Étiqueté par le sobriquet bien réducteur et inexact de « Rachmaninoff anglais » – alors même que Bowen était connu du tout Londres avant que le Russe n'y soit joué, Henry Wood déclara que Bowen n’avait jamais eu la place de compositeur qu’il méritait[2] et en effet il fut virtuellement écarté du devant de la scène après la première guerre en raison de l'idiome post-romantique de son langage, position qu'il partage avec nombre de compositeurs, tels Holbrooke ou Korngold pour n'en citer que deux.
Les œuvres, en partie restées inédites et dont on compte plus de 160 numéros, sont aujourd'hui redécouvertes et publiées, notamment par les efforts de la York Bowen Society. Bowen mérite une reconnaissance pour une œuvre plus que personnelle, parsemée de chefs-d'œuvre à la maîtrise parfaite, notamment pour sa musique pour piano, dont il est l'un des représentants les plus remarquables.
York Bowen est né à Crouch Hill dans la banlieue nord de Londres. Il est le troisième fils d'un riche distillateur de whisky. L'enfant passe une jeunesse aisée et privilégiée. C'est sa mère, musicienne, qui commence à lui apprendre les rudiments, puis le garçon est inscrit successivement dans différentes institutions musicales : au North Metropolitan College of Music (que dirigeait le père de son ami Benjamin Dale), puis il étudie le piano avec Alfred Izard au Conservatoire de Blackheath. Enfant prodige, dès huit ans, il est capable d'interpréter un concerto pour piano de Dussek.
Pour la composition, Bowen suit les cours de Frederick Corder. Élève lui-même de Ferdinand Hiller Corder a formé une ribambelle de compositeurs anglais de talent : Granville Bantock, Joseph Holbrooke, Alan Bush, Arnold Bax, Eric Coates ou Benjamin Dale. Il complète sa formation en jouant de l'orgue et surtout de l'alto et du cor pour lesquels en tant que compositeur il écrit au cours de sa carrière des œuvres importantes. À l'alto, Bowen est aussi à l'aise qu'au piano, pouvant interpréter un arrangement de la Sonate pour cor op. 17 de Beethovenavec un excellent contrôle[3]. Ses collègues sont les futurs compositeurs Arnold Bax, Montague Phillips ou l'altisteLionel Tertis (1876–1975), avec qui il joue dans l'orchestre du Queen’s Hall sous la baguette de Henry Wood. Tertis lancé dans un mouvement de promotion moderne, lui commande toujours plus de concertos ou de sonates dévolus à l'instrument. Avec Arnold Bax et Benjamin Dale, Bowen est le premier compositeur à augmenter le répertoire de l'instrument moderne. Un autre de ses amis, élève de Corder à l'Académie, est Benjamin Dale (1885–1943). Monica Watson, écrit que les deux compères étaient inséparables et passaient « de nombreuses heures ensemble à l’opéra [...] écoutant du Wagner, si émus qu’ils marchaient ensuite (pendant des heures) ensemble dans les rues[4]. » Dale après la Grande-Guerre obtient un poste de professeur d'harmonie à l'Académie et en fut directeur en 1936.
En 1903, York Bowen remporte un prix de composition (le Charles Lucas Prize) avec un poème symphonique, The Lament of Tasso, donné sous la baguette de Henry Wood en septembre, l'année précédente. Pendant les dix premières années du siècle, il compose trois concertos pour piano qu'il interprète, à dix-neuf ans aux Proms de Londres, sous la direction de Hans Richter (1er en 1904 et 3e en ) et Henry Wood (2e au Queen’s Hall). Il décroche aussi le prix Hine et Dove toujours pour la composition et les prix Heathcote Long, Sterndale Bennett et Walter Macfarren pour le piano. Après avoir écouté son premier concerto pour piano, Camille Saint-Saëns voit en Bowen « le plus remarquable des jeunes compositeurs britanniques[4] », opinion partagée par nombre de ses contemporains. Il compose ses deux premières symphonies et de multiples pièces pour piano, de musique de chambre notamment avec alto, pour Lionel Tertis.
En 1906, il reçoit une ovation pour sa Symphonic Fantasia et même Richter, le chef d'orchestre, applaudit avec le public.
En 1909 à vingt-cinq ans, il est nommé professeur de piano à la Royal Academy of Music où il effectuera toute sa carrière d'enseignant. Son temps outre les cours, est mobilisé par la participation aux jury des concours.
Avant la première Guerre, en tant qu'interprète, il est considéré comme l'un des plus brillants pianistes concertistes depuis Anton Rubinstein (qui a donné des concerts dans les années 1880 et 1890 en Angleterre). Son répertoire témoigne des capacités extraordinaires de l'interprète. S'il défend les compositeurs anglais tels Alexander Mackenzie, Paul Corder – le fils de Frederick –, des sonates de McEwen et de son ami Benjamin Dale, il interprète la sonate de Glazounov, celle en si mineur de Chopin et le premier Concerto de Tchaïkovski plusieurs fois. Il participe à la création de quelques œuvres majeures, telle en 1907 la première en Angleterre du concerto pour trois pianos (Kv. 242) de Mozart, aux côtés de Henry Wood et Frédéric Kiddle. Il est très demandé comme pianiste pour accompagner ou participer à des ensembles de musique de chambre, par exemple avec Joseph Szigeti, Michael Zacharewitsch (1879–1953) ou Efrem Zimbalist. Cette fréquentation des virtuoses en retour nourrit son œuvre et il écrit des pages dédiées à Carl Dolmetsch, Léon Goossens, Beatrice Harrison, Pauline Juler ou Gareth Morris.
En février 1912, sa deuxième Symphonie est donnée au Queen's Hall sous la baguette de Landon Ronald.
Il se marie en avril 1912 avec la fille d'un pasteur, la chanteuse Sylvia Dalton. Le couple n'aura qu'un fils unique, Philip, né l'année suivante.
Pendant la Grande Guerre, il s'enrôle au sein des Scots Guards où il est corniste jusqu'en 1916 : il est réformé après une pneumonie contractée en France.
Après guerre, le climat musical changeant, l'élan du succès est perdu pour le compositeur doté d'un caractère modeste. Mais il reste un interprète toujours applaudi. En tant que soliste, York Bowen a été le premier pianiste à enregistrer le Concerto pour piano no 4 de Beethoven en 1925, avec ses propres cadences[5]. Il laisse d'autres œuvres au disque, dont quatre de ses propres pièces.
Quand son temps n'est pas pris par ses activités pédagogiques, en tant qu'interprète, il crée des œuvres majeures : en 1928 il tient la partie de soliste de la Sinfonia Concertante de William Walton[5]. À son répertoire figurait aussi la Sonate en sol mineur op. 22 de Nikolaï Medtner (1880–1951). Bien que Medtner vive au nord de Londres pendant ses dernières années, les deux hommes semblent ne s'être jamais rencontrés.
Bowen se produit à la fin des années 1930, en duo de piano avec un de ses collègues, le jeune professeur de la Royal Academy of Music, Harry Isaacs qui rencontre un grand succès. Lorsque Isaacs, après guerre, fonde un trio, il lui commande une œuvre, le Trio en mi mineur, op. 118.
Bowen impressionne l'excentrique Kaikhosru Sorabji (1892–1988), compositeur et critique, qui juge dans son livre Mi Contra Fa, son quatrième Concerto (1929, mais créé seulement en 1937), comme la plus grande partition pour piano et orchestre jamais écrite par un Anglais. Du point de vue pianistique, il le considère comme le seul grand maître anglais de l'instrument, notamment pour ses 24 Préludes op. 102 :
« Cette œuvre est la plus belle musique anglaise de piano écrite à notre époque [...]. Avec York Bowen nous sommes dans la grande tradition de l'écriture de piano, la tradition à laquelle appartiennent des hommes tels que Ravel, Rachmaninov et Medtner, mis à part leur individualité et leurs idiomes différents. York Bowen est le maître de tous les genres d'écriture pour le piano. Grand artiste qu'il est, il n'utilise pas les extrémités de pacotille et la vacuité du virtuose, mais il résulte une puissance incandescente et riche expression, une belle pensée musicale, très intéressante et personnelle. [Sa musique est d'une] inépuisable invention pianistique, d'une subtilité et d'un raffinement harmonique, fascinant et imaginatif, d'une substance musicale élevée et distinguée, d'une perfection et d'une finesse de jugement équilibré. Tout est combiné pour produire une expérience esthétique rare et délicieuse [...] York Bowen est, à l'heure actuelle, l'unique compositeur anglais dont les œuvres peuvent à juste titre, être considérées comme celles d'un grand maître de l'instrument, comme Rachmaninov l'était ou Medtner l'est[6]. »
En 1959, il prend sa retraite et meurt brutalement le en faisant ses courses.
La York Bowen Society associée à la Royal Academy of Music ont fondé un prix York Bowen en son honneur.
K. S. Sorabji, Passeggiata Veneziana (sopra la Barcarola di Offenbach)[7] pour piano, KSS77 (1955–56) : « to Mr York Bowen, a trifling tribute of respect and admiration ».
La dette la plus importante pour les caractéristiques stylistiques sont Richard Strauss et plus tard Debussy. S'il voue une admiration sans borne aux Français Debussy et Ravel, il rejette fermement Stravinsky.
Le catalogue d'opus de York Bowen est composé de 160 numéros et d'un certain nombre de pièces sans numéro, œuvres pédagogiques, ou restées en manuscrits. Il écrit pour le piano de l'enfantine aux redoutables exercices d'études, extrêmement exigeants pour des pianistes confirmés et des sonates – six, composées tout au long de sa carrière entre 1900 et 1961 – préludes ou danses. En musique de chambre, il exploite sa connaissance de tous les instruments qu'il joue (piano, alto, cor) pour des œuvres dans toutes sortes de combinaisons du duo, jusqu'au quintette en passant par le quatuor à cordes. Il compose quatre concertos pour piano et quatre symphonies (dont la dernière est perdue). Quant à la musique vocale, il compose des mélodies accompagnées en général du piano, mais aussi d'instruments en formation chambriste et quelques pièces sacrées.
Bowen a établi l'édition d'œuvres de la littérature pour piano : le piano de Mozart, entre 1931 et 1932 et une édition Chopin, comprenant Nocturnes, Préludes, Valses, Ballades et Scherzos entre 1948 et 1950.
Sonate no 1 en si mineur, opus 6 (pub. privée 1902 Dinham Blythe & Co) Dédiée à Claude Gascoigne. Gascoigne est un de ses camarades de la Royal Academy et ils jouent ensemble à deux pianos.
I. Allegro con fuoco
II. Larghetto
III. Tempo di Minuetto
IV. Allegro con brio (con bravura)
Stray fancies [Stray Thoughts], quatre petites pièces, opus 8 (pub. 1915 Joseph William) Dédié à son élève Miss Elsie Trevor.
Miniature Suite en ut majeur, opus 14 ( - pub. 1919 Anglo-French Music Company) Il y a en initiales, trois dédicaces différentes pour chaque pièce. Respectivement : à B.J.Dale. 1904 ; à D.B. 1904 ; à H.B. 1904.
I. Humoresque. Allegro deciso
II. Nocturne. Andante cantabile
III. Scherzo. (Finale) Presto
Nocturne (1904)
Trois pièces opus 19
I. Nocturne en mi bémol majeur (1906)
II. A Whim (c. 1920)
III. Humoresque
Trois pièces, opus 20 (I./II. c. 1908 1913 et 1920 - pub. Stainer & Bell)
A posteriori, le compositeur dédie à son épouse la seconde pièce lors de sa publication en 1913, un an après leur mariage.
Polonaise en fa dièse majeur, opus 26 no 2 ( - pub. 1907 Londres, Charles Avison, rééd. 1923) Dédié à Tobias Matthay.
Ballade no 1 en ré mineur, opus 29 (pub. 1919 Oxford University Press)
Suite no 2, opus 30 (c. 1919 - pub. Oxford University Press)
I. Prelude
II. Intermezzo
III. Barcarolle
IV. (Finale) A Romp
Sonatine, opus 31
Études de concert no 2 en fa majeur, opus 32 (c. 1920)
Courte Sonate, Sonate pour piano no 4 en ut dièse mineur, opus 35 no 1 (1913 - pub. 1922 Swan & Company, réed. 1996 Weinberger) Dédicace : « À ma femme et mon fils ».
I. Andante con moto
II. Lento espressivo
III. Finale. Presto scherzando
Romance no 1 en sol bémol majeur, opus 35 no 2 (janvier 1913) Dédicace : « À ma femme ».
Intermezzo en mi bémol majeur « Zazra » (pub. 1920 Boosey & Hawkes)
Those Children!, 5 Impressions, opus 55 (pub. Swan & Company, rééd. Josef Weinberger)
Fragments from Hans Andersen, Suite pour piano, Partie 1, opus 58 (pub. Swan & Company, rééd. Josef Weinberger)
Fragments from Hans Andersen, Suite pour piano, Partie 2, opus 59 (pub. Swan & Company, rééd. Josef Weinberger)
Fragments from Hans Andersen, Suite pour piano, Partie 3, opus 61 (pub. Swan & Company, rééd. Josef Weinberger)
Variations and Fugue on an Unoriginal Theme en ut majeur, opus 62
Mood phases, Livre II, opus 66 (pub. 1921 Oxford University Press)
Sonate pour piano no 5 en fa mineur, opus 72 (pub. 1923 Swan & Company, réd. 1996 Londres, Josef Weinberger) Dédié à W. Bowker Andrews. Création à Londres, en par le compositeur.
I Moderato – Allegro moderato
II. Andante simplice
III. Finale. Allegro con fuoco
The Way to Polden. An Ambling Tune, opus 76 (pub. 1925 Swan & Company - Réed. 1996 Londres, Josef Weinberger) Dédié à Philips Reeves
I. Ripples, Une petite esquisse, fa majeur. Allegro e leggioro
II. Shadows, Prelude, ré majeur
Prelude en sol mineur
Vingt-quatre préludes dans tous les tons majeurs et mineurs, opus 102 (c.1938 - pub. 1950 Chester Music, réed. 1997 Londres, Josef Weinberger) Dédié à Kaikhosru Shapurji Sorabji, 1950.
Trois Novelettes, opus 124 (pub. 1949) Dédié à Marion Keyte-Perry.
Siciliano et Toccatina en fa majeur et la mineur, opus 128 (1948 - pub. 1951 Joseph Williams) Dédié à son élève Monica Watson pour son 21e anniversaire. Bowen écrit un peu en avance, l'anniversaire étant en . Création par Monica Watson.
Fantasia en sol mineur, opus 132 (1948)
Deux Intermezzi, opus 141 ( - pub. 1998 Londres, Josef Weinberger)
Toccata, opus 155 ( - pub. 1996 Londres, Josef Weinberger) Création radiophonique le pour la BBC, par le compositeur. Création publique le .
Cette troisième grande toccata de Bowen (après les opus de 1901 et 1920) est restée à l'état de manuscrit jusqu'à ce que Stephen Hough en établisse la sienne. Elle est d'une redoutable difficulté technique. C'est l'œuvre qui valut son surnom de Rachmaninov anglais au compositeur.
Partita, opus 156 (1960 - pub. Oxford University Press)
Sonate pour piano no 6 en si bémol mineur, opus 160 ( - pub. 1997 Londres, Josef Weinberger) Dernier opus du catalogue de York Bowen.
I. Moderato e serioso – Allegro risoluto e con fuoco
II. Intermezzo. Poco lento e tranquillo
III. Finale alla toccata. Allegro molto e con spirito
Les pièces pédagogiques de York Bowen se fondent souvent sur les problématiques que son maître, Tobias Matthay avait lui-même exposées dans ses ouvrages ou dans ses cours.
Airs and graces (c.1922)
I. A stately measure
II. Valsette
III. A sad thought
IV. A dance tune
Twelve Easy Impromptus, opus 99 (1936 [Album for the Young], fin des années 1940 sous le titre connu - rééd. Josef Weinberger)
Étude en fa-dièse majeur d'après si j'étais un oiseau de Henselt
Sonate pour alto et piano no 1 en ut mineur, opus 18 (1905 - pub. 1907 Schott) Dédiée à Lionel Tertis. Création Londres, le par le dédicataire et le compositeur.
I. Allegro moderato
II. Poco lento e cantabile
III. Finale. Presto
Sonate pour alto et piano no 2 en fa majeur, opus 22 (1906 - pub. 1911 Schott) Dédiée à Lionel Tertis. Création par le dédicataire et le compositeur.
Cobbett considère ces deux sonates pour alto comme les plus marquantes jamais composée pour l'instrument.
I. Allegro assai e semplice
II. Grave
III. Finale. Allegro giocoso
Mélodie pour la corde de sol pour violon (ou alto) et piano en sol-bémol majeur, opus 47 (1917 - pub. 1923 Swan & Co) Dédié à Lionel Tertis
La pièce en un mouvement, est notée Andante tranquillo
Mélodie pour la corde d’ut pour alto et piano en fa majeur, opus 51 no 2 (1918 - pub. 1923 Swan & Co) Dédié à Lionel Tertis
Phantasy pour alto et piano en fa majeur, opus 54 () Création Londres, par Lionel Tertis et Samuel Liddle (en remplacement du compositeur, malade). L'œuvre a remporté le prix Cobbett de composition l'année-même, en 1918.
Two Duets pour deux altos (1920)
Rhapsody en sol mineur pour alto et piano, opus 149 (1955) Dédiée à Maurice Loban
Sonate pour hautbois et piano, « opus 85 » (1927 - pub. 1944 Chester Music) Dédiée à Léon Goossens (1897–1988) pour qui le jeune Britten écrit sa Phantasy Quartet (1932) et Vaughan Williams son Concerto (1944). Création à New York, le par Léon Goossens et son frère Eugène Goossens au piano. La première anglaise n'est donnée que le toujours par Léon Goossens accompagné par Kathleen Markwell.
Trios avec trompette
Andante et Allegro pour deux trompettes et piano (pub. Emerson Edition)
Trios
Phantasie Trio pour violon, violoncelle (ou alto) et piano, opus 24 (1907)
En 1914, Bowen écrit une partie alternative pour l'alto en remplacement du violoncelle et renomme l'œuvre en Trio en un mouvement. Nouvelle version créé par Meltzer, Tertis et le compositeur.
Poem pour alto, harpe et orgue, en sol-bémol majeur (1912 - pub. 2009 Josef Weinberger)
Rhapsody Trio pour violon, violoncelle et piano en la mineur, opus 80 (1925–) Création le avec May et Beatrice Harrison aux cordes et le compositeur au piano. Le duo Harrison, qui était réputé pour leurs interprétations du Double de Brahms, ont commandé le Double Concerto de Delius.
Un seul mouvement décomposé en : Molto sostenuto (quasi lento – Allegro vivace – Largamente – Allegro vivace – Tempo primo (quasi lento).
Trio en trois mouvements en mi mineur pour violon, violoncelle et piano, opus 118 () Commande de Harry Issacs, son collègue avec qui il joue en duo et qui après guerre fonde un trio avec piano. Création à Londres, le .
I. Grave – Allegro risoluto
II. Adagio – Poco lento
III. Finale. Quasi presto, alla tarantella
Ballade pour hautbois, cor et piano, opus 133 (pub. De Wolfe)
Quatuor à cordes no 2 en ré mineur, opus 41 (c.1918 - pub. 1922 Londres, Stainer & Bell)
I. Allegro assai
II. Poco lento
III. Finale. Presto
Quatuor à cordes no 3 en sol majeur, opus 46 (1919)
Fantasia (Fantasie Quartet) en mi mineur pour quatre altos, opus 41 no 1 (1907 - pub. 1922 Londres, Stainer & Bell) Écrite à la demande de Lionel Tertis pour ses étudiants. Création par Tertis, Eric Coates, James Lockier et Raymond Jeremy.
Quintettes
Miniature Suite pour flûte, hautbois, deux clarinettes et basson (pub. De Wolfe)
Quintette pour cor et quatuor à cordes en ut mineur, opus 85 () Création à Kensington, par Audrey Brain et le Quatuor Virtuoso et repris à Londres en juin 1928 dans un programme avec Bax et McEwen.
I. Moderato serioso – Tempo desiso
II. Andante espresivo
III. Finale. Allegro molto e ritmico
Phantasie-Quintet pour clarinette basse et quatuor à cordes en ré mineur, opus 93 (1932 - pub. De Wolfe)
Septuor
Septuor pour clarinette, cor, quatuor à cordes et piano (1906 ou 1907 - l’œuvre est perdue)
Ouverture de concert en sol mineur, opus 15 (1903-04) Création à Bournemouth en .
Symphonic Fantasia, un poème symphonique en fa majeur, opus 16 (1905) Création par le London Symphonic Orchestra.
I. Lento (ma non troppo)
II. Allegro molto
III. Molto meno mosso (moderato) – Appassionato – Lento espressivo
IV. Allegro grazioso
V. Allegro spirito
VI.Più mosso
Symphonie no 2 en mi mineur, opus 31 (1909–1911) Création à Londres, le sous la direction de Landon Ronald.
Suite, opus 57 (1920 - pub. Chappell)
I. Festive prelude
II. Midsummer Night (Nocturne)
III. Dance-Phantasy
Eventide, Poème orchestral, opus 69 (1922)
Festal Overture en ré majeur, opus 89 (1929)
Somerset Suite (1940)
Suite Symphonique (1942)
Fantasy Overture on "Tom Bowling", opus 115 (1945 - pub. De Wolfe)
Arabesque pour timpani et orchestre à cordes (1949 - pub. Chester Music)
Symphonie no 3 en mi mineur, opus 137 (1951 - perdue) Création pour la radio en 1951 par la l'orchestre de la BBC, sous la direction de Maurice Miles.
Tous les matériels pour l'orchestre ont été détruits avec la partition originale, lors d'une crue ayant touché les locaux de l'éditeur londonien De Wolfe. Il reste des interprétations pour la radio par divers chefs : Ian Whyte, Vilem Tausky et Charles Groves.
Pierrette: A Graceful Dance, « opus 140 » (1938 - pub. Boosey & Hawkes)
Trois pièces pour orchestre à cordes et harpe ad lib., opus 140 (c. 1951 - De Wolfe perdue)
Miniature Suite pour orchestre d'école (c. 1960)
Symphonie no 4 en sol majeur (1961 - inachevée)[8]
Concerto pour piano et orchestre no 1 en mi-bémol majeur, opus 11 (1903) Création en 1903 par le compositeur et dirigé par Mackenzie
Concerto pour piano et orchestre no 2 « Concertstück » en ré mineur, opus 17 (1905) Création à Bournemouth en 1905.
I. Moderato – Allegro deciso – Meno mosso – Allegro con spirituo
II. Lento espressivo – Maestoso e appassionato
III. Allegro – Allegro assai – Allegro deciso ‑ Allegro assai
Fantaisie (Concerto) pour piano et orchestre no 3 en sol mineur, opus 23 (1907) Dédicace : « to the Worshipful Company of Musicians ». Création, par le compositeur au piano.
I. Moderato – Allegro con spirito – Tempo I – Poco maestoso
II. Andante grazioso – più lento – Allegro – Molto maestoso
III. Allegro con fuoco – Animato
Concerto pour piano et orchestre no 4 en la mineur, opus 88 (1929) Création, le par le compositeur au piano et l'orchestre de la BBC dirigé par Adrian Boult pour une diffusion radiophonique.
Bowen considérait cette œuvre comme la meilleure qu'il eut écrite pour le genre.
Jig pour deux pianos et orchestre (perdu)
Cordes
Concerto pour alto et orchestre en ut mineur, opus 25 (1906–1907) Dédiée à Lionel Tertis. Création au Wigmore Hall de Londres, le par le dédicataire et sous la direction de Landon Ronald.
I. Allegro assai
II. Andante cantabile
III. Allegro scherzando
Concerto pour violon et orchestre en mi mineur, opus 33 (1913)
Rhapsody pour violoncelle et orchestre en ré majeur, opus 74 (c. 1924)
Vents
Concerto pour cor, orchestre à cordes et Timbales, opus 150 (1955 - pub. De Wolfe)
I. Allegro non troppo – poco tranquillo
II. Poco Lento e Serioso
III. Finale. Allegro molto, con spirito
Sinfonietta concertante pour cuivre et orchestre (1957)
Sonate pour flûte et piano op. 120, Sonate pour hautbois et piano op. 85, Sonate pour clarinette et piano op. 109, Sonate pour cor et piano op. 101 – Ensemble Endymion (Dutton)
Quintette en ut mineur op. , Rhapsody Trio, Trio en trois mouvements – Ensemble Endymion (2001 - Dutton)
Orchestre/Concertos
Symphonies nos 1 op. 4 et 2, op. 31 - Dir. Davis (2010 - Chandos)
Concerto pour cor, cordes et Timbales, op. 150 – David Pyatt (cor), London Philharmonic Orchestra, Dir. Nicholas Braithwaite (Lyrita)
Concerto pour alto et orchestre, op. 25 – Lawrence Power (alto), BBC Scottish Symphony Orchestra, Dir. Martyn Brabbins (Hyperion)
↑Toutes les références consultées parlent de Crouch Hill (51°34′27″N 0°7′17″W) et une seule, de Crouch End (51°34′ 47″ N 0° 07′ 25″). Crouch Hill(en) précise même : It is not to be confused with Crouch End Hill which runs between Crouch End and Hornsey Rise.
↑K. S. Sorabji, Mi Contra Fa: The immoralisings of a Machivellian musician, 1947 Porcupine Press, p. 235-239. Cité par le pianiste Stephen Hough. Reproduction de la couverture et de quelques pages.