Constructeur | Yakovlev | |
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Rôle | Chasseur/intercepteur | |
Statut | Annulé | |
Premier vol | ||
Équipage | ||
1 | ||
Motorisation | ||
Moteur | Klimov VK-1 | |
Nombre | 1 | |
Type | Turboréacteur | |
Poussée unitaire | 26,5 | |
Dimensions | ||
Envergure | 8,01 m | |
Longueur | 11,12 m | |
Surface alaire | 16 m2 | |
Masses | ||
À vide | 3 085 kg | |
Maximale | 4 155 kg | |
Performances | ||
Vitesse maximale | 1 120 km/h | |
Plafond | 16 050 m | |
Vitesse ascensionnelle | 68 m/min | |
Rayon d'action | 850 km | |
Charge alaire | 260 kg/m2 | |
Rapport poussée/poids | 0,65 | |
Armement | ||
Interne | 2× canons Nudelman-Rikhter NR-23 de 23 mm, 80 coups/canon | |
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Yakovlev Yak-50 était un avion expérimental à turboréacteur et un intercepteur conçu en 1948 par l'OKB Yakovlev en URSS. L'avion reprenait des éléments du Yakovlev Yak-30, avec un moteur plus puissant et une flèche d'aile plus prononcée. Le Yak-50 est notoire comme le premier modèle Yakovlev doté d'un train d'atterrissage velosipednoye (bicyclette), une caractéristique reprise dans les conceptions ultérieures de Yakovlev. La désignation Yak-50 fut réutilisée plus tard pour un avion d'aérobatique à hélice[1].
En février 1949, le Sovmin chargea l'OKB Yakovlev de développer un intercepteur léger équipé d'un radar tout-temps et d'atteindre Mach 0.97 à 4 000 m. Le Yak-50 utilisait le moteur Klimov VK-1, inspiré du Rolls-Royce Nene britannique, également présent sur les MiG-15 et MiG-17. En réponse, d'autres bureaux produisirent aussi des prototypes, dont le Lavotchkine La-200, le MiG I-320 (ru) et le Sukhoi Su-15[2].
Le Yak-50 vola pour la première fois le 15 juillet 1949, atteignant Mach 1.03 lors d'un piqué. Finalement, le Yak-50 ne fut pas retenu ; le MiG-17 amélioré fut adopté. Toutefois, le train velosipednoye fut réutilisé sur les Yakovlev Yak-25 et Yak-28, démontrant son efficacité.
Le Yak-50 n'a jamais reçu de nom ASCC ni de code USAF.