste peintre et dessinateur et un décorateur de théâtre allemand. Il s'inscrit dans l'art moderne du début du XXème siècle.
Pendant sa jeunesse, Willi Baumeister étudie à l'Académie royale des Beaux-Arts de Stuttgart où il se lie d'amitié avec Oskar Schlemmer et Otto Meyer-Amden et développe une esthétique impressionniste[1]. Après son service militaire, dans les années 1910, il voyage à Paris et Amden et participe à ses premières expositions et notamment au premier Salon d'automne allemand de la Galerie Der Sturm à Berlin[2].
En 1915, il part à la guerre et revient ensuite à Stuttgart. C'est à cette époque qu'il développe ses travaux typographiques et les décors de théâtre[1]. Il publie son premier texte en français dans L'Esprit Nouveau en 1922, rencontre l'Avant-garde parisienne et se marie avec Margarete Oehm[3]. Il se rapproche de Fernand Léger, Le Corbusier, Amédée Ozenfant, Carl Einstein, Christian Zervos ou encore Roger Ginsburger et intègre différents groupes d'artistes, notamment Cercle et Carré puis Abstraction-Création[3].
En 1937, ses œuvres sont diffamées et il est exposé dans la présentation « Art dégénéré » à Munich[4]. C'est pourquoi il cache une soixantaine de tableaux en Suisse le temps de la guerre, ce qui les sauvera[5]. Les œuvres d'"Art dégénéré" de Willi Baumeister sont exposées et conservées dans de nombreux musées et les nazis s'accaparent de ses œuvres des musées.
En 1947, il publie son livre Das Unbekannte in der Kunst (L'inconnu dans l'art) qui cherche à légitimer l'art abstrait[2].
Les archives de l'artiste sont conservées par le Kunstmuseum de Stuttgart depuis 2005[6].
En 1937, elles ont été réquisitionnées par les nazis, car considérées comme de l'art "dégénéré", dans les musées où elles étaient conservées : Le Nationalgalerie Berlin Kronprinzenpalais, le Schlesischen Museum der Bildenden Künste Breslau, le Museum Folkwang Essen, le Provinzial-Museum Hannover, le Städtischen Kunsthalle Mannheim, le Städtischen Kunstsammlung Chemnitz, le Städtischen Kunst- und Gewerbemuseum Dortmund, le Kunstsammlungen der Stadt Düsseldorf, le Museum für Kunst und Heimatgeschichte Erfurt, le Kunstverein Jena, le Staatlichen Kunsthalle Karlsruhe, le Wallraf-Richartz-Museum Köln, le Städtischen Museum Frankfurt am Main, le Württembergischen Staatsgalerie Stuttgart, le Schlossmuseum Weimar et le Nassauischen Landesmuseum Wiesbaden.
Ses œuvres sont actuellement dans divers musées :