Albert-Camille Vital | |
Fonctions | |
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Premier ministre de Madagascar | |
– (1 an, 10 mois et 13 jours) |
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Président | Andry Rajoelina |
Prédécesseur | Cécile Manorohanta (intérim) Eugène Mangalaza |
Successeur | Jean-Omer Beriziky |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Toliara (Colonie de Madagascar) |
Nationalité | Malgache Française |
Parti politique | Nous tous, ensemble avec Andry Rajoelina |
Diplômé de | École spéciale militaire de Saint-Cyr École supérieur de guerre de Paris |
Profession | Ingénieur en génie civil |
Langue | Malgache et Français |
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Premiers ministres de Madagascar | |
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Albert-Camille Vital (né le à Toliara) est un officier et homme politique malgache, un ingénieur en génie civil formé en URSS. Dans son parcours, il a été chef de bureau technique de l’État-major des forces de développement (1987-1991), puis désigné chef de corps du premier régiment de la Région militaire no 5 Toliara (1998-2001) avant de suivre une formation à l’École supérieure de guerre de Paris à Paris de 2001 à 2002.
Le , il est nommé Premier ministre par le président de la Transition, Andry Rajoelina, succédant ainsi à Eugène Mangalaza[1],[2] et à Cécile Manorohanta qui assure un très court intérim de 48 heures[3]. Il accepte d'intégrer le camp de Rajoelina après qu'on lui eut interdit de se présenter aux dernières élections municipales de Toliara à cause de sa popularité grandissante[4].
Le , il est remplacé par Jean-Omer Beriziky à la tête du gouvernement.
Au cours du Conseil des ministres du , il est nommé ambassadeur[5] représentant permanent de Madagascar auprès de l’Office des Nations unies et des institutions spécialisées à Genève en succession de Guy Rajemison Rakotomaharo "limogé en raison de sa déclaration de candidature à la présidentielle"[6].
Le , il annonce à son tour, en tant qu'indépendant, sa candidature à l'élection présidentielle malgache de 2013 après avoir été préféré à Edgard Razafindravahy[7] par les militants du parti Tanora Gasy Vonona (TGV) lors du congrès tenu le .
Trois jours plus tard, c'est avec le parti Hiaraka Isika qu'il dépose son dossier de candidature auprès de la Cour électorale spéciale le . Il termina à la 5e place, avec 6,85% des voix (surtout dans sa province de Tuléar). Il se rallia ensuite, pour le second tour à Jean-Louis Robinson, le candidat soutenu, notamment, par Marc Ravalomanana[8].