Né le à Minneapolis[1], William Albert Allard est le fils d’un immigré suédois. élevé dans une famille de musiciens[2], il étudie à la Minneapolis School of Fine Arts et à l’Université du Minnesota dans l’espoir de devenir écrivain. Il s’inscrit aux cours de journalisme de l’Université du Minnesota au bout d’une année et obtient son diplôme en 1964 avec une double spécialisation en journalisme et photographie.
À la recherche d’un travail dans le domaine du photojournalisme, Allard rencontre Robert Gilka, directeur de la photographie du National Geographic et se voit proposer un stage en juin 1964[3].
Son travail le plus remarquable réalisé au cours de ce stage est un reportage devenu emblématique sur les communautés Amish qui illustre un article intitulé « Amish Folk : Plainest of Pennsylvania’s Plain People » publié en août 1965 dans le National Geographic[3].
En 1982, Allard publie son premier livre, Vanishing Breed, un essai photographique documentant le « vieil ouest américain ». En 1989, il publie son deuxième ouvrage, une rétrospective de son œuvre intitulée The Photographic Essay.
Maître et pionnier de la photographie en couleurs, William Albert Allard est l’un des rares photographes de sa génération dont l’ensemble de l’œuvre professionnelle est en couleur[5]. Il a été le premier récipiendaire du Photo Society Photographer’s Photographer Award[6].