Zhang Zhizhong 張治中 | ||
Naissance | Chaohu, Anhui, (empire de Chine) |
|
---|---|---|
Décès | (à 73 ans) Pékin |
|
Origine | Chine | |
Allégeance | République de Chine République populaire de Chine |
|
Grade | Général de seconde classe | |
Années de service | 1928 – 1939 | |
Commandement | 5e armée 9e groupe armé |
|
Conflits | Guerre de Shanghai (1932) Bataille de Shanghai (1937) Bataille de Changsha (1939) |
|
Autres fonctions | Vice-président du Comité révolutionnaire du Kuomintang | |
modifier |
Zhang Zhizhong ((zh)) ( - ) était un général de l'Armée nationale révolutionnaire de la République de Chine. Il est né à Chaohu, dans la province du Anhui. Il intègre l'académie militaire de Baoding dont il sort diplômé en 1916. Il sert d'abord les armées des seigneurs de guerre locaux dans les provinces de Yunnan et Guangxi avant de succomber à l'appel du leader nationaliste Sun Yat-sen. Il déménage donc à Guangzhou et devient instructeur à l'Académie de Huangpu. Il participe à l'expédition du Nord et après l'établissement par les nationalistes d'un nouveau gouvernement républicain, il devient commandant de l'Académie centrale militaire. Il rejoint la campagne du généralissime Tchang Kaï-chek contre Yan Xishan et Feng Yuxiang, et dirige la 5e armée au cours de la bataille de Shanghai contre le Japon en 1932. Plus tard, il prend la tête du 9e groupe armé (第九集團軍), avec lequel il supervise la défense de Shanghai contre le Japon en 1937. Zhang est généralement considéré comme l'un des plus proches confidents de Tchang Kaï-chek, mais un historien le considère comme une taupe agissant au service des communistes chinois[1].
Après la Seconde guerre sino-japonaise, Zhang est nommé gouverneur du Hunan et est responsable du Grand incendie de Changsha de 1938. Il ordonne de raser des bâtiments en prévision de l'attaque japonaise, mais n'y arrive pas assez rapidement. Il est alors démis de ses fonctions et plusieurs responsables sont exécutés. En 1940, il devient le directeur politique du conseil national militaire.
En 1949, Zhang choisit de rejoindre le continent alors que Tchang Kaï-chek et ses dernières forces vives fuient vers Taïwan. Il rejoint par la suite les communistes.