Naissance | |
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Nom de naissance |
Nicolle Évelyne Liberman |
Pseudonyme |
Évelyne Pagès |
Nationalité | |
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Conjoint |
François Pagès (d) |
A travaillé pour |
France 3 (à partir de ) TF1 (- Deuxième chaîne de l'ORTF (à partir de ) RTL (- |
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Évelyne Pagès, née Nicolle Évelyne Liberman[1],[2] le à Nice[3] et morte le à Neuilly-sur-Seine, est une journaliste, animatrice et productrice de radio et de télévision française.
Elle fit la majorité de sa carrière sur la radio RTL, des années 1960 à 1990.
Évelyne Pagès étudie les langues orientales et prépare le concours d'entrée de « La Carrière » au Quai d'Orsay.
Évelyne Pagès passe d'abord des essais pour lire les messages publicitaires à la radio. En 1965, repérée pour sa voix, elle commence sa carrière radiophonique à Radio-Luxembourg. Sous l'impulsion de Manuel Poulet, elle est recrutée par Roger Kreicher pour devenir speakerine aux côtés de Jean Bardin dans le jeu matinal Le Tirlipot[4] (l'ancêtre radiophonique du jeu Le Schmilblick).
En 1971, elle travaille aux côtés de Philippe Bouvard - duquel elle reconnaît avoir appris beaucoup[2] - pour l'émission RTL non stop. Dans un premier temps, elle y est toujours speakerine, mais Philippe Bouvard lui donne la chance de tenir un billet quotidien sur les programmes télé[4],[2]. En 1976, elle travaille aux côtés de Léon Zitrone pour l'émission Appelez, on est là[4],[3].
C'est ensuite seule qu'elle anime successivement Les Disques d'Or, Joyeux Anniversaire, Le journal du jour de votre naissance (avec Max Meynier) l'après-midi entre 15 h 30 et 16 h 30[4], puis le jeu Stop ou Encore le week-end.
À la fin des années 1980, elle anime chaque dimanche à 13 h 30 l'émission Grand Format devenue mythique[5]. Évelyne Pagès y reçoit célébrités et personnalités du moment qui se prêtent au jeu de l'interview en tête-à-tête pendant une heure et demie[2]. L'animateur radio Georges Lang considère qu'elle fut « un peu précurseur dans ce type d'entretiens où elle parvient à faire dire à ces invités ce qu'ils n'étaient pas venus dire au départ[4],[3] ».
Avec Rémo Forlani, elle anime l'émission « RTL Cinéma » jusqu'en 1997, laquelle est remplacée par Isabelle Quenin[3],[4].
Évelyne Pagès débute à la télévision avec La télé ce soir pour la deuxième chaîne de l'ORTF[2]. En 1970, toujours sur la deuxième chaîne, elle présente Aujourd'hui Madame et Ticket de rétro[4].
Entre 1973 et 1974, elle présente aux côtés de Jacques Martin une émission de variétés à la télévision française, Taratata[2] (émission à ne pas confondre avec celle créée en 1993 par l'animateur Nagui). Entre 1977 à 1982, le patron de TF1, Jean-Louis Guillaud, la fait venir sur la chaîne : elle présente un certain nombre d'émissions de variétés comme Show Machine et Escale[2] puis Féminin Présent diffusé chaque mardi après-midi dans laquelle elle reçoit des personnalités ; elle est notamment la première à recevoir une personnalité comme Jean-Paul Gaultier à la télévision[3].
En 1989, c'est le retour sur le service public sur FR3 pour l'émission de divertissement pour adolescents C'est pas juste qu'elle présente aux côtés de Vincent Perrot et d'Agnès Vincent[3].
Évelyne Pagès meurt le des suites d'un cancer généralisé[3]. Ses obsèques ont lieu le en la cathédrale orthodoxe Saint-Alexandre-Nevsky dans le 8e arrondissement de Paris. Elle est enterrée à Paris au cimetière de Passy (10e division)[6].
Évelyne Pagès se marie dans les années 1960 à François Pagès (1929-1985), alors photographe pour Paris Match[2].
En 1970, elle est l'une des voix de la SNCF : elle enregistre les annonces pour les voyageurs de la SNCF[3], avant que l'ensemble des annonces ne soit uniformisé avec la voix de Simone Hérault[7].
Elle est passionnée de culture, de luxe, de cinéma d'art et d'essai[3].
Elle appela à voter pour Valéry Giscard d'Estaing en 1981, pour Jacques Chirac, en 1988, 1995, et 2002, et Nicolas Sarkozy, en 2007.
De 2002 à , elle est conseillère du 16e arrondissement de Paris[3],[8].
Elle a également collaboré au magazine Confidence et dirige à partir de 2006 La Revue du Polo[3].