Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour | |
---|---|
Distinction | |
Archives conservées par |
William Kelly Simpson ( - à New York) est un professeur d'égyptologie, d'archéologie, de littérature égyptienne ancienne et de langues afro-asiatiques américain à l'université Yale[2].
William Kelly Simpson est né à New York[3]. Après des études de bachelier et de maîtrise à l'université Yale (1947-1948)[3], il a d'abord travaillé au département égyptien du Metropolitan Museum of Art de 1948 à 1954[3]. Il participa à l'excavation de Nimroud, en Irak sous l'égide de la British School of Archaeology in Iraq[3]. Il obtint une bourse Fulbright et une bourse de recherche du Centre d'études du Moyen-Orient de l'université Harvard[4] qui lui permit de participer à des travaux de fouille de la pyramide rhomboïdale à Dahchour[3].
En 1958, il devient professeur d'égyptologie et de langues et littératures du Proche-Orient à l'université Yale. Au cours de son mandat à Yale, il a également été pendant près de vingt ans conservateur des collections de l'art égyptien et du Proche-Orient ancien au musée des Beaux-Arts de Boston, durant lequel la collection s'est considérablement enrichie[4]. Plus tard, Simpson a enseigné au département des langues et civilisations du Proche-Orient à l'université Harvard et à l'université de Pennsylvanie de même qu'à l'Institute for Advanced Study de Princeton, au Collège de France à Paris et à la fondation Calouste-Gulbenkian à Lisbonne[4].
Il fut le directeur de l'expédition menée en 1967 à Abydos, en Égypte, conjointement organisée par le musée d'archéologie et d'anthropologie de l'université de Pennsylvanie et l'université Yale[5] faisant suite aux travaux entrepris dès 1906, en Égypte, sous la direction de Eckley B. Coxe, Jr. et ceux qui eurent lieu à Mit-Rahineh (ancienne Memphis) en 1955 et 1956, sous la direction du professeur Rudolf Anthes[5]. Cette expédition, avec d'autres, fut entreprise à la demande de l'UNESCO désirant que certaines zones de Nubie, en Égypte et au Soudan, soient étudiées avant qu'elles ne soient submergées par le lac de retenue à la suite de la construction du barrage d'Assouan alors en construction[5]. Simpson fut l'un des codirecteurs des fouilles à Abydos et des missions épigraphiques à Gizeh[4]. Il fut élu à trois reprises président de l'Association internationale des égyptologues de même que président puis président du conseil de l'American School of Classical Studies à Athènes et vice-président du conseil de l'université américaine du Caire, et administrateur de l'Institut archéologique américain et du Centre de recherche américain en Égypte[3].