Écuelles est située dans le sud-ouest du département de Seine-et-Marne, à 2 km au sud de Moret-sur-Loing et 15 km au sud-est de Fontainebleau. Paris est à 83 km au nord-ouest[3],[4].
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Vanne et le canal 01 de Bagatelle, aqueduc et conduite forcée non navigable de 0,55 km[18].
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 19,21 km[19].
En 2018[20], le territoire de la commune se répartit[n 1] en 42,5 % de terres arables, 19,5 % de forêts, 14,3 % de zones urbanisées, 8,2 % de mines, décharges et chantiers, 4,3 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 4,3 % de zones agricoles hétérogènes[n 2], 3,1 % de prairies, 2,6 % de milieux à végétation arbusive et/ou herbacée[n 3], 1 % d’eaux continentales[n 4] - < 0,5 % d’espaces verts artificialisés non agricoles[19].
Au lieu-dit Saint-Lazare[21] près du faubourg d'Écuelles à l'est de Moret, entre la route de Montereau (D606) et le chemin de Montarlot (D40E1) près de l'étang de Moret, se trouve un tumulus établi en sous-sol, recouvert de 25 cm de terre végétale. M. Chouquet y a trouvé des ossements humains calcinés et, dans un trou, 5 fragments de crânes ; d'après lui, deux rites de sépultures y ont eu lieu, l'un avant l'incinération et l'autre après. D'autres chambres entourées et recouvertes de pierres contenaient des axillaires, dents et morceaux de crânes ; certains à peine brûlés et d'autres complètement noircis par le feu. Selon G. Lioret, cette disparité de traitement viendrait de ce que la technique d'incinération n'était pas encore maîtrisée. Selon Broca, ces crânes s'apparentent à ceux trouvés par Chouquet au tertre Guérin (4 km à l'est, sur la Grande-Paroisse où se trouve aussi le célèbre site de Pincevent) ; deux d'entre eux montrent des traces de trépanation[22].
La « chambre dolménique » du tumulus, intacte, a livré un couteau en silex noir, une amulette en schiste avec deux trous de suspension, un disque en silex percé et des fragments de poterie néolithique[22].
Hallstatt final à Charmoy
Le lieu-dit Charmoy[n 5] se trouve entre la D 218 et l'étang de Moret. C'est l'un des premiers sites découverts en bord de plateau autour de la confluence Yonne-Seine. Il est occupé au Hallstatt final, de la fin du VIe siècle à la deuxième moitié du Ve siècle. Il a livré des bâtiments sur pilotis, des silos et des fosses contenant une grande quantité de fragments de céramique, dont des poteries peintes ; ainsi que des vestiges d'artisanat métallurgique, avec réduction du fer et fabrication de parures moulées en bronze[24].
Lors des élections municipales du , deux listes se sont présentées aux suffrages des électeurs, la liste « Une nouvelle étape » du maire sortant Jean-Christophe Paquier, qui a recueilli 60,3 % des voix, et une liste conduite par l'ancien premier adjoint avant 2008, Alain Girault, qui a obtenu 39,7 %.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en [29],[Note 2].
L'église Saint-Rémi, construite lors des XIIIe et XIVe siècles, en partie détruite pendant la Révolution, restaurée en 1880. Inscrite MH (1926)[33].
Le château La Charmière (manoir).
Le Monastère du Don-de-Dieu, autrefois occupé par des religieuses bénédictines, transformé en maison d'accueil pour prostituées par le père Jean-Philippe Chauveau en 2016[34].
↑Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
↑Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
↑Pelouses, pâturages naturels, landes et broussailles, végétation sclérophylle, forêt et végétation arbustive en mutation.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le toponyme Charmoy est très courant, surtout dans la région. Ne pas confondre, notamment avec Charmoy dans l'Yonne au sud-est de Joigny (à quelque 80 km d'Écuelles), où l'on a aussi trouvé des vestiges préhistoriques, ceux-là datant de la Tène[23].
Notes sur la démographie
↑ a et bVoir le paragraphe introductif de l’INSEE concernant les fusions de communes.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑« Écuelles (Seine-et-Marne), carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑« Écuelles (Seine-et-Marne) », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
↑« Saint-Lazare, Écuelles, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑ a et b[Doignon 1937] Pierre Doignon, La préhistoire dans le Gâtinais fontainebleaudien, édité par l'auteur, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 146-147.
↑[Peyre & Granat 2011] Évelyne Peyre et Jean Granat, « La maturation dentaire, nouvel argument pour reconstruire l’histoire humaine », Actes de la Société française d'histoire de l'art dentaire, no 16, , p. 63-68 (lire en ligne [PDF] sur biusante.parisdescartes.fr, consulté le ), p. 64.
↑[Bardel 2005] David Bardel, « Le mobilier archéologique de l'habitat du Hallstatt final à Écuelles « Charmoy » (Seine-et-Marne) » (dans Olivier Buchsenschutz, Alain Bulard & Thierry Lejars, Actes du XXVIe colloque de l’Association française pour l’étude de l’âge du Fer (Paris/Saint-Denis, 9-12 mai 2002)), Supplément à la Revue archéologique du Centre de la France, éd. FERACF, no 25 « L’âge du Fer en Île-de-France », , p. 209-224 (lire en ligne [PDF] sur hal-inrap.archives-ouvertes.fr, consulté le ).
↑« Commune nouvelle Orvanne : quelles modalités, quels avantages ? : Les villes de Moret et d’Écuelles constitueront en janvier la première commune nouvelle d'Île-de-France, Orvanne. Quels en seront les avantages et les modalités ? Explications », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne [sur actu.fr]).
↑« Arrêté préfectoral du 29 octobre 2015 portant création de la commune nouvelle de « Moret Loing et Orvanne » », Recueil des actes administratifs de la préfecture de Seine-et-Marne, no 113, , p. 18-20 (lire en ligne [PDF] sur seine-et-marne.gouv.fr).