Fondation | 1922 |
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Dissolution | 1969 |
Type | Institution de formation (en) |
Ville | Montréal |
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Pays | Canada |
Coordonnées | 45° 30′ 40″ nord, 73° 34′ 15″ ouest |
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L'École des beaux-arts de Montréal (EBAM) fut une institution d'enseignement québécoise, créée en 1922.
L'École des beaux-arts de Montréal a ouvert ses portes en 1923[1] dans un édifice bâti selon les plans des architectes montréalais Jean-Omer Marchand et Ernest Cormier, au 3450 rue Saint-Urbain à Montréal. À partir de 1955, l'édifice est consacré uniquement à l'enseignement de l'architecture. Cette partie de l'École des beaux-arts devient indépendante en 1959 sous le nom de l'École d'architecture de Montréal, puis (1964) l'École d'architecture de l'Université de Montréal. L'édifice a été occupé plus tard par le Conseil des arts de Montréal, de 1989 à 2009.
En 1955, l'enseignement des beaux-arts déménage dans l'immeuble adjacent de l'ancienne Commercial & Technical High School, bâti en 1905–07 et conçu par l'architecte Alexander Francis Dunlop[2], situé au 125 rue Sherbrooke Ouest. L'édifice a été recyclé pour la Bibliothèque nationale du Québec (Édifice Marie-Claire Daveluy) au début des années 1980. Il est occupé par l'Office québécois de la langue française depuis 1999; le nom Édifice Camille-Laurin lui est attribué en 2009[3].
À l'automne 1968, alors qu'un mouvement de grève étudiante se déploie dans les cégeps, les étudiantes et les étudiants de l'École des beaux-arts votent une grève à la mi-octobre. S'ensuit une occupation de l'école par les étudiants qui durera jusqu'à la mi-novembre et entraînera dans les mêmes années la formation de la commission Rioux[4] Pendant ce mois, le bâtiment devient un lieu autogéré où s'élaborent des performances, des happenings, des discours, puis la nudité y devient socialement acceptable[5],[1].
En 1969, l'École des beaux-arts de Montréal est intégrée à la Famille des arts de l'Université du Québec à Montréal, et a aidé à établir l'École de design de l'UQAM en 1974.
La Bibliothèque des arts de l'UQAM a hérité des collections de la Bibliothèque de l'ÉBAM[6] et le Service des archives de l'UQAM détient le fonds d'archives de l'École des beaux-arts de Montréal[7].
Claude Laflamme, un ancien élève, a réalisé un film documentaire sur l'histoire de l'École des beaux-arts intitulé La République des Beaux-arts : la malédiction de la momie[8],[9].
En 2018, l'école accueille la 9e édition du Festival Chromatic. Plus de 10 000 personnes visitent cette édition.