William J. Hughes | |
Fonctions | |
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Ambassadeur des États-Unis au Panama | |
– (2 ans, 11 mois et 6 jours) |
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Président | Bill Clinton |
Prédécesseur | Oliver P. Garza |
Successeur | Simon Ferro |
Représentant des États-Unis | |
– (20 ans) |
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Circonscription | 2e district du New Jersey |
Prédécesseur | Charles W. Sandman Jr. |
Successeur | Frank LoBiondo |
Biographie | |
Nom de naissance | William John Hughes |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Salem (New Jersey, États-Unis) |
Date de décès | (à 87 ans) |
Lieu de décès | Ocean City (New Jersey, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti démocrate |
Diplômé de | Université Rutgers |
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William John Hughes est un homme politique américain né le et mort le . Membre du Parti démocrate, il représente le New Jersey à la Chambre des représentants des États-Unis de 1975 à 1995.
Originaire de Salem, dans le New Jersey, William J. Hughes étudie à l'université Rutgers. Diplômé en 1958, il devient avocat à Ocean City puis procureur adjoint du comté de Cape May jusqu'en 1970[1]. Il est marié à Nancy Highes avec qui il a quatre enfants[2].
Après un premier échec en 1970, il se présente à nouveau à la Chambre des représentants des États-Unis en 1974[1]. Dans le sillage du scandale du Watergate, il bat le républicain sortant Charles W. Sandman Jr. dans le deuxième district du New Jersey[3],[4]. À la Chambre des représentants, il prend notamment la tête de la sous-commission sur le crime, participant à l'adoption de plusieurs lois en faveur d'un plus grand contrôle des armes à feu et contre le trafic de drogues[5]. Parmi ses principaux accomplissements, on trouve l'interdiction des fusils d'assaut, des balles anti-gilet pare-balles et, sur le plan environnemental, du déversement des déchets en mer[6].
En 1994, après vingt années au Congrès, Hughes ne se représente pas. Le républicain Frank LoBiondo, qu'il avait facilement battu deux ans plus tôt, lui succède[4]. L'année suivante, Hughes est nommé ambassadeur des États-Unis au Panama par le président Bill Clinton, où il prépare le transfert du contrôle du canal de Panama aux Panaméens[6]. Il quitte son poste en 1998[2].