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Étienne Iavorski (1658 à Yavorov, Rzeczpospolita - à Moscou) connu également sous le nom de Stéphane Iavorski (en russe Стефа́н Яво́рский) ou son nom ecclésiastique d'Étienne de Riazan (1658-1772) fut locum tenens (1700-1721) puis Patriarche de Moscou et de toute la Russie (1721-1722) (liste des primats de l'Église orthodoxe russe).
Élève à l'Académie greco-latine de Pierre Movilă à Kiev. Il se convertit au catholicisme en 1684 et étudie dans les établissements jésuites de Lvov, Lublin, Poznań et Vilnius[1]. Il revient Kiev en 1689 et retourne aussitôt à l'orthodoxie. Il enseigne alors à l'Académie greco-latine. En 1697, en plus de son enseignement, il est nommé igoumène (abbé) du Monastère Saint-Nicolas du Désert, puis envoyé à Moscou où il est remarqué par l'empereur pour son art oratoire. Il est donc nommé locum tenens en 1700 en l'absence du patriarche ; il occupera ce rôle 21 ans, jusqu'à l'abolition complète du patriarcat et son remplacement par le très Saint-Synode. Il fut un « prédicateur puissant »[2]
Etienne Iavorski s'affronta à Théophane Prokopovitch en représentant l'aspect « catholique » de l'Orthodoxie contre la dérive « protestante » de Théophane Prokopovitch, le conseiller en affaires religieuses du tsar. Il fut donc l'une des rares voix qui s'élèvent contre la réforme religieuse de Pierre Ier le Grand, et le peut seulement grâce à ses éloges du Prince dans les autres affaires. Mais l'empereur lui montra sa désapprobation pour avoir dénoncé DE Tvéritinov, un scientifique qui fut jugé pour son refus des signes de l'orthodoxie[3].
Il dirigea l'Académie slavo-gréco-latine nouvellement créée, première institution d'éducation de l'Empire.