Elle tient son origine dans une lettre T cédille proposée par Petru Maior, pour transcrire /t͡s/ écrit ‹ ц › avec l’alphabet cyrillique à l’époque, dans le Dictionnaire de Buda[2] publié en 1825.
Durant la deuxième moitié du XIXe siècle, lorsque l’alphabet latin est adopté pour l’écriture du roumain, remplaçant l’alphabet cyrillique, le T cédille est utilisé avec la cédille classique et la virgule souscrite de manière interchangeable.
L’ouvrage Ortografia limbei române définissant l’orthographe roumain à l’époque, publié par l’Académie roumaine, indique que la cédille est utilisée sous ses lettres.
Le Dictionnaire explicatif de la langue roumaine, publié en 1996 et réédité en 2009, définit la cédille comme un signe diacritique ayant la forme virgule placée sous une consonne pour en changer la valeur[3].
En informatique, le codage ISO/CEI 8859-2 a été conçu avec les caractères roumains S et T cédille (sans différencier la cédille de la virgule souscrite).
En 1998, l’Association roumaine de normalisation crée un codage de caractères informatiques SR 14111, avec le S virgule souscrite, et demande en 1999 de coder les S virgule souscrite et T virgule souscrite comme caractères distincts des S cédille et T cédille dans Unicode et le nouveau codage ISO/CEI 8895-16[4].
En 2003, l’Académie roumaine spécifie que les lettres ș et ț ont le même signe diacritique : une virgule placée à une courte distance sous les lettres s et t et non pas une cédille[5].
(ru) Г. Н. Прокофьев, « Ненецкий (юрало-самоедский) язык : Языки и письменность самоедских и финно-угорских народов », dans Г. Н. Прокофьев, Языки и письменность народов севера, vol. 1, Москва-Ленинград, Учпедгиз, , 5—52 (lire en ligne)
(lv) Aleksejs Andronovs et Lidija Leikuma, « Par latgaliešu rakstu jeb literārās valodas pareizrunas kopšanu », Baltu filoloģija, vol. XVIII, nos 1/2, , p. 5-14 (lire en ligne)
(lv) Juris Cibuļs, « Ieskats latgaliešu ābecēs lietotajā rakstībā », dans Latgalistikys kongresu materiali I (=Proceedings of the congress on latgalistics I), 19-, , 17-30 p. (lire en ligne)
(lv) Aleksandrs Eisuļs et Juoņs Silinīks, Latgalīšu volūda (Etimologija), Novosibirsk, Taisneiba,
(la + ro) Petru Maior, Lesicon romănescu-lătinescu-ungurescu-nemţescu quare de mai mulţi autori, în cursul a trideci, şi mai multoru ani s’au lucrat seu Lexicon valachico-latino-hungarico- germanicum quod a pluribus auctoribus decursu triginta et amplius annorum elaboratum est. (Dictionnaire de Buda), Budae, Typis et Sumtibus Typografiae Regiae Universitatis Hungaricae, (lire en ligne)
(en) National Body of Romania, Subdivision Proposal on JTC 1.02.18.01 for 8859-1,8-bit single-byte coded graphic character sets -- Part 16: Latin No. 10 (Attachment: SC 2 N 3227), (lire en ligne)
(en) National Body of Romania, Application for Registration No. 226, Romanian Character Set for Information Interchange, (lire en ligne)
(ro) Marius Sala, Adresă către Academia Română, (lire en ligne)
(en) Secretariat, ISO/IEC JTC 1/SC 2, Summary of voting on SC 2 N 3302, Subdivision Proposal on JTC 1.02.20 for 8859-16, 8-bit single-byte coded graphic character sets -- Part 16: Latin No. 10, (lire en ligne)
(ru) А. Г. Эндюковский, « Саамский (лопарский) язык : Языки и письменность самоедских и финно-угорских народов », dans Г. Н. Прокофьев, Языки и письменность народов севера, vol. 1, Москва-Ленинград, Учпедгиз, , 125—162 (lire en ligne)