D'origine lyonnaise, membre de la Société épicurienne de Lyon[2], il vient à Paris vers 1810 et devient acteur pour le Théâtre de la Porte-Saint-Martin avant de travailler pour la troupe du Théâtre du Gymnase[3]. Ses pièces ont été représentées sur les plus grandes scènes parisiennes du XIXe siècle : Théâtre de la Porte-Saint-Martin, Théâtre du Vaudeville, Théâtre de la Gaîté, etc.
Emile Cottenet est le grand-oncle du chansonnier, auteur et compositeur dramatique Etienne Ducret (1829-1909)[4].
1816 : Les Jumelles béarnaises, comédie-vaudeville en 1 acte, mêlée de couplets, avec Jules Vernet, au théâtre de la Porte-Saint-Martin ()[5]
1816 : Dumollet à Lyon, ou Bêtise sur bêtise, folie-vaudeville en 1 acte, avec J. Beuzeville, au théâtre des Célestins de Lyon ()
1816 : Le Poisson d'avril, ou le Charivari, amorce en 1 acte, mêlée de vaudevilles, avec Pierre Carmouche, au théâtre de la Porte-Saint-Martin (1er avril)[6]
1816 : Le Bateau à vapeur, comédie en 1 acte, mêlée de couplets, avec Henri Simon et Pierre Carmouche, au théâtre de la Porte-Saint-Martin ()[7]
1817 : La Mascaradomanie ou la Petite revue de 1817, scènes épisodiques mêlées de vaudevilles, au théâtre du Cirque-Olympique ()
1817 : Le Soldat et le courtisan, ou l'Auberge du Point-du-Jour, comédie-vaudeville en 1 acte et en prose, avec J. Beuzeville, au théâtre du Vaudeville ()[8]
1817 : Est-ce une fille ? est-ce un garçon ?, à-propos vaudeville en 1 acte, à l'occasion de l'heureux accouchement de S. A. R. Mme la duchesse de Berry, avec Martin, au Cirque-Olympique ()
1817 : L'Heureuse nouvelle, ou le Premier arrivé, à-propos en 1 acte, mêlé de vaudevilles, au théâtre de la Porte-Saint-Martin ()
1817 : La Fête du Béarnais, à-propos en 1 acte, mêlé de vaudevilles, à l'occasion de la fête du roi, avec Charles Hubert, musique d'Alexandre Piccinni, au Cirque-Olympique ()
1820 : Tristesse et gaîté, ou les Deux noces, vaudeville en 1 acte, avec Charles Hubert, au théâtre de la Porte-Saint-Martin ()
1821 : Les Trébuchets, folie villageoise, mêlée de couplets, au théâtre de la Gaîté ()[9]
1821 : Patapan, ex-tambour de l'armée d'Espagne, à la représentation de l'Attaque du convoi, pot-pourri mêlé de combats, danses, évolutions, ballets, écrit sous sa dictée, au Cirque-Olympique ()
1821 : Patapan à la représentation de Jeanne d'Arc à Feydeau, pot-pourri écrit sous sa dictée, parodie de Jeanne d'Arc opéra de Michele Carafa représenté au théâtre Feydeau le
1826 : Arlequin, le dentiste et son compère, parade en 4 actes
1827 : Athènes, ou les Grecs d'aujourd'hui, tragédie en 3 parties et en vers, représentée à Londres () et à Paris[10]
1828 : Une Escapade aux Brotteaux, ou l'Anguille à la tartare, folie-vaudeville, au théâtre des Célestins de Lyon ()
1830 : Boutade, devinez à qui ?, imprimerie David, Paris[11],[12]
1830 : Le Chant du peuple, ou l'Alarme des rois, chant national, imprimerie de Carpentier-Méricourt, Paris[13]
Maurice Alhoy (L'ermite du Luxembourg), Grande biographie dramatique, ou Silhouette des acteurs, actrices, chanteurs, cantatrices, danseurs, danseuses, etc, de Paris et des départemens, à Paris, chez les marchands de nouveautés, 1824[14]
Joseph-Marie Quérard, La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, en 14 volumes, Paris, Firmin-Didot, 1826-1842[15]
Salvador Jean Baptiste Tuffet (Un vieux comparse), Les mystères des théâtres de Paris. Observations ! Indiscrétions ! Révélations !!!, Paris, Marchand éditeur, 1844[16]
Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, 1866-1877[17]
Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français, 1911, p. 7