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Élections législatives srilankaises de 2015 | ||||||||||||||
225 députés du Parlement | ||||||||||||||
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Type d’élection | Élections législatives | |||||||||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Inscrits | 11 166 975 | |||||||||||||
Participation | 77,66 % 16,4 | |||||||||||||
Votes exprimés | 11 684 098 | |||||||||||||
Votes blancs | 517 123 | |||||||||||||
Parti national uni – Ranil Wickremesinghe | ||||||||||||||
Voix | 5 098 916 | |||||||||||||
45,66 % | 16,3 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 106 | 46 | ||||||||||||
Alliance de la liberté du peuple uni – Maithripala Sirisena | ||||||||||||||
Voix | 4 732 664 | |||||||||||||
42,38 % | 18 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 95 | 49 | ||||||||||||
Ilankai Tamil Arasu Kachchi – Rajavarothiam Sampanthan | ||||||||||||||
Voix | 515 963 | |||||||||||||
4,62 % | 1,7 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 16 | 2 | ||||||||||||
Janatha Vimukthi Peramuna – Anura Kumara Dissanayaka | ||||||||||||||
Voix | 543,944 | |||||||||||||
4,87 % | 0,6 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 6 | 2 | ||||||||||||
Majorité par circonscription | ||||||||||||||
Premier ministre du Sri Lanka | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Ranil Wickremesinghe PNU |
Ranil Wickremesinghe PNU | |||||||||||||
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Les élections législatives srilankaises de 2015 se sont déroulées de manière anticipée le , pour élire les 225 députés du Parlement.
Les précédentes élections législatives ont eu lieu le [1], où l'Alliance de la liberté du peuple uni (UPFA), qui venait de gagner la guerre civile contre les Tigres de libération de l'Îlam tamoul, a remporté une victoire écrasante, en obtenant 144 sièges à la législature[2],[3]. En , l'UPFA, avec l'appui de certains députés de l'opposition, a adopté le dix-huitième amendement à la constitution, augmentant les pouvoirs du président Mahinda Rajapakse et en supprimant la limite de deux mandats présidentiels[4]. L'UPFA a également été en mesure de destituer la garde des sceaux, Shirani Bandaranayake, permettant à Rajapaksa de nommer un allié à la place[5],[6],[7].
En , Rajapaksa avanca la date de l'élection présidentielle de deux ans, pour essayer d'obtenir le fameux troisième mandat consécutif possible par ce nouvel amendement de constitution[8],[9]. À la surprise générale, Maithripala Sirisena, ministre de la Santé de Rajapaksa, a été présentée comme candidat de l'opposition[10],[11], et gagna face à Rajapaksa[12],[13],[14].
En , Sirisena a par la suite formé un gouvernement dominé par l'opposition de droite conservatrice le Parti national uni (UNP)[15],[16],[17], mais aussi en nommant des ministres du Parti de la liberté du Sri Lanka, le principal constituant de l'alliance de gauche socialiste UPFA[18],[19].
Dans son programme électoral, Sirisena avait promis 100 jours de réformes après lequel le parlement serait dissous le [20],[21]. Cependant, Srisena et son gouvernement ont rencontré une opposition farouche des fidèles de Rajapaksa, et bien que certaines réformes, telles que la réduction des pouvoirs présidentiels et la réintroduction de la limite de deux mandats, ont été introduites par l'adoption du dix-neuvième amendement, d'autres, notamment les réformes électorales, n'ont pas été réalisées[22]. Ces réformes étant au point mort, son programme de 100 jours prend du retard, et l'UNP a commencé à réclamer des nouvelles élections législatives[23],[24].
Sirisena dissout le parlement le [25],[26],[27].
Les élections législatives ont lieu tous les six ans pour élire les 225 membres du Parlement. Le pays est divisé en 22 districts électoraux, et chaque district se voit attribuer un nombre spécifique de sièges en fonction de sa population, avec 196 sièges. Lors de l'élection, les partis se disputant dans un district donné se voient attribuer un certain nombre de sièges en fonction du nombre de votes obtenus. Les 29 sièges restants sont répartis entre les partis politiques sur la base du pourcentage au vote national reçu par chaque parti.
Le Sri Lanka étant une ancienne colonie britannique, et un ancien dominion du Commonwealth, le pays pratique le système de Westminster, couplé avec du bipartisme. Il y a donc un parti politique vainqueur, dont le chef deviendra le nouveau Premier ministre, et un chef de l'opposition. Comme il est impossible pour un simple parti politique d'obtenir la majorité parlementaire, le pays fonctionne avec des alliances de partis.
Ces alliances changent régulièrement à chaque élection, mais ce sont les 2 même partis politiques cingalais qui se partagent le pouvoir depuis 30 ans :
Résumé du résultats des élections législatives de 2015[28]