Élections législatives néo-zélandaises de 2011

Élections législatives néo-zélandaises de 2011
121 sièges de la Chambre des représentants
(Majorité absolue : 61 sièges)
Type d’élection Élections législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits 3 070 847
Votants 2 278 989
74,21 % en diminution 5,3
Blancs et nuls 41 525
Parti national – John Key
Voix 1 058 638
47,31 %
en augmentation 2,4
Sièges obtenus 59 en augmentation 1
Parti travailliste – Phil Goff
Voix 614 936
27,48 %
en diminution 6,5
Sièges obtenus 34 en diminution 9
Parti vert – Russel Norman, Metiria Turei
Voix 247 370
11,06 %
en augmentation 4,3
Sièges obtenus 14 en augmentation 5
Nouvelle-Zélande d'abord – Winston Peters
Voix 147 544
6,59 %
en augmentation 2,5
Sièges obtenus 8 en augmentation 8
Carte des résultats
Carte
Premier ministre
Sortant Élu
John Key
Parti national
John Key
Parti national

Des élections législatives se sont tenues en Nouvelle-Zélande le samedi , pour l'élection de l'ensemble des cent-vingt députés (ou plus) de la cinquantième législature de la Chambre des représentants, assemblée législative monocamérale[1].

Le Parti national (droite) a remporté cinquante-neuf sièges - soit deux de moins que la majorité absolue. Les partis ACT et United Future, avec un député chacun, lui ont renouvelé leur confiance, lui donnant la majorité absolue qui lui permettra de gouverner[2]. John Key, le Premier ministre sortant, était ainsi reconduit, et annonça qu'il nommerait rapidement son nouveau Cabinet[3]. Par la suite, le Parti māori renouvela son accord avec la coalition, s'engageant à lui maintenir sa confiance, en échange de garanties concernant l'application de certaines de ses politiques, tout en conservant la liberté de voter contre des politiques du gouvernement au cas par cas. Le gouvernement Key dispose ainsi de la confiance de soixante-quatre députés[4].

La cinquantième législature compte cent-vingt-et-un députés. En effet, le Parti māori a remporté trois circonscriptions, alors que le nombre de voix qu'il a obtenu ne lui permettrait, à la proportionnelle, que d'avoir deux sièges. Le modèle électoral néo-zélandais prévoit, dans ce cas de figure, un accroissement du nombre de députés[5].

Système électoral

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Chaque électeur dispose de deux voix : une pour élire un député pour sa circonscription, et une pour un parti politique. Soixante-dix députés sont ainsi élus dans des circonscriptions à un siège au scrutin uninominal à un tour ; les cinquante autres sont élus à la proportionnelle, à partir de listes de candidats soumises par les partis, afin de rééquilibrer les résultats des circonscriptions avec le rapport de forces sur le plan national. Si un parti remporte un nombre de circonscriptions inférieur à la proportion de voix qu'il a obtenu au niveau national, des candidats de la liste de ce parti sont élus députés, pour que la proportion de députés de ce parti corresponde à la proportion de voix[6]. Le maintien de ce système électoral, toutefois, sera soumis à un référendum le même jour que l'élection législative[7].

Partis et candidats

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Treize partis politiques et cinq cent quarante-quatre candidats participeront à l'élection. Parmi eux, cent quarante-sept femmes. Trente candidats sont sans étiquette, n'appartenant à aucun parti, ou bien à un parti non-recensé. Il y a au moins trois candidats dans chaque circonscription - le maximum étant douze, dans la circonscription de Wellington Centre, dans la capitale[8].

Coalition sortante

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Le Premier ministre John Key, du Parti national (libéral-conservateur), élu en 2008, vise un second mandat. Son parti disposait de 58 députés avant l'élection, et sa coalition, de 68.

ACT New Zealand, l'Association des consommateurs et des contribuables (libérale), menée au sein du parlement par John Boscawen (ministre aux Affaires des Consommateurs) et hors du parlement par Don Brash, disposait de cinq députés.

Le Parti māori, dirigé conjointement par Tariana Turia (ministre au Secteur volontaire et communautaire) et Pita Sharples (ministre aux Affaires māori), avait quatre députés.

United Future, se présentant comme un parti centriste, avait un seul député, Peter Dunne, ministre des Revenus[9].

Opposition parlementaire

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Phil Goff, du Parti travailliste, apparaît comme le principal adversaire de John Key pour le poste de Premier ministre. Les Travaillistes avaient 42 députés avant l'élection.

Le Parti vert, dirigé conjointement par Metiria Turei et Russel Norman, disposait de neuf sièges.

Le Parti progressiste (gauche), étroitement associé à son fondateur et unique député Jim Anderton, formait en opposition une 'coalition' avec les Travaillistes[10]. Anderton annonça toutefois en qu'il ne se présenterait pas à l'élection, mettant ainsi fin à sa carrière de député[11], et son parti ne présenta aucun candidat aux législatives[8].

Le Parti mana est un parti fondé en par Hone Harawira, député qui avait été élu sous l'étiquette du Parti māori. Quittant le Parlement après avoir changé de parti, il se soumit aux électeurs de sa circonscription, et fut réélu dans une élection partielle en juin, devenant le premier et le seul député du Parti mana[12],[9]. Pour les élections de 2011, le parti se présente dans vingt-et-une circonscriptions, et présente une liste de parti de vingt candidats[8].

Le Parlement comptait également un député sans étiquette, Chris Carter, expulsé du Parti travailliste en , mais ayant conservé son siège[13],[14]. Carter ne se représente pas aux élections de 2011[15].

Partis sans siège avant l'élection

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Les six autres partis prenant part à l'élection sont les suivants[8]. Ils n'avaient aucun député avant l'élection.

  • L'Alliance est un petit parti de gauche, dirigé par Jim Anderton jusqu'en 2002, et aujourd'hui par Andrew McKenzie et Kay Murray. Il n'a plus de députés depuis 2002. Présent dans cinq circonscriptions, il présente en outre une liste de quatorze candidats.
  • Le Parti d'Aotearoa pour la Légalisation du Cannabis, dirigé par Michael Appleby, n'a jamais eu de député. Présent dans dix-sept circonscriptions, il présente une liste de vingt-huit candidats.
  • Le Parti conservateur est un tout nouveau parti fondé en , et dirigé par Colin Craig[16]. Présent dans cinquante-deux circonscriptions, il a trente candidats sur sa liste de parti.
  • Le parti des Démocrates pour le Crédit social est fondé sur l'idée de crédit social, et dirigé par Stephnie de Ruyter. Il n'a plus de députés depuis 2002. Présent dans quatorze circonscriptions, il a vingt-quatre candidats sur sa liste.
  • Libertarianz est un parti libertarien, dirigé par Richard McGrath. Il n'a jamais eu de député. Présent dans neuf circonscriptions, il a vingt-sept candidats sur sa liste.
  • Nouvelle-Zélande d'abord est un parti populiste, autrefois influent, principalement connu pour son opposition à l'immigration asiatique, et pour la personnalité de son dirigeant Winston Peters, anciennement ministre dans des gouvernements de coalition. Il avait obtenu sept députés aux élections de 2005, mais aucun à celles de 2008. Présent dans trente-deux circonscriptions, il a trente-trois candidats sur sa liste.

Politiques et promesses de campagne

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Thèmes principaux

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Les deux principaux partis se sont focalisés sur l'économie du pays. Le Parti national a promis d'ouvrir davantage le capital des entreprises publiques, afin de contribuer à résorber la dette nationale. Les Travaillistes promirent la création d'un impôt sur les plus-values, et indiquèrent qu'ils « retarderaient de deux ans le paiement des pensions de retraite pour payer la dette ». Ils demandèrent en outre aux électeurs de ne pas donner une majorité absolue de sièges aux Nationaux, de crainte que ceux-ci ne vendent au privé une quantité excessive des actifs financiers publics[17].

à venir

Questions / réponses

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Radio New Zealand invita les différents partis à répondre à un ensemble de questions. Tous les partis ne répondirent toutefois pas à toutes les questions. (Au , ACT et le Parti maori n'avaient pas encore répondu aux questions, tandis que le Parti national avait indiqué qu'il ne souhaitait répondre à aucune.) Parmi les questions et réponses[18] :

Concernant la poursuite d'accords commerciaux multilatéraux, les Travaillistes réaffirmèrent leur engagement pour des accords dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce. Les Verts indiquèrent que tout accord commercial international devra respecter des normes environnementales et sociales et être adopté par le Parlement ; le parti souhaite le remplacement de l'OMC par une organisation plus respectueuse des accords internationaux en matière du droit du travail et de l'environnement. Le Parti mana souhaite se pencher sur « des modèles alternatifs de coopération internationale fondés sur une économie de la solidarité », et ancrés en premier lieu dans la région Pacifique sud.

Concernant le changement climatique, les Travaillistes le décrivirent comme « une menace globale énorme [qui] menace sérieusement notre mode de vie », la Nouvelle-Zélande étant « un petit État insulaire ». Il faudrait soumettre le secteur agricole, dès 2013, aux obligations de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, selon le principe « pollueur payeur » introduit par le gouvernement travailliste pour les autres industries en 2008. Il faudrait également développer les énergies renouvelables. Les Verts introduiraient une politique de « pollueur payeur » plus exigeante, et développeraient les énergies renouvelables et les transports publics propres, entre autres mesures. La position du Parti mana est similaire. United Future encourageait la plantation de forêts.

Les Travaillistes porteraient l'âge de la retraite de 65 à 67 ans pour 2020. Le Parti mana se prononça pour la réduction de l'âge de la retraite pour les catégories de personnes ayant une moindre espérance de vie.

Les Travaillistes promettent une politique fiscale d'élimination de la dette nationale pour 2021. Les Verts indiquent que l'élimination de la dette est une priorité, car elle rend le pays vulnérable aux chocs économiques. Le parti propose plusieurs réformes fiscales et du système bancaire. Pour le Parti mana, la réduction de la dette passe également par une réforme fiscale.

Concernant la diversification économique, les Verts proposent la création de cent mille « emplois verts », avec de l'investissement public dans les compagnies énergétiques publiques et dans l'isolement. Le développement des énergies renouvelables créerait des emplois, accroîtrait les exportations et participerait à la diversification de l'économie. Des réductions d'impôts encourageraient en outre la création d'emplois verts dans le secteur privé. Le Parti mana propose une plus grande autonomie économique du pays, abaissant ainsi à la fois les importations et les exportations, qui ont un impact négatif sur l'environnement. Une politique de substitution aux importations serait mise en place.

Les Verts proposent une réduction progressive des frais d'inscription à l'université ; United Future et Mana, leur abolition.

En matière de sécurité, les Travaillistes recruteraient davantage de policiers à déployer sur le terrain ; United Future ferait de même « si nécessaire » ; les Verts mettraient l'accent sur la police de proximité. Les Travaillistes, les Verts et Mana abrogeraeient la loi de privatisation des prisons ; United Future la conserverait. Les Verts et United Future se prononcent en faveur d'un plus grand usage du travail d'intérêt général.

Le , selon différents instituts de sondage, les intentions de vote étaient les suivantes[19],[20],[21],[22]. Toutes les prévisions donnaient le Parti national très nettement en tête, avec une majorité absolue des suffrages, bien qu'avec une remontée des Travaillistes.

  • Entre 52,3 % et 56 % des voix pour le Parti national ;
  • entre 29,1 % et 31,3 % pour le Parti travailliste ;
  • entre 9 % et 10,1 % pour les Verts ;
  • entre 1,5 % et 2,8 % pour New Zealand First ;
  • entre 1,2 % et 1,9 % pour le Parti maori ;
  • entre 0,9 % et 1,5 % pour l'ACT ;
  • entre 0,1 % et 1,1 % pour le Parti mana ;
  • entre 0 % et 0,5 % pour United Future.
Résultats des législatives néo-zélandaises de 2011[23]
Parti Circonscriptions Proportionnelle Total
sièges
+/-
Voix % Sièges +/- Voix % +/- Sièges
Parti national 1 027 696 47,31 42 en augmentation 1 1 058 636 47,31 en augmentation 2,38 17 59 en augmentation 1
Parti travailliste 762 897 35,12 22 en augmentation 1 614 937 27,48 en diminution 6,51 12 34 en diminution 9
Parti vert 155 492 7,16 0 en stagnation 247 372 11,06 en augmentation 4,34 14 14 en augmentation 5
Nouvelle-Zélande d'abord 39 892 1,84 0 en stagnation 147 544 6,59 en augmentation 2,52 8 8 en augmentation 8
Parti conservateur 51 678 2,38 0 Nv. 59 237 2,65 Nv. 0 0 en stagnation
Parti māori 39 320 1,81 3 en diminution 2 31 982 1,43 en diminution 0,96 0 3 en diminution 2
Parti mana 29 872 1,38 1 Nv. 24 168 1,08 Nv. 0 1 en augmentation 1
ACT New Zealand 31 001 1,43 1 en stagnation 23 889 1,07 en diminution 2,58 0 1 en diminution 4
Avenir uni 18 792 0,87 1 en stagnation 13 443 0,60 en diminution 0,53 0 1 en stagnation
Parti du cannabis 6 384 0,29 0 en stagnation 11 738 0,52 en augmentation 0,11 0 0 en stagnation
Autres 9 410 0,43 0 en stagnation 4 518 0,20 - 0 0 en stagnation
Suffrages exprimés 2 172 434 95,32 2 237 464 98,18
Votes blancs et invalides 106 555 4,68 41 525 1,82
Total 2 278 989 100 70 en stagnation 2 278 989 100 - 51 121 en diminution 1
Abstentions 791 858 25,79 791 858 25,79
Inscrits/Participation 3 070 847 74,21 3 070 847 74,21

Résultats initiaux

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Le Parti national obtint, au premier décompte, 48 % des voix, contre 27 % pour le Parti travailliste, 10,6 % pour les Verts, 6,8 % pour New Zealand First, 2,8 % pour le Parti conservateur, 1,4 % pour le Parti maori, 1,1 % pour l'ACT, 1 % pour le Parti mana, et 0,6 % pour United Future[24].

Cela se traduisit en 60 sièges pour les Nationaux, soit un gain modeste de deux sièges - mais un de moins qu'une majorité absolue. Les Travaillistes remportèrent 34 sièges, en perdant ainsi neuf. Les Verts terminèrent troisième avec 13 sièges, tous obtenus à la proportionnelle. New Zealand First effectua son retour au Parlement, passant de zéro à huit sièges, là aussi grâce à la proportionnelle. Le Parti maori obtint trois sièges, tandis qu'ACT, Mana et United Future en obtenaient un chacun. L'ACT conservait ainsi son unique siège de circonscription, mais perdait les quatre sièges qu'elle avait remportés à la proportionnelle en 2008[25].

Résultats finaux

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Restait néanmoins à compter les special votes - les voix des électeurs qui avaient été dans l'impossibilité de se rendre à leur bureau de vote ordinaire, et avaient donc voté en dehors de leur circonscription. Ces voix firent la différence dans deux circonscriptions, faisant perdre celle de Christchurch centre aux Travaillistes au profit des Nationaux, mais produisant le résultat inverse à Waitakere. En outre, ces voix affectèrent la répartition des sièges de listes à la proportionnelle : le Parti national en perdit un, au profit des Verts. Ce résultat permit l'entrée au Parlement de la candidate verte Mojo Mathers, première personne atteinte de surdité profonde à devenir députée en Nouvelle-Zélande[5],[26].

Finalement, le Parti national avait ainsi 47,3 % des voix ; le Parti travailliste, 27,5 % ; les Verts, 11,1 % ; New Zealand First, 6,6 % ; le Parti conservateur, 2,7 % ; le Parti maori, 1,4 % ; Mana, 1,1 % ; ACT, 1,1 % ; et United Future, 0,6 %[27].

Parti Dirigeant Circonscription du dirigeant Sièges
(circonscriptions)
Sièges
(liste)
Sièges
(total)
Changement par
rapport à 2008
Parti national de Nouvelle-Zélande John Key
Premier ministre
Helensville 41 18 59 députés +1
Parti travailliste de Nouvelle-Zélande Phil Goff
Chef de l'opposition
Mount Roskill 23 11 34 députés -9
Parti vert d'Aotearoa Nouvelle-Zélande Metiria Turei
et Russel Norman
aucun (liste) 0 14 14 députés +5
Nouvelle-Zélande d'abord Winston Peters aucun 0 8 8 députés +8
Parti māori Tariana Turia
et Pita Sharples
Te Tai Hauāuru
et Tāmaki Makaurau
3 0 3 députés -2
ACT New Zealand Don Brash aucun 1 0 1 député -4
Parti mana Hone Harawira Te Tai Tokerau 1 0 1 député +1[28]
Futur uni Peter Dunne Ohariu 1 0 1 député +0
Parti progressiste de Nouvelle-Zélande[29] Jim Anderton Wigram 0 0 0 député -1
Autres, et
candidats sans étiquette
n/a n/a 0 0 0 député -1

Élus des listes

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à venir

Élus par circonscription

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La grande majorité des sortants furent réélus. Le Parti mana, l'ACT et United Future conservèrent chacun leur unique circonscription, sans en conquérir d'autres. Les Verts, malgré leurs 11,1 % des voix au niveau national, n'arrivèrent en tête dans aucune circonscription. Le Parti maori perdit Te Tai Tonga (circonscription maori couvrant la totalité de l'île Sud) au profit des Travaillistes. Les Travaillistes remportèrent également les circonscriptions de Wigram et de Te Atatu, où, respectivement, le Progressiste Jim Anderton et le député sans étiquette Chris Carter (ancien Travailliste exclus du parti) ne se représentaient pas[30]. Anderton avait apporté son soutien à la candidate travailliste, Megan Woods[31].

À Christchurch centre, le résultat demeura initialement incertain. Le sortant travailliste Brendon Burns et son adversaire du Parti national, Nicky Wagner, obtinrent tous deux 10 493 voix (44,1 %). Ils furent départagés par un décompte des "voix spéciales", celles déposées dans des urnes à travers le pays par des électeurs ayant justifié de leur incapacité à se rendre dans un bureau de vote de leur circonscription[32]. Ce cas de figure -une égalité entre les deux candidats en tête- ne s'était jamais encore présenté lors d'une élection législative en Nouvelle-Zélande[33]. (Christchurch centre avait semblé solidement travailliste, mais les analystes estiment que les électeurs ont apprécié la réponse du gouvernement Key au séisme meurtrier à Christchurch en février 2011[17].) Le décompte final donna la victoire à Nicky Wagner, avec 45 voix d'avance[26].

À Waitakere, en revanche, le décompte des special votes inversa la victoire qui semblait acquise aux Nationaux. La députée Paula Bennett, ministre du Développement social, fut battue par la candidate travailliste Carmel Sepuloni, qui obtint 11 voix d'avance. Cela n'affecta pas le nombre de sièges total des Travaillistes : l'entrée au Parlement de Carmel Sepuloni signifia l'invalidation de l'élection du Travailliste Raymond Huo à la proportionnelle[34]. Paula Bennett conserva un siège au Parlement grâce à sa position sur la liste du Parti national - mais au prix d'en écarter Aaron Gilmore, qui pensait avoir été élu[35].

Circonscriptions générales

Circonscription Député sortant Parti du sortant Sortant se représente[36] ? Élu Parti de l'élu
Auckland Central (Auckland centre) Nikki Kaye National oui Nikki Kaye National
Bay of Plenty Tony Ryall National oui Tony Ryall National
Botany Jami-Lee Ross National oui Jami-Lee Ross National
Christchurch Central (Christchurch centre) Brendon Burns Travailliste oui Nicky Wagner National
Christchurch East (Christchurch est) Lianne Dalziel Travailliste oui Lianne Dalziel Travailliste
Clutha-Southland Bill English National oui Bill English National
Coromandel Sandra Goudie National non Scott Simpson National
Dunedin North (Dunedin nord) Pete Hodgson Travailliste non David Clark Travailliste
Dunedin South (Dunedin sud) Clare Curran Travailliste oui Clare Curran Travailliste
East Coast (Côte est) Anne Tolley National oui Anne Tolley National
East Coast Bays (Baies de la Côte est) Murray McCully National oui Murray McCully National
Epsom Rodney Hide ACT non John Banks (en) ACT
Hamilton East (Hamilton est) David Bennett National oui David Bennett National
Hamilton West (Hamilton ouest) Tim Macindoe National oui Tim Macindoe National
Helensville John Key National oui John Key National
Hunua Paul Hutchison National oui Paul Hutchison National
Hutt South (Hutt sud) Trevor Mallard Travailliste oui Trevor Mallard Travailliste
Ilam Gerry Brownlee National oui Gerry Brownlee National
Invercargill Eric Roy National oui Eric Roy National
Kaikoura Colin King National oui Colin King National
Mana Kris Faafoi Travailliste oui Kris Faafoi Travailliste
Mangere Su'a William Sio Travailliste oui Su'a William Sio Travailliste
Manukau East (Manukau est) Ross Robertson Travailliste oui Ross Robertson Travailliste
Manurewa George Hawkins Travailliste non Louisa Wall Travailliste
Maungakiekie Peseta Lotu-Iiga National oui Peseta Lotu-Iiga National
Mount Albert (Mont Albert) David Shearer Travailliste oui David Shearer Travailliste
Mount Roskill (Mont Roskill) Phil Goff Travailliste oui Phil Goff Travailliste
Napier Chris Tremain National oui Chris Tremain National
Nelson Nick Smith National oui Nick Smith National
New Lynn David Cunliffe Travailliste oui David Cunliffe Travailliste
New Plymouth Jonathan Young National oui Jonathan Young National
North Shore Wayne Mapp National non Maggie Barry National
Northcote Jonathan Coleman National oui Jonathan Coleman National
Northland John Carter National non Mike Sabin National
Ohariu Peter Dunne United Future oui Peter Dunne United Future
Otaki Nathan Guy National oui Nathan Guy National
Pakuranga
Palmerston North
Papakura
Port Hills
Rangitata
Rangitikei
Rimutaka
Rodney
Rongotai
Rotorua
Selwyn
Tamaki
Taranaki-King Country
Taupo
Tauranga Simon Bridges National oui Simon Bridges National
Te Atatu Chris Carter sans étiquette non Phil Twyford Travailliste
Tukituki
Waikato
Waimakariri
Wairarapa
Waitakere Paula Bennett National oui Carmel Sepuloni Travailliste
Waitaki
Wellington Central (Wellington centre)
West Coast-Tasman
Whanganui
Whangarei
Wigram Jim Anderton Progressiste non Megan Woods Travailliste

Circonscriptions maori

Circonscription Député sortant Parti du sortant Sortant se représente ? Élu Parti de l'élu
Hauraki-Waikato Nanaia Mahuta Travailliste oui Nanaia Mahuta Travailliste
Ikaroa-Rāwhiti Parekura Horomia Travailliste oui Parekura Horomia Travailliste
Tāmaki Makaurau Pita Sharples Māori oui Pita Sharples Māori
Te Tai Hauāuru Tariana Turia Māori oui Tariana Turia Māori
Te Tai Tokerau Hone Harawira Mana oui Hone Harawira Mana
Te Tai Tonga Rahui Katene Māori oui Rino Tirikatene Travailliste
Waiariki Te Ururoa Flavell Māori oui Te Ururoa Flavell Māori

Lien interne

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Liens externes

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Notes et références

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  1. (en) "Key confirms election date", New Zealand Herald, 2 février 2011
  2. (en) "Election 2011: Iwi down but are not out", New Zealand Herald, 27 novembre 2011
  3. (en) "No rest for victorious John Key", New Zealand Herald, 27 novembre 2011
  4. (en) "Nats and Maori Party sign", New Zealand Herald, 11 décembre 2011
  5. a et b (en) "National loses out in final election count", TVNZ, 10 décembre 2011
  6. (en) "The MMP voting system", Elections New Zealand
  7. (en) "MMP referendum to be held with 2011 election", New Zealand Herald, 20 octobre 2009
  8. a b c et d (en) "Full List of Parties and Candidates for 2011 Election", Commission électorale, 2 novembre 2011
  9. a et b (en) "MPs, parties and electorates", Parlement de Nouvelle-Zélande (consulté le 2 septembre 2011)
  10. (en) "Anderton to stay with Labour, even in opposition", New Zealand Herald, 19 novembre 2008
  11. (en) "Anderton will retire from House in 2011", The Press, 12 octobre 2010
  12. (en) "Harawira: 'I have the mandate'", New Zealand Herald, 25 juin 2011
  13. (en) "Chris Carter", Parlement de Nouvelle-Zélande
  14. (en) "Ousted MP's letter 'stupid and disloyal'", TVNZ, 29 juillet 2010
  15. (en) "Information for Voters in Te Atatū", Commission électorale
  16. (en) "Colin Craig announces new Conservative Party", New Zealand Herald, 3 août 2011
  17. a et b (en) "New Zealand National Party set for poll win", BBC, 26 novembre 2011
  18. (en) "Party Policy Questions and Answers", Radio New Zealand
  19. (en) "National gains, Labour loses, but Goff's edging up", New Zealand Herald, 29 octobre 2011
  20. (en) "Gap closes between Key and Goff in poll", 3 News, 30 octobre 2001
  21. (en) "Labour gains ground in latest poll - stuff.co.nz", Fairfax Media, 2 novembre 2011
  22. (en) "National could easily govern alone, poll shows", TVNZ, 3 novembre 2011
  23. « November 26, 2011 General Election Results »,
  24. (en) "Election 2011: Key's 'awesome night'", New Zealand Herald, 26 novembre 2011
  25. (en) "Parliament Seats: 50th Parliament", New Zealand Herald
  26. a et b (en) "John Key calling for recount", New Zealand Herald, 10 décembre 2011
  27. (en) "Official Count Results -- Overall Status", Commission électorale néo-zélandaise
  28. Hone Harawira avait été élu en 2008 sous l'étiquette du Parti maori. Il avait fondé le Parti mana en 2011, et conservé son siège lors d'une élection partielle en juin. Mana avait donc un siège à la veille des législatives de novembre 2011, mais conserver ce siège représentait un gain par rapport à 2008.
  29. Ne présentait aucun candidat à cette élection.
  30. (en) Carte des résultats par circonscription, New Zealand Herald
  31. (en) "Jim Anderton farewells Wigram", The Press, 26 novembre 2011
  32. (en) "Special votes needed to break dead heat in Christchurch", New Zealand Herald, 26 novembre 2011
  33. (en) "Burns 'gobsmacked' at Christchurch dead heat", New Zealand Herald, 27 novembre 2011
  34. (en) "Waitakere electoral race won by 11 votes", Tangata Whenua, 10 décembre 2011
  35. (en) "National loses out in final election count", TVNZ (vidéo), 10 décembre 2011
  36. (en) "Where to vote and who is standing", Commission électorale