Wonder of the Seas | |
Wonder of the Seas à Naples en juin 2022. | |
Type | Navire de croisière |
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Classe | Oasis |
Histoire | |
Chantier naval | Chantiers de l'Atlantique, Saint-Nazaire, France |
Quille posée | |
Lancement | |
Mise en service | |
Statut | En service |
Équipage | |
Équipage | 2 204 membres[1] |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 362,04 m |
Maître-bau | 47 m (flottaison) 66 m (maximum) |
Tirant d'eau | 9,322 m |
Déplacement | environ 60 000 t |
Port en lourd | environ 15 000 t |
Tonnage | 235 600 jb |
Propulsion |
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Puissance |
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Vitesse | 22,5 nœuds en croisière, 25,1 nœuds maximum |
Caractéristiques commerciales | |
Pont | 18 ponts[1] |
Capacité | 9 288 personnes[2] |
Carrière | |
Propriétaire | Royal Caribbean International |
Armateur | Royal Caribbean Cruises Ltd. (RCCL) |
Affréteur | Royal Caribbean Cruise Line |
Pavillon | Bahamas |
Port d'attache | Nassau Shanghai |
Indicatif | C6EY2 [3] |
MMSI | 311001033 |
IMO | 9838345 |
Coût | + 1 milliard € |
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Le Wonder of the Seas est un navire de croisière de la compagnie Royal Caribbean Cruise Line, construit aux Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire entre et .
Légèrement plus grand et gros que ses sister-ships Symphony of the Seas et Harmony of the Seas, il est au début 2022 le plus gros paquebot au monde. Il est dépassé par l'Icon of the Seas en janvier 2024. Le Wonder of the Seas propose également des nouveautés par rapport à ses prédécesseurs de la classe Oasis, à commencer par l'architecture de certains ponts.
La commande de cette cinquième unité de la série est confirmée en , deux semaines après la livraison de l’Harmony of the Seas. Le navire est prévu pour le début d'année 2022. Ce navire devrait comporter quelques évolutions par rapport aux quatre précédents. Le navire effectuera des croisières en Asie en 2022 au départ du port de Shanghai.
La première tôle est découpée le en présence de l'armateur. Le premier bloc préfabriqué est posé le . En , plus de la moitié de la coque est assemblée. La coque du Wonder of the Seas est mise à l'eau pour la première fois le . La propulsion n'étant pas en service, le navire est déplacé par sept remorqueurs pour passer de la forme B à la forme C[4].
La livraison du navire, initialement prévue au printemps 2021, est repoussée au début de l'année 2022 à la demande de l'armateur, dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
Il réalise sa première sortie en mer le 20 août 2021 vers 16 h[5]. Dans la soirée du , un incendie se déclare dans une armoire électrique du navire, mais il est rapidement maîtrisé par les pompiers à l'aide des extincteurs à bord[6].
Le Wonder of the Seas quitte Saint-Nazaire le 5 novembre 2021 pour rejoindre provisoirement la Méditerranée, et le port de Marseille, pour recevoir des dernières finitions. Il effectue ensuite sa saison inaugurale en Asie à partir de 2022. Son port d'attache est Shanghai.
Le navire comporte plusieurs nouveautés par rapport aux quatre précédents navires de la classe Oasis[7]. La principale différence du Wonder of the Seas par rapport aux précédents navires de la classe Oasis se situe sur l'architecture des ponts supérieurs, notamment au niveau des cheminées, où le design des ponts a été modifié. L'Aquathéâtre a également été modifié avec l'ajout d'une grande arche située à l'extrême arrière du navire.
Le paquebot comporte 2 867 cabines dont près de 1 800 avec vue sur mer. Quarante-six cabines sont adaptées aux personnes à mobilité réduite (PMR).
La suite royale fait 142 m2.
Ce navire est constitué de 525 000 m2 de tôle d'acier, 5 000 km de fil électrique, 90 000 m2 de moquette[réf. souhaitée].
En tant que plus grand navire de croisière, le Wonder of the Seas porte la symbolique de l'impact environnemental de ce type de bateau.
À ce titre, le 14 juin 2022, le Wonder of the Seas a été bloqué à son arrivée au port de Marseille par des militants écologistes de Extinction Rebellion et du collectif Stop croisières[8]. En utilisant des canoës, ils ont empêché le navire d'accoster et ont dénoncé la pollution subie par les citoyens ainsi que la destruction des écosystèmes qu'il engendre[9].
Cette action revendiquait "ne plus voir le Wonder of the Seas dans la rade de Marseille" et exigeait des "actions concrètes face à cette industrie des croisières"[10].