Wolfgang Müller von Königswinter, en fait Peter Wilhelm Karl Müller, né le à Königswinter et mort le à Neuenahr, est un médecin prussien, homme politique et poète de poésie patriotique, de chansons folkloriques populaires et de légendes.
En 1842, il poursuit ses études de médecine à Paris, où il rencontre Heinrich Heine, Franz von Dingelstedt et Georg Herwegh. Après la mort soudaine de son père, il s'installe à Düsseldorf en tant que médecin généraliste. En 1847, il épouse Emilie Schnitzler (1822–1877), une fille de Karl Eduard Schnitzler(de). Un an plus tard, il devient membre du pré-parlement de l'église Saint-Paul de Francfort. En 1853, il abandonne sa profession médicale, s'installe à Cologne et devient écrivain indépendant. En mémoire, en 1854, il dédie une série de lettres d'histoire de l'art aux artistes de Düsseldorf des 25 dernières années et de 1860 à 1866, il prend la direction de l'album d'artistes de Düsseldorf pour la maison d'édition Arnz & Comp.(de)
Une maladie du foie en 1873 le pousse à s'installer dans la ville thermale de Neuenahr, où il meurt la même année à l'âge de 57 ans. Il est enterré dans la tombe familiale de sa femme au cimetière Melaten de Cologne (HWG, entre lit. D+E).
Müller a une sœur, Wally (de son vrai nom Walburga Caroline, né le 12 septembre 1817 à Königswinter et mort le 21 juillet 1912 Kronberg im Taunus). Elle travaille à Düsseldorf comme soprano au Singverein et participe aux Fête de la musique du Bas-Rhin(de) en 1832, 1835 et 1836. Le 12 mai 1838, elle épouse le peintre Jakob Becker, avec qui elle s'installe à Francfort-sur-le-Main en 1841. En 1901, elle publie Erinnerungen aus meinem Leben.
Adolph Tidemand: Norwegisches Bauernleben.Ein Cyclus in 10 Bildern. Mit allegorischem Titel in Farbendruck, entworfen von Caspar Scheuren. Nach den Original-Cartons, zu den für die Königliche Villa „Oskarshall“, bei Christiania, ausgeführten Gemälden, lithographiert von Johann Baptist Sonderland. Mit deutschem Text von Wolfgang Müller und norwegischem Text von Andreas Munch(de). Schulte, Düsseldorf 1851; 2. Auflage 1852 (digitalisierte Ausgabe der Universitäts- und Landesbibliothek Düsseldorf).
Düsseldorfer Künstler-Album. Redigiert 1851, Leitung 1860 bis 1866.
Die Maikönigin. Eine Dorfgeschichte in Versen. 1852.
Düsseldorfer Künstler aus den letzten fünfundzwanzig Jahren. Kunstgeschichtliche Briefe. Rudolph Weigel, Leipzig 1854 (Digitalisat).
Prinz Minnewein. Ein Mittsommerabendmärchen. 1854.
Der Rattenfänger von St. Goar. Eine rheinische Kleinstädtergeschichte. 1854.
Das Rheinbuch. Landschaft, Geschichte, Sage, Volksleben. Muquardt, Brüssel 1855 (digitalisierte Ausgabe der Universitäts- und Landesbibliothek Düsseldorf).
Münchener Skizzenbuch. 1856.
Gedichte. 2 Bände. Rümpler, Hannover 1857.
Johann von Werth. Eine deutsche Reitergeschichte. 1858. (Digitalisat)
Erzählungen eines rheinischen Chronisten. 1860/61.
Joseph Joesten(de), Wolfgang Müller von Königswinter. Sein Leben und die Bedeutung seiner Werke für das deutsche Volk, Köln 1895
Joseph Joesten: Mein Herz ist am Rheine. Ein Gedenkbuch an die Errichtung des Wolfgang Müller-Denkmals zu Königswinter. Mit einer Auswahl Wolfgang Müller'scher Dichtungen, Köln: Kölnische Verlags-Anstalt 1896
Paul Luchtenberg(de), Wolfgang Müller von Königswinter (= Veröffentlichungen des Kölnischen Geschichtsvereins 21, (ISSN1430-0133)). Verlag Der Löwe Reykers, Köln 1959.
Klaus Martin Kopitz, Der Düsseldorfer Komponist Norbert Burgmüller, Kleve 1998
Heribert Rissel, Ein Rhein-Enthusiast an der Ahr. Wolfgang Müller von Königswinter. In: Jahrbuch für westdeutsche Landesgeschichte. 28, 2002, (ISSN0170-2025), S. 533–545.