Étevaux

Étevaux
Étevaux
Le lavoir.
Blason de Étevaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône
Maire
Mandat
Jean-Claude Rossin
2020-2026
Code postal 21270
Code commune 21256
Démographie
Gentilé Estivaliens
Population
municipale
313 hab. (2021 en évolution de −0,32 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 23″ nord, 5° 19′ 06″ est
Altitude Min. 186 m
Max. 228 m
Superficie 8,67 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auxonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Étevaux
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Étevaux
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Voir sur la carte topographique de la Côte-d'Or
Étevaux
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Étevaux

Étevaux est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Rose des vents Trochères Marandeuil Rose des vents
Binges N Saint-Léger-Triey
O    Étevaux    E
S
Cirey-lès-Pontailler

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 847 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Poyans », sur la commune de Poyans à 18 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Étevaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,5 %), forêts (32,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), zones urbanisées (4,3 %), prairies (3,6 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom ancien de la commune serait Stavellœ[12] "petite étable"[13]; pour d'autres, son nom viendrait d'æstivale, probablement un "pâturage d'été", de même que Étivey (89), ou Étivau (h. Saint-Poil, 71). Il s'agissait à l'origine sans doute de lieux frais où l'on pouvait conduire le bétail pendant les périodes de sécheresse[14].

Au XVIe siècle, un paysan d'Étevaux entendant prêcher le P. Christophe, jésuite, à la Sainte-Chapelle, le , contre Henri IV qu'il appelait relaps et hérétique, dit tout haut qu'il ferait mieux de prêcher son Évangile, sans parler contre son roi ; il fut mis en prison durant la ligue[12].

Au XVIIIe siècle, Jean-François, seigneur d'Étevaux et du Monceau, reprit le fief de l'Épinay en 1728[15]. Avant la Révolution, le village était une annexe de Binges, dépendant du doyenné de Mirebeau. L'église est dédiée à sainte Madeleine. Le prieur de Saint-Legeor était seigneur et décimateur du village[12].

Au milieu du XIXe siècle, nous avons une description du village: "il est en plaine marécageuse et compte environ 50 feux (300 hab.). Il a des terres à froment et menus grains. Le finage arrosé par l'Albane contient beaucoup de bois à l'est, dont une partie est aux habitants. Les Poids et mesure sont celles de Maxilly, et la pinte de Dijon; le village dépend de la subdélégation d'Auxonne; Le bureau de la poste, et le contrôle dépendent d'Is-sur-Tille, à une lieue un tiers; quatre lieues à l'est de Dijon[12]."

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Emile Mutin    
mars 2001 2014 Guy Brunie    
mars 2014 En cours Jean-Claude Rossin SE Salarié agricole
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

En 2021, la commune comptait 313 habitants[Note 2], en évolution de −0,32 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
303311295317355348337325360
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
300314309284279265235245228
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
205234225180195196188204193
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
176162165206247259288290292
2014 2019 2021 - - - - - -
315314313------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L’église Sainte Madeleine.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

C'est la patrie de J. Patouillet, mort en 1585, âgé de 60 ans. On voit à l'église d'Étevaux, son éloge. Bemi Belleau dit qu'il était homme de grand jugement, de grande lecture, savant dans les langues et l'histoire. M. de la Mare avait composé sa vie[12].

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Étevaux Blason
Coupé ondé : au 1er d'azur au soleil non figuré d'or, au 2e de gueules aux trois quintefeuilles aussi d'or, à la trangle aussi ondée d'argent brochant sur la partition.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Étevaux et Poyans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Poyans », sur la commune de Poyans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Poyans », sur la commune de Poyans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dijon », sur insee.fr (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. a b c d et e COURTEPEE (Claude), BEGUILLET (Edme) Description général et particulière du Duché de Bourgogne. (1847), t. 2, p. 186
  13. GODEFROY (Frédéric) Dictionnaire de l'ancienne langue française. (1881), p. 574, 604.
  14. TAVERDET (Gérard) Noms de lieuxde Bourgogne. (2007), p.139.
  15. BEAUNE (Henri) La Noblesse aux états de Bourgogne: 1350 à 1789. (1864), p. 239.
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]