Émile Bougaud | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Dijon (France) |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 65 ans) Laval |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Pierre-Hector Coullié | |||||||
Dernier titre ou fonction | Évêque de Laval | |||||||
Évêque de Laval | ||||||||
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« Espoir sans peur » | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Émile Bougaud, dit parfois Louis-Émile Bougaud (Dijon, – Laval, ) est un prêtre, historien, et évêque de Laval de 1887 à 1888.
Edme Louis Victor Bougaud utilisa le prénom Émile pendant la presque totalité de sa vie ; il n’en employa pas d’autre pour publier ses ouvrages. Dans les neuf derniers mois de son existence, quand il fut évêque, il utilisa le prénom composé de Louis-Émile.
Il étudia aux séminaires d’Autun, de Dijon, puis à Issy. Ordonné prêtre à Paris en 1846 par Denys Affre, il fut nommé professeur d’histoire ecclésiastique au grand séminaire de Dijon la même année, et enseigna jusqu’en 1851. Il assuma ensuite, de 1851 à 1861, les fonctions d’aumônier du couvent de la Visitation de Dijon. En 1859, il publia un livre d’histoire religieuse qui eut un certain retentissement dans le monde savant : une Étude sur la mission, les actes et le culte de saint Bénigne. Alors que l’existence de saint Bénigne était mise en doute depuis le XVIIe siècle, l’ouvrage d’Émile Bougaud démontrait le contraire et sembla régler la question[Note 1].
En 1861, l’abbé Bougaud fit paraître une biographie d’une autre personnalité religieuse de Bourgogne : sainte Chantal. L’évêque d’Orléans, Félix Dupanloup, apprécia ce livre et proposa à Émile Bougaud de devenir son vicaire général. Bougaud accepta ; il prit ces fonctions en et les exerça vingt-cinq ans. Il continua à publier : une Histoire de sainte Monique en 1866 ; une histoire de Marguerite-Marie Alacoque en 1874. Il traita un sujet plus polémique avec Le grand péril de l’Église de France, de 1878, dans lequel il déplorait la diminution des vocations religieuses.
Nommé évêque de Laval en 1887, sacré à Sainte-Croix d’Orléans le , Bougaud, comme son prédécesseur, passa très peu de temps dans son diocèse : neuf mois. Il mourut dans son palais épiscopal et fut inhumé dans sa cathédrale, où un gisant en bronze (Thiébaut frères fondeurs) lui a été élevé.
D'azur au Sacré Cœur d'or surmonté d'une croix haute, sommé d'une couronne et accosté de deux palmes d'or posées en rinceau[1].