Alexander Acosta

Alexander Acosta
Illustration.
Portrait officiel d'Alexander Acosta (2017).
Fonctions
Secrétaire au Travail des États-Unis

(2 ans, 2 mois et 21 jours)
Président Donald Trump
Gouvernement Administration Trump
Prédécesseur Thomas Perez
Successeur Patrick Pizzella (intérim)
Eugene Scalia
Procureur des États-Unis
pour le district sud de la Floride

(3 ans, 11 mois et 25 jours)
Président George W. Bush
Barack Obama
Prédécesseur Marcos Jiménez
Successeur Wifredo A. Ferrer
Biographie
Nom de naissance Rene Alexander Acosta
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Miami (Floride, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Diplômé de Université Harvard

Alexander Acosta
Secrétaires au Travail des États-Unis

Rene Alexander Acosta, né le à Miami, est un avocat et homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est secrétaire au Travail dans l'administration du président Donald Trump de 2017 à 2019.

Jeunesse et carrière dans le privé

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Fils d'immigrants cubains, il obtient un diplôme en droit de la faculté de droit de Harvard[1]. Il est notamment assistant de justice (en anglais : law clerk) pour le juge Samuel Alito, à la cour d'appel des États-Unis pour le troisième circuit ; Alito est désormais juge à la Cour suprême des États-Unis. Acosta s'installe par la suite à Washington. D.C. pour pratiquer le droit dans le privé, notamment chez Kirkland & Ellis, se spécialisant dans le droit du travail.

Nominations par George W. Bush

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De 2002 à 2003, il est membre, nommé par le président George W. Bush, du National Labor Relations Board. En 2003, il devient procureur général des États-Unis assistant pour la division des droits civiques, au département de la Justice. En 2005, il devient procureur des États-Unis pour le district sud de la Floride, poste qu'il occupe jusqu'en 2009. En 2009, il devient doyen du Collège de droit de l'université internationale de Floride. Le , il est nommé président de la U.S. Century Bank[1].

Secrétaire au Travail

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Acosta s'exprimant à la Conservative Political Action Conference (CPAC) de 2018.

Le , à la suite du retrait d'Andrew Puzder, il est nommé secrétaire au Travail par le président Donald Trump[2],[1]. Il est confirmé par le Sénat des États-Unis le par 60 voix contre 38, avec le soutien de huit sénateurs adhérant au Parti démocrate. Il entre en fonction deux jours après, lors d'une cérémonie présidée par le vice-président Mike Pence.

En tant que secrétaire au Travail, il promeut notamment l'apprentissage (apprenticeship) : l'administration Trump souhaite en effet voir un million de nouveaux contrats d'apprentis signés sur quatre ans[3].

Le , il annonce sa démission, effective le , en raison de la polémique suscitée par l'accord judiciaire qu'il a négocié en 2008, alors qu’il était procureur fédéral en Floride, et jugé trop favorable au milliardaire Jeffrey Epstein, reconnu coupable de prostitution impliquant des dizaines d'adolescentes[4].

Afin de justifier le traitement avantageux dont a bénéficié Epstein, Alexander Acosta a affirmé avoir été sujet à une pression considérable de la part des avocats de l’accusé. Ces derniers auraient notamment recrutés des détectives privés pour enquêter sur les mœurs des procureurs afin de ternir leur réputation. Des courriels divulgués dans la presse en 2018 révèlent aussi que les procureurs ont été dépassés et impressionnés par le pouvoir d’Epstein, manifestant une immense déférence à l’égard de ses avocats[5].

Références

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  1. a b et c « Donald Trump choisit Alexander Acosta comme secrétaire au travail », sur Le Monde, .
  2. «Trump Laments, ‘I Inherited a Mess’, as He Names New Labor Pick», The New York Times, 16 février 2017.
  3. Mary Ann Barton, « Trump administration to push for ‘a million apprenticeships’ », sur NACo.org, National Association of Counties, (consulté le ).
  4. « Affaire Epstein : Alexander Acosta, le ministre du Travail de Trump, annonce sa démission », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Francis Pryer, « Ce que révèle l’affaire Epstein », sur Le Monde diplomatique,

Liens externes

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