Architecte diocésain Chartres | |
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Architecte diocésain Orléans | |
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Architecte diocésain Soissons | |
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Architecte diocésain Bayonne | |
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Architecte diocésain Luçon | |
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Architecte en chef des monuments historiques | |
Architecte diocésain Le Mans |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activité |
attaché à la Commission des Monuments historiques en 1840 Inspecteur général des Monuments historiques |
Enfant | |
Parentèle |
Émile Artus Boeswillwald (petit-fils en lignée masculine) |
Membre de | |
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Archives conservées par |
Archives nationales (F/19/7229)[1] |
Émile Boeswillwald, né à Strasbourg le 2 mars 1815 et mort à Paris le 20 mars 1896, est un architecte français. Il succède à Prosper Mérimée comme inspecteur général des monuments historiques et collabore avec Eugène Viollet-le-Duc.
Émile Boeswillwald naît à Strasbourg le [2]. Il apprend le métier de tailleur de pierre et poursuit son apprentissage à Munich, en 1836. Il étudie ensuite l'architecture dans l'atelier de Henri Labrouste en intégrant l'école des Beaux-Arts en 1837.
En 1846, Ludovic Vitet et Prosper Mérimée lui confient la restauration de l'ancienne cathédrale de Laon[3]. Il entreprend cette tâche 1854 et la dirige jusqu'en 1896. En 1847, il devient l'architecte de la Sainte-Chapelle de Paris, où, succédant à Félix Duban et à Jean-Baptiste Antoine Lassus, il en termine la restauration.
En 1860, Émile Boeswillwald est nommé inspecteur général des monuments historiques en remplacement de Prosper Mérimée et, de ce fait, devient membre de la commission des monuments historiques et du conseil des bâtiments civils. À ce titre il visite dans les Vosges : Autrey, Chamagne, Champ-le-Duc, Domrémy-la-Pucelle, Épinal, Grand, Neufchâteau et Le Donon[4].
En qualité d'architecte diocésain, il est auxiliaire de Viollet-le-Duc et de Jean-Baptiste Antoine Lassus à Notre-Dame de Paris et construit les deux flèches de la cathédrale de Bayonne.
Également peintre, Émile Boeswillwald expose aux Salons de 1839, 1841, 1842, 1844 et 1855. Le peintre Léon Bonnat représente son ami en 1890[5]. Il produit également des séries de dessins aquarellés sur les soldats du Premier Empire, dans les années 1890-1891.
Émile Boeswillwald meurt à Paris le [2]. Son fils, Paul Boeswillwald et son cousin éloigné Auguste Boeswillwald[6], sont eux aussi architectes et son petit-fils, Émile Artus Boeswillwald, peintre.
Émile Boeswillwald épouse Philippine Spitz (1817-1905), leurs enfants :
Paul épouse Marguerite Louise Langlois (1849-1925), leurs enfants :
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.