Naissance |
Shanghai, Chine |
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Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | français |
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Genres |
Ying Chen (en chinois : 应晨 ; pinyin : ) est une écrivaine sino-canadienne née à Shanghai en 1961.
Ying Chen grandit à Shanghai où elle poursuit ses études universitaires jusqu'à l'obtention de sa licence-ès-lettres françaises de l'université Fudan. Outre le dialecte de sa région et le mandarin, elle apprend le russe, l'italien, l'anglais et le français. En 1989, elle vient étudier au département de langue française de l'université McGill. Elle réside un temps à Magog et, depuis 2003, réside à Vancouver. Elle est mère de deux enfants.
Pour tromper la nostalgie de sa Chine natale, elle se met à l'écriture jusqu'à y consacrer douze heures par jour. Lorsqu'elle commence ses journées, elle se laisse bercer par la musicalité des textes de Marcel Proust qu'elle lit à haute voix.
Son premier roman La Mémoire de l'eau (1992) relate l'histoire de la Chine contemporaine à travers les yeux de femmes de plusieurs générations. Son second, Lettres chinoises (1993), a pour sujet la correspondance d'un jeune immigrant à sa fiancée restée en Chine, et témoigne du choc des cultures, du déracinement et de l'impossibilité de l'amour.
Sept ans après l'arrivée de Ying Chen au Québec, la parution de L'Ingratitude (1995) est chaleureusement accueillie par la critique et lui vaut le prix Québec-Paris, le Prix des libraires du Québec et le Grand prix des lectrices de Elle Québec. Pour souligner son émergence dans le monde littéraire, le journal La Presse la nomme "Personnalité de la semaine" du . Dans ce roman, l'auteur aborde les rapports mère-fille dans ce qu'ils peuvent avoir de plus cruellement destructeurs.
Dans Immobile (1998), qui a la saveur d'un conte de fées, le temps est le sujet du roman qui porte sur la mémoire. Un enfant à ma porte (2008) raconte les déboires d'une mauvaise mère.
Selon Élisabeth Benoît, du journal La Presse : « Cette romancière est une ensorceleuse. »