Zynga, Inc. | |
Création | janvier 2007 |
---|---|
Fondateurs | Mark Pincus |
Personnages clés | Mark Pincus Eric Schiermeyer Michael Luxton Justin Waldron Andrew Trader Steve Schoettler |
Forme juridique | Incorporated |
Action | NASDAQ (ZNGA)[1] |
Slogan | Connecting the world through games |
Siège social | San Francisco États-Unis |
Direction | Mark Pincus |
Directeurs | Don Mattrick |
Actionnaires | Take Two Interactive |
Activité | Industrie vidéoludique |
Produits | jeux sociaux |
Société mère | Take Two Interactive |
Sociétés sœurs | Rockstar Games, 2K Games, Private Division |
Filiales | Zynga Dallas Small Giant Games (en) |
Effectif | 2 952 (2021) |
Site web | zynga.com |
Chiffre d'affaires | 600 million USD (est. 2010)[2] 873 million USD (est. 2013) |
Résultat net | 90,6 millions $ (2010) -37 millions $ (2013) |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Zynga (prononcer zin-gâh) est une société de jeux sociaux, basée à San Francisco, Californie, États-Unis. Cette société développe des applications pour navigateurs qui fonctionnent sous la forme de widget interactif sur les réseaux sociaux comme Facebook ou MySpace.
Zynga a été introduit en bourse le pour un milliard de dollars, faisant de cette entreprise la plus grosse introduction d'une entreprise Internet depuis celle en 2004 de Google[3]. Après une période de développement rapide, l'entreprise a connu de sérieuses difficultés économiques jusqu'à son rachat par Take-Two Interactive en 2022.
Zynga fut fondé en par Mark Pincus, Scott Sale, Kyle Stewart et John Doerr[4]. Au même moment, ils lancent YoVille, un monde virtuel pour réseaux sociaux. D'après le site web officiel de Zynga, en , ils possédaient déjà plus de 60 millions de joueurs actifs tous les jours[5].
Le nom de la compagnie « Zynga » était à l'origine celui du tout petit chien que possédait Mark Pincus et c'est également pour cela que le logo de la firme représente un pitt-bull [6],[7].
Le , Zynga lance Zynga India à Bangalore, c'est le premier bureau de la firme qui ne se trouve pas sur le territoire américain[8].
Le , Zynga confirme officiellement qu'un second bureau international sera ouvert en Irlande[9].
Le , Michael Arrington de TechCrunch rapporte que Zynga menace de quitter Facebook à la suite de la déclaration de ce dernier de n'utiliser que des crédits Facebook comme monnaie dans ses applications[10]. Après de nombreuses négociations entre les deux grandes firmes, Facebook décide finalement de bloquer certaines notifications des jeux Zynga, notamment celles de FarmVille[10]. En créant cette monnaie, Facebook s'octroie 30 % des revenus générés pour chaque transaction. Avant cela, Zynga reversait entre 2 % et 10 % du moyen de paiement qu'elle utilisait. Zynga se ravise reconnaissant qu'elle ne peut se passer du réseau social.
Le , Zynga a annoncé son projet de créer sa propre plate-forme sur laquelle les utilisateurs pourraient jouer aux jeux de la société. Bien que la plate-forme, dénommée Zynga with friends, gardera des liens importants avec Facebook, celle-ci constitue le premier véritable pas que fait Zynga dans le sens de son émancipation[11].
Le , l'entreprise entre en Bourse dans le NASDAQ sous la cotation ZNGA. L'action est disponible au départ à 10 $ mais ne cessera de diminuer pour stagner actuellement autour des 2-3 $.
En , « Zynga est l'objet d'une action collective, sur fond de soupçons de délit d'initié. »[12].
Durant l'année, plusieurs jeux devenus impopulaires furent arrêtés.
Le , la société ferme plusieurs de ses bureaux, et licencia 20 % de ses employés[13].
Le , Mark Pincus est remplacé au poste de PDG par Don Mattrick (ex-directeur de la section divertissement interactif de Microsoft)[14]. Pincus reste président du conseil d'administration.
Le déclin est dû au fait que la principale cible des jeux Zynga sont les joueurs casuals, qui est principalement un public volatile. La lassitude gagne les joueurs, le nombre d'utilisateurs ne cesse de diminuer, phénomène accentué par le manque de renouvellement de la société, les jeux sont systématiquement basés sur les mêmes bases du gameplay. Sans oublier les principaux rivaux comme Rovio et King.com. La volatilité concerne les jeux : plus de la moitié des revenus proviennent de Farmville et de Zynga Poker.
En 2014, Zynga licencie 15 % de ses effectifs à la suite d'une perte nette de 45,1 millions de dollars sur un an[15].
En , toujours dans le rouge, Zynga licencie à nouveau 10 % de ses effectifs[16].
Le , Zynga signe un contrat avec Disney pour un nouveau jeu vidéo sur mobile Star Wars ainsi que la gestion par NaturalMotion de Star Wars: Commander lancé en 2014 par Disney Interactive[17]. En , Zynga annonce l'acquisition d'une participation de 80 % dans certaines activités de Small Giant Games, notamment le jeu Empires & Puzzles, pour 700 millions de dollars[18].
En , Zynga annonce l'acquisition de Peak, un éditeur turc de jeux-vidéo sur mobile notamment de Toon Blast et Toy Blast, pour 1,8 milliard de dollars en action et en cash[19]. En mars 2021, Zynga annonce l'acquisition d'Echtra, un studio basé à San Francisco[20].
Take-Two Interactive a annoncé en janvier 2022 son intention de racheter Zynga pour 12,7 milliards de dollars[21]. La transaction a été finalisée en mai 2022[22].
La société Zynga a deux sources principales de revenus : la vente de biens virtuels, achetés par le biais de cartes de crédit, et la publicité.
Sur les 148 millions de joueurs mensuels, seul un petit nombre génère des revenus. Zynga doit continuellement recruter de nouveaux joueurs pour maintenir la croissance de ses revenus liée à l'achat de biens virtuels. Bien que l'entreprise exploite à fond les opportunités virales de Facebook, Zynga a augmenté de 170 % ses investissements dans le marketing, soit 114 millions de dollars.
Pour la société Zynga, Facebook représente son principal allié mais aussi sa plus grosse contrainte. Le réseau social demeure encore sa principale source de revenu et de trafic. Zynga est également soumis aux évolutions de règlementation que Facebook peut choisir d'imposer. Zynga utilise une monnaie virtuelle, les zCoins, qui récompense les internautes qui visionnent des vidéos publicitaires sur Facebook. Cette monnaie peut être utilisée pour acheter des biens virtuels dans les jeux de Zynga. En contrepartie, Facebook reverse à Zynga une commission sur ses recettes publicitaires. Mais depuis que Zynga a officialisé sa monnaie virtuelle, ses jeux subissent une baisse de fréquentation[23].
La plupart des jeux de Zynga nécessite un rechargement d'un type d'énergie caractéristique pour pouvoir effectuer des "missions" et évoluer dans le jeu. Cette énergie se recrée progressivement jusqu'à la limite du personnage dans le jeu (qui évolue selon l'expérience). Cela peut prendre de quelques minutes à plusieurs heures. Dès que le joueur a suffisamment d'énergie pour effectuer une mission, il peut l'utiliser. L'attente de la remise à niveau énergétique est un facteur d'élimination ou du moins de temporisation de l'évolution dans le jeu. Pour pallier cela, les joueurs peuvent acheter des packs énergétiques avec leur carte de crédit. Dans certains jeux comme Mafia Wars, les joueurs de la même mafia (appartenant au même réseau) peuvent offrir à leur mafia une remise à niveau complète de leur énergie.
Avant , Zynga renvoyait aussi ses joueurs vers certains de ses partenaires pour obtenir des packs énergétiques, que ce soit en achetant via carte de crédit, ou en participant à des sondages. Les joueurs peuvent aussi acheter des crédits de jeu directement depuis Zynga avec carte de crédit ou PayPal. Zynga est d'ailleurs le deuxième plus gros client de PayPal, juste après eBay[24]. Depuis , Zynga permet à ses joueurs d'acheter sa monnaie virtuelle depuis des boutiques en ligne.
Également, les joueurs peuvent financer leur achat de biens virtuels par le biais des crédits Facebook, ceci étant considéré comme une monnaie virtuelle acceptée aujourd'hui par de nombreux jeux. Sur ce système quasi hégémonique que Facebook semble avoir imposé à toutes les sociétés vendant du bien virtuel, le réseau social perçoit 30 % de l'argent versé.
Zynga possède de nombreux studios à travers le monde.