L'anarchisme en Nouvelle-Zélande se développe à partir de 1884, quand Arthur Desmond, un auteur anarchiste, se présente aux élections parlementaires[1]. Il existe aujourd'hui trois structures anarchistes néo-zélandaises majeures: la Fédération Anarcha-Féministe (fondée en 1991[2]), l'Alliance Anarchiste de Nouvelle-Zélande[3] et Les Anarchistes Chrétiens du Pacifique Sud[4].
Dès les années 1890 et 1900, le syndicalisme et l’antiparlementarismesocialistes ont joué un rôle de meneur important dans le début du mouvement des travailleurs, particulièrement dans la Fédération du travail ( la New Zealand Federation of Labour ou “Fed”[5]) puis chez les Industrial Workers of the World ou IWW. Certains membres de l'IWW étaient anarchistes (comme ceux de l’Aéroport Sydney-Kingsford Smith), ou sympathisants des idées antiparlementaires de l’anarchisme.
En 1951, le conflit du front de mer fut l'un des conflits industriels les plus importants de l’histoire de la Nouvelle-Zélande. Jusqu'à 20 000 travailleurs se mirent en grève pour soutenir les travailleurs du front de mer qui protestaient contre les difficultés financières et les conditions de travail. Des milliers d’autres refusaient de manier des produits briseurs de grève. Le conflit, parfois nommé «grève du front de mer», dura 151 jours, à compter du 13 février. L’Union des travailleurs du bord de mer, particulièrement la branche d’Auckland, avait une philosophie syndicaliste forte. Le syndicaliste Jock Barnes fut le président de l’Union des bords de mer d’Auckland de 1944 à 1952 et joua un rôle important dans la grève. La défaite fut considérée par beaucoup de parlementaires socialistes comme l'échec final du syndicalisme à constituer une tendance viable du mouvement des travailleurs.
L’anarchisme fut populaire durant les mouvements de protestation des années 1960, 70 et 80. Des anarchistes ont été actifs et impliqués dans les protestations et manifestations antinucléaires, contre la guerre du Viêt Nam et contre l'Apartheid en Afrique du Sud lors de la tournée de l'équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV en 1981.
Dans les années 1980 et au début des années 1990, les anarchistes furent impliqués dans des douzaines de petits groupes de chômeurs dans le pays. La hausse du chômage apporta une vague de nouveaux activistes au mouvement anarchiste.
Les Groupes Pauvres et le Mouvement national des chômeurs et des bénéficiaires (NUMB) étaient dominés par le Centre du droit des travailleurs au chômage d’Auckland (AUWRC). L'AUWRC était dirigé par Sue et Bill Bradford et comportait un grand nombre d’anarchistes. Les anarchistes ont aussi joué un rôle clé dans l’Union des travailleurs au chômage de Wellington (WUWU) (qui plus tard devint le Centre des peuples de Wellington).
En 1991, une grande partie des Groupes Pauvres se divisèrent, après la scission de l'AUWRC entre les époux Bradford et leurs partisans d'une part et les anarchistes (principalement punks) d'autre part. De nombreux activistes de gauche quittèrent les anarchistes chargés du NUMB, qui finit par se dissoudre autour de 1993.
Mouvement anti-mondialisation et anti-guerre de 1999–2005
Pendant la campagne SupersizeMyPay.com en 2004 et 2005, les anarchistes ont joué un rôle de premier plan dans l'initiative Unite union et Radical Youth pour obtenir la suppression effective des taux d'intérêt pour les jeunes.
La mouvance anarchiste s'inscrit aujourd'hui dans divers canaux. Au niveau national, il existe deux petites organisations anarchocommunistes, l'Aotearoa Workers Solidarity Movement et Beyond Resistance formées en 2009, en plus d'un réseau anarchoféministe. Des librairies, infoshop et espaces sociaux existent à Auckland, Wellington et Dunedin, en plus d'une librairie en ligne basée à Christchurch et d'un collectif d'édition à Wellington. Il existe également un journal anarchiste diffusé sur toute l’île et un site web sur l'anarchisme en Nouvelle-Zélande. De plus, beaucoup d'anarchistes sont impliqués ou ont mis en place des projets et des groupes, avec des valeurs similaires à celles de l'anarchisme, qui jouent un rôle important dans l'activisme non parlementaire.
1884: Arthur Desmond, un auteur et poète anarchiste et socialiste, se présente aux élections parlementaires de Nouvelle-Zélande.
Juillet 1901: Le Parti socialiste de la Nouvelle-Zélande, librement organisé et formé, inclut des syndicalistes et des anarchistes. Le groupe de Wellington devint un centre pour les socialistes antiparlementaires.
1908: Le Parti socialiste de la Nouvelle-Zélande a 3 000 membres et tient sa première conférence nationale. La conférence condamne l’action politique par une majorité de deux à un. Création à Wellington d'un groupe des Travailleurs industriels du Monde.
1910: Les anarchistes présents au sein de la branche de Christchurch du Parti socialiste la quittent pour former une Union de Recrutement des Travailleurs industriels du Monde.
1912-1913: Les Wobblies dont Tom Barker et J B King sont actifs pendant la grève des mineurs de Waihi et des grèves générales[7].
: Création du Groupe de la Liberté par Phillip Josephs à Wellington qui dure pendant un an. La rumeur dit qu'ils ont eu des batailles rangées avec la police au cours de la grande grève[8].
1966: Bill Dwyer est condamné pour avoir appelé la Reine une fainéante pendant qu’elle parlait à Auckland en 1966.
: L’anarchiste punk Neil Roberts meurt durant une attaque suicide à la bombe contre le bâtiment hébergeant de la base de données du principal ordinateur de la police de la Nouvelle-Zélande à Wanganui. Roberts fut la seule personne tuée, et le système de l’ordinateur fut endommagé.
1986: Lancement du journal anarchiste l’Adversaire de l’État.
1991: Conférence anarchiste nationale tenue à Wellington appelée La Conférence anarchiste néo-zélandaise organisée par le Comité pour l'Établissement de la Civilisation. Selon un participant, 60 personnes ont participé, principalement d'Auckland et Wellington. La Fédération Anarcha-Féministe de Nouvelle-Zélande est lancée à cette conférence. La conférence est organisée pour coïncider avec le Jour de la marche mondiale annuelle contre la vivisection d'animaux de laboratoire.
: Ouverture de la boutique Magasin de la Liberté.
: Conférence anarchiste régionale tenue à Wellington. Une conférence de quatre jours avec une manifestation impliquant des éponges jetées à Ronald McDonald[3].
1995: Conférence nationale Anarcha-féministe tenue à Wellington, organisée par le Collectif Katipo[2].
: Les activistes organisent une conférence pour fonder une branche néo-zélandaise de l’Action mondiale des Peuples, un réseau mondial qui lutte contre la mondialisation. Entamée par les Éducateurs et le Comité pour la Mise en place de la Civilisation de la Nouvelle-Zélande, la conférence implique les activistes pour l’indépendance qui avaient été impliqués dans l’Action mondiale des Peuples à un niveau mondial depuis février 1998.
: Ouverture du centre activiste interactif au 222 High Street à Christchurch[9]
20–: Conférence anarchiste nationale tenue à Christchurch appelée Une Odyssée Anarchiste, pour discuter des réponses à la mondialisation capitaliste. Hébergé par la Table Ronde Anarchiste[10]
4–: Conférence anarchiste nationale tenue près de Wanganui appelée le Goûter National Anarchiste du Symposium[11].
23–: Conférence anarchiste nationale tenue à Christchurch appelée L'Anarchisme en Action hébergé par la Table ronde Anarchiste[12].
9–: Conférence anarchiste nationale tenue à Auckland hébergée par un espace intérieur[13].
: Raids armés de la police résultant en l'arrestation de 17 activistes, y compris des anarchistes, pour la participation alléguée à un camp d'entraînement paramilitaire près de la ville de Ruatoki dans l'est de la Baie de l'Abondance.
11-: Conférence des chrétiens anarchistes du Pacifique Sud tenue à Christchurch organisée par les chrétiens Anarchistes du Pacifique Sud[14].
La Conférence Anarchiste Kiwi en 1992 a formellement adopté les buts et principes de l'Alliance. Cinq groupes ont été affiliés à l'Alliance en 1991[15].
Solidarité (1973-74) a été créé par Graeme Minchin, Steve Tanner et Harry Robinson et a impliqué une dizaine de personnes[17].
Les Activistes Anarchistes d'Auckland (1975-78) était un groupe informel d'anarchistes, basé autour de quelques appartements du centre urbain de la ville qui étaient un foyer d'activité d'anarchiste[18].
Le Groupe des Sans-Emploi de la ville d'Auckland (1976) a été formé par des anarchistes et a duré seulement un an[19].
Il y avait un petit groupe d'environ une dizaine d'anarchistes tournant autour d'un appartement de la rue Napier entre 1976-77[20].
La Librairie Anarchiste du Lagon Noir (1995)
L'Alliance Anarchiste de Nouvelle-Zélande
Le Chat Noir fut un collectif Anarcho-communisme actif en 2004–2005
La Jeunesse Radicale (2005–2008) était un groupe autonome de jeunes militants anti-autoritaire et anti-capitaliste. Sa réalisation majeure a été un débrayage de 1000 élèves du secondaire en 2006 pour mettre fin à la discrimination salariale des jeunes[21].
Les Comix de la Cerise Explosive est une librairie en ligne Anarcha-féminisme qui a tenu une boutique de livre dans le centre d'Auckland de à .
Les Temps Saints de Kensington et Aro (fin des années 1970) était un groupe anarchiste situationniste.
Le Collectif Kapito (1991 - date inconnue) était un collectif Anarcha-féminisme. Il a publié Sekhmet, le magazine de la fédération anarcha-féministe de 1991 à 1995 et a organisé plusieurs conférences féministes nationales[2]. Le Collectif Kapito était le seul groupe Anarcha-féministe durant cette période[22].
Les Communistes Libertins
Le Comité pour l’Établissement de la Civilisation a été créé en 1991. Le comité fut d'abord actif à l'université Victoria et devient rapidement une organisation locale[23]. Le groupe a existé durant dix ans et a aidé à démarrer d'autres projets anarchistes locaux, y compris Le Groupe de la Liberté
Le Bureau Alternatif de Divertissement (1984) était un collectif anarcho-punk qui avait pour but de fournir du divertissement bon marché et abordable à la jeunesse. Son premier concert a réuni une foule de 1 700 personnes[24].
L'Action Directe (1991) fut un petit groupe de vieux anarchistes, dont Frank Prebble, qui avait été actif dans les années 1970[23].
Le Groupe Anarcha-Féministe d'Otautahi/Christchurch créé en comme deuxième groupe dans la Fédération de Anarcha-féministe[22].
Il y avait une petite scène anarchiste dans les années 1970 à Waitati, près de Dunedin qui comprenait entre autres Bruce Grenville[23].
En 2003 une infoshop anarchiste appelée Les Livres de l’Étoile Noire fut ouverte[25]. Les Livres de l’Étoile Noire reste ouverte et active comme en 2014 dans un lieu différent dans la ville centrale avec un site web. En 2014 des volontaires des Livres de l’Etoile Noire commencèrent à contribuer à des Zines pour une colonne «Zine de la semaine» dans l’Université d’Otago.
Perce-Oreille était un magazine clandestin d’Auckland édité et imprimé par Heather McInnes et John Mime qui l’avait une fois décrit comme anarchiste. Certains considéraient les éditeurs comme des «anarchistes hippies».
Cock (1967–1973)
17 numéros. Cock était un magazine anarchiste satirique de la politique basé à Wellington, édité par Chris Wheeler. Il était aussi influencé par la philosophie de l’absurde de Camus et avait pour but d’ «aider à renverser le gouvernement Néo-Zélandais par le ridicule». Cock avait dit une fois que «la seule menace que les Communistes avaient offert au Parti National était l’ennui»[26].
La Presse Libre Contre-Culture (1972-1974)
Contre-Culture était le magazine secret le plus ouvertement anarchiste à ce moment incluant des articles anarchistes et des revues. Il était imprimé par l’anarchiste Malcolm Gramophone qui gérait aussi la Presse Kropotkine[27].
L'Anarcho-Pacifiste, alias l'Anti Système, alias la Maladie Sociale (1985–1990)
Publié par Simon Cottle, un anarchiste punk de Wellington qui a également dirigé une émission de radio appelée anarcho-pacifiste. Cottle a joué un rôle important dans la promotion de l'anarchisme et des droits des animaux au sein de la scène punk[23].
C'était le magazine de la Fédération Anarcha-féministe produite par le collectif Kapito de Wellington. Le magazine fut nommé d'après la déesse Sekhmet parce que c’était «un bon nom pour un magazine faisant des guerres avec les hiérarchies»[28].
13 numéros. C'est une publication irrégulière anarchiste. C'est le seul journal national du pays et il a des contributions de partout en Nouvelle-Zélande. Imprimé par La Presse Rebelle à Wellington.
Arthur Desmond(en) (1859 – ) était un poète et auteur. Aujourd'hui Desmond est surtout connu pour ses livres écrits, sous pseudonyme, La Force est Juste et Les Césars Rivaux.
Alexander William Bickerton(en) ( – ) était le premier professeur de chimie à l'université de Canterbury à Christchurch. Il a formé une communauté socialiste appelée La Maison Fédérative[31], qu'il transforma plus tard en parc d'attraction.
Tom Barker(en) était un socialiste anti-parlementaire qui a démissionné de son rôle en tant que secrétaire du Parti socialiste de Nouvelle-Zélande car il n'avait pas un esprit parlementaire et a rejoint les Travailleurs Industriels du Monde. Il a été emprisonné pour sédition pour sa participation à une grève générale à Wellington.
Philip Josephs(en) ( – ) était un Juif letton, membre actif du Parti socialiste de Wellington. En , il a aidé à établir le premier collectif portant le nom de Groupe de la Liberté.
"Malcolm James" alias Malcolm Gramophone était un anarchiste et un excentrique. Il a changé son nom pour embêter son père[27].
Neil Roberts(en) (1960 - ) était un anarcho-punk décédé au cours d'un attentat-suicide visant une installation abritant la principale base de données de la police néo-zélandaise à Wanganui. Roberts a été la seule personne tuée, et le système informatique n'a pas été endommagé[32],[33].
Sam Buchanan (2010) L’anarchisme en Nouvelle-Zélande[34]
Jared Davidson (2013) La liberté de la couture: Philip Josephs, Transnationalisme & le début de l’anarchisme en Nouvelle-Zélande - AK Press
Frank Prebble (1995) Les fauteurs de trouble: l’anarchisme et le syndicalisme - Les années du début du mouvement libertin en Nouvelle-Zélande[31]
E.C. Fry (1965) Tom Barker & les Travailleurs Industriels du Monde
Max Nettlau (Date inconnue) L’Histoire de l’Anarchisme, voir chapitre 10 La propagande anarchiste et l’Union Industrielle en Australie et Nouvelle-Zélande
Livres
Malcolm Gramophone (1972) La Bible secrète des brasseurs. Le brassage du travail habituel dans les maisons Néo-Zélandaises pendant des années, le livre était aussi connu comme le livre de poche anarchiste numéro 1. Le livre a été écrit par Malcolm James alias Malcom Gramophone et imprimé par le journal Kropotkin, qu’il possédait[27].
Anarchisme et Féminisme. Christchurch: la presse libertine, 1995. Une réimpression de Articles par Margaret Flaws et la Conférence Anarcho-Féministe d’Auckland des années 1970.
Richard Bolstad. Une Analyse Anarchiste de la Révolution Chinoise. Christchurch: Le Groupe de l’Anarchie de Christchurch, 1976.
Richard Bolstad. Le front industriel: une introduction aux leçons du passé, les tactiques du présent et les futures possibilités de la lutte pour l’auto-gestion des travailleurs. Pour ceux qui avaient déjà une suspicion qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas avec le travail. Christchurch: le groupe de l’anarchie de Christchurch, c. 1977.
Toby Boraman. Le nouveau départ en Nouvelle-Zélande dans Sur le départ: Essais sur le socialisme en Nouvelle-Zélande, ajoute Pat Moloney et Kerry Taylor. Dunedin: Le Journal de l’Université d’Otago, 2002, p. 117–32.
Toby Boraman. Le nouveau départ et l’anarchisme en Nouvelle-Zélande du milieu des années 1950 au début des années 1980: Une interprétation anarchiste d’un communiste. Thèse de PhD, Université d’Otago, Dunedin, 2006.
Sam Buchanan. Anarchie: La transmogrification de la vie de tous les jours. Wellington: Comité pour l’établissement de la civilisation, 1999.
Simon Buis. Le Festival de Brutus. Auckland: Le centre de copie d’Auckland, 1969.
Wade Churton. Have You Checked the Children? Punk and Postpunk Music in New Zealand, 1977-1981. Christchurch: Put Your Foot Down Publishing, 1999.
Allan Cumming. How Nonviolence Works. Dunedin: Nonviolent Action Network in Aotearoa, 1985.
Jared Davidson. Remains to be Seen: Tracing Joe Hill's ashes in New Zealand, Wellington: Rebel Press, 2011.
Werner Droescher. The Little Black and Red Book of Anarchism. Unpublished manuscript, 1977.
Werner Droescher. Toward an Alternative Society. Unpublished manuscript, 1978. University of Auckland Library.
Bill Dwyer. [writing under the pseudonym B. Langford]. Anarchism in New Zealand. Red and Black. 1 (1965), p. 33–35.
Malcolm Gramophone. Get Lushed on Your Own GrogcAn Underground Brewerfs Bible. Dunedin: Kropotkin Press, 1972.
Wayne Innes. Donft Pay Taxes. Auckland: Social Analysis, 1978.
Wayne Innes. How to Survive in Suburbia. Auckland: Pupuke Press, 1981.
Frank Prebble. Troublemakers: Anarchism and Syndicalism, The Early Years of the Libertarian Movement in Aotearoa/New Zealand. Christchurch: Libertarian Press, 1995.
Frank Prebble. «Jock Barnes and the Syndicalist Tradition in New Zealand.».Thrall. 14 (juillet/), p. 4–5.
Lyman T. Sargent. Beeville: An Anarchist Commune in New Zealand, 1933-1973. Paper delivered at the Sixth International Communal Studies Association meeting, Amsterdam, 1998.
Lyman T. Sargent et Lucy Sargisson. Living in Utopia: New Zealand's Intentional Communities. Aldershot and Burlington: Ashgate, 2004.
Richard Suggate. Anarchism in New Zealand 1900, 1965 and Today. Freedom. 28 Aug. 1982, p. 4–5.
Bande dessinée
Les Punks Dharma est une bande dessinée populaire et primée écrite par l'artiste d'Auckland Ant Sang. La bande dessinée de 384 pages raconte l'histoire d'un groupe d'amis anarcho-punk qui envisagent de faire sauter un fast-food d’une chaîne multinationale de restauration rapide. Les Punks Dharma a remporté L'Award Eric 2003 de la Meilleure Série de Comic et L'Award Eric 2004 pour le Meilleur Comic (Les Comics de Gotham - l'Award Staedtler de Nouvelle-Zélande). Elle est publiée en français en deux volumes aux éditions Presque lune (2015 et 2016).
↑(en) Alexander Hare McLintock et B. A. Walter Edward Murphy, « “RED” FEDERATION OF LABOUR », sur An encyclopaedia of New Zealand, edited by A. H. McLintock, 1966. (consulté le )