Il travaille avec des techniques très variées[2],[3],[4],[5], du papier découpé[6] au dessin numérique.
En 2008, il est lauréat du prix international Prix BolognaRagazzi (Fiction)[7] pour son album Détours, qu'il a écrit et illustré.
En 2011 paraît en France Gravenstein. L'ouvrage est un « coup de cœur » de La Revue des livres pour enfants, qui mentionne : « c'est surtout sa manière de raconter les histoires par l'image qui est captivante : des dessins à la plume qui fourmillent d'indices, un goût avéré pour les plans cinématographiques, plusieurs intrigues qui se croisent, et puis, dans chaque image, un jeu très discret de collages pour effacer ou rectifier une partie du dessin[2] ».
Le personnage « Tête de Mule est le héros récurrent d’Øyvind Torseter[8] ». Le premier album, au nom du héros, Tête de mule[3] est publié en France en 2011. L'album est à nouveau un « coup de cœur » de La Revue des livres pour enfants, qui écrit dans son avis critique : « Dans une adaptation très libre du conte Le Troll qui n'avait pas son cœur dans sa poitrine, le héros, avec son faux air de Moumine, délivre une princesse, sûre d'elle dans sa cape de super-héroïne. Jamais illustrateur n'a si bien rendu l'aspect du Troll, monstre hideux, nous déstabilisant chaque fois par son aspect repoussant et macabre. Ce bijou d'humour, entre texte illustré et BD, prouve qu'on peut jouer avec les contes et les parodier tout en restant fidèle à leur puissance symbolique[9] ». Suivront un deuxième opus des aventures de Tête de mule Mulysse[10], puis un troisième Factomule[8], traduit en 2021 : « L'humour caustique, à froid, l'art du trait et le sens de la mise en pages de l'auteur font à nouveau merveille, pour composer un récit saisissant, très cinématographique, qui lorgne vers l'absurde, et interroge à sa manière décalée nos sociétés contemporaines, la valeur du travail, la vanité du pouvoir, le rôle des apparences[11] », selon la La Revue des livres pour enfants. Le quatrième opus Mulosaurus est publié la même année. Pour Benjamin Roure, dans Télérama : « L’auteur norvégien Øyvind Torseter construit, album après album, un univers très personnel, aux confins de la bande dessinée et de l’album illustré, tantôt davantage l’un que l’autre, mais avec toujours des idées saugrenues[5]. »
En 2023, il est sélectionné pour la cinquième année d'affilée (depuis 2019) pour le prestigieux prix suédois, le Prix commémoratif Astrid-Lindgren[12].
Il reçoit en 2024 une Mention spéciale du Prix BolognaRagazzi, catégorie Comics - Middle Grade[13] pour Dronefangeren (The Drone Catcher).
2004 : Kultur - og kirkedepartementets billedbokpris for barne - og ungdomslitteratur pour Klikk.
2006 : (international) « Honour List »[15] de l' IBBY pour Klikk
2007 : Kultur - og kirkedepartementets illustrasjonspris for barn e- og ungdomslitteratur pour Klar ferdig gå! (textes de Beate Grimsrud et Inger Alfvén).
↑ ab et cAnne-Laure Cognet , avis critique (« coup de cœur ») de l'ouvrage Gravenstein, revue La Revue des livres pour enfants, Centre National de Littérature pour la Jeunesse (CNLJ) sur le site de la BnF, du 3 novembre 2011.
↑ a et bCatherine Bessi , avis critique de l'ouvrage Ina et Aslak , apprentis bûcherons, revue La Revue des livres pour enfants, Centre National de Littérature pour la Jeunesse (CNLJ) sur le site de la BnF, du 9 décembre 2013.
↑ a et bAvis critique (« coup de cœur ») de l'ouvrage Tête de mule, revue La Revue des livres pour enfants, Centre National de Littérature pour la Jeunesse (CNLJ) , sur le site de la BnF, du 1er novembre 2017.
↑ a et bMarine Planche, avis critique de l'ouvrage Mulysse, revue La Revue des livres pour enfants, Centre National de Littérature pour la Jeunesse (CNLJ) , sur le site de la BnF, du 1er novembre 2019.
↑ a et bMarine Planche, avis critique (« coup de cœur ») de l'ouvrage Factomule, revue La Revue des livres pour enfants, Centre National de Littérature pour la Jeunesse (CNLJ) sur le site de la BnF, du 1er avril 2021.