Ahmed Tibi | |
Fonctions | |
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Député à la Knesset | |
En fonction depuis le (25 ans, 6 mois et 15 jours) |
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Élection | 17 mai 1999 |
Réélection | 28 janvier 2003 28 mars 2006 10 février 2009 22 janvier 2013 17 mars 2015 9 avril 2019 17 septembre 2019 2 mars 2020 23 mars 2021 1er novembre 2022 |
Législature | 15e, 16e, 17e, 18e, 19e, 20e, 21e, 22e, 23e, 24e et 25e |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tayibe (Israël) |
Nationalité | Israélienne |
Parti politique | Ta'al |
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Ahmed Tibi est un homme politique arabe israélien né le (son nom est orthographié Ahmad Tibi dans les publications anglophones, en arabe : أحمد الطيبي).
Il fut conseiller du président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat et membre de la délégation palestinienne qui négocia les Accords de Wye Plantation, en 1998. Il démissionne de ses fonctions en 1999 pour se présenter à la Knesset (parlement israélien). Il est élu sur la liste d'union arabe pour le parti Ta'al (Mouvement arabe pour le renouveau).
En 2002, le député d'extrême-droite Michael Kleiner engage une action contre lui pour le priver du droit de se rendre dans les territoires palestiniens occupés au motif qu'il soutiendrait la Résistance palestinienne contre Israël. En définitive, la Cour suprême s'oppose à cette restriction du droit de circulation du parlementaire.
En 2003, à l'initiative du député du Likoud Michael Eitan, Ahmed Tibi est privé du droit de se représenter aux élections par la Commission électorale nationale, mais cette décision est annulée par la Cour suprême et il est réélu.
En , Ta'al, le parti laïc d'Ahmed Tibi, a constitué une coalition avec le parti islamique d'Ibrahim Sarsur. Tous deux ont affirmé leur volonté de défendre l'identité culturelle et religieuse des Arabes israéliens face à un système juridique qui, affirment-ils, priverait les non-juifs de l'exercice de leurs droits[1]. Pour autant, il a dit ne pas souhaiter pour l'instant que sa ville passe sous l'autorité de Mahmoud Abbas et soutient le mouvement BDS(2) malgré la loi israélienne anti-boycott.
Il a participé à la conférence « anti-impérialiste » Axis for Peace, organisée en 2005 par le Réseau Voltaire[2].