Au cours de sa carrière, il sera également assistant-réalisateur, réalisateur et scénariste. Il était le compagnon de l'actrice Renée Sylvaire venue comme lui du théâtre et l'une des principales vedettes féminines de la firme Éclair dès 1911[8]. Elle deviendra son assistante en 1924 pour son film La Closerie des genêts.
En 1934, André Liabel est encore cité comme membre et trésorier du Syndicat des chefs cinéastes français[9] et membre de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, section cinématographique[10]. Il habite alors au 130 bis, boulevard de Clichy dans le 18e arrondissement[11].
L'année suivante, Liabel quitte définitivement les plateaux de cinéma et se retire à Asnières où il reprend son premier métier de comédien.
Il meurt le en son domicile de la rue de l'Orne à Asnières-sur-Seine[12]. Renée Sylvaire continuera d'y habiter jusqu'à la veille de sa mort en juillet 1971[13]
1892 : Le Passeur du Louvre, drame en cinq actes et huit tableaux de Jules Dornay et Léon Pournin, musique d'Amédée Artus au théâtre des Batignolles (mars) : Tavannes
1892 : Le Donjon de Vincennes, ou la Captivité de Fouquet, drame en cinq actes et dix tableaux d'Adolphe d'Ennery et Eugène Grangé, au théâtre Montmartre (octobre) : le comte de Lyonne
1897 : Les Locataires de M. Blondeau, comédie-vaudeville en cinq actes d'Henri Chivot, au théâtre des Batignolles (juillet) : Dutilleul
1897 : La Voleuse d'enfants, drame en cinq actes et huit tableaux d'Eugène Grangé et Lambert Thiboust, au théâtre Montmartre (juillet) : Olivier Sidney
1898 : Les Chevaliers du brouillard, drame à spectacles en cinq actes et dix tableaux d'Adolphe d'Ennery et Ernest Bourget, au théâtre Montmartre (septembre) : Darel / Tamise
1898 : Les Voleurs du grand monde, drame en cinq actes et sept tableaux de Gaston Marot et Louis Vidal, au théâtre Montmartre (septembre) : Raoul Frémont
1898 : La Maison du baigneur, drame à grand spectacle en cinq actes et onze tableaux d'Auguste Maquet, au théâtre des Batignolles (octobre) : Bernard La Vienne
1900 : La Fille des chiffonniers, drame en cinq actes et huit tableaux d'Anicet Bourgeois et Ferdinand Dugué, au théâtre Montmartre (janvier) : Henri Duval
1901 : Le Porteur aux Halles, drame en cinq actes et six tableaux d'Alexandre Fontanes, au théâtre des Batignolles (février) : Jean
1902 : La Maigriotte, drame en cinq actes et huit tableaux d'Ernest Morel, au théâtre des Bouffes-du-Nord () : Georges de Montferrand
1904 : La Paix chez soi, comédie en un acte de Georges Courteline, au théâtre Montmartre (octobre) : Trielle
1904 : Napoléon, épopée nationale en trois parties, six actes et quarante tableaux de Léopold Martin-Laya, au théâtre de la Porte-Saint-Martin () : Lucien Bonaparte
1905 : La Grâce de Dieu, pièce mêlée de chants en cinq actes d'Alphonse d'Ennery et Gustave Lemoine, au théâtre de la Porte-Saint-Martin (juin) : Arthur de Sivry
1905 : La Jeunesse des Mousquetaires, drame en 5 actes et douze tableaux d'Alexandre Dumas et Auguste Maquet, au théâtre de la Porte-Saint-Martin () : Buckingham
1906 : Sous l'épaulette, drame en cinq actes d'Arthur Bernède, au théâtre de la Porte Saint-Martin () : le capitaine de Thérisy
1906 : Les Exilés, drame en cinq actes et dix tableaux d'Eugène Nus d'après le roman du prince Lubomirski, au théâtre de la Porte-Saint-Martin () : Wladimir
1906 : Strasbourg, ou les Prussiens en Alsace, drame historique et patriotique en cinq actes et dix tableaux de Germain Champagne, au théâtre Montparnasse : Heinrich
1906 : Les Deux gosses, drame en cinq actes et huit tableaux de Pierre Decourcelle, au théâtre Montparnasse : le comte de Kerlor
1907 : Le Cid, tragi-comédie en 5 actes de Pierre Corneille, au théâtre de la Porte-Saint-Martin () : don Arias
1907 : Le Droit du père, pièce en cinq actes de Gustave Rivet, au théâtre Montparnasse (décembre) : Paul de Serval[18]
1908 : Le Maître de forges, drame en quatre actes et cinq tableaux de Georges Ohnet, au théâtre Montparnasse : le duc de Bligny
1909 : La Pierre de lune, pièce en cinq actes et sept tableaux de Louis Péricaud et Henri Desfontaines, d'après le roman The Moonstone de Wilkie Collins, au théâtre de la Porte-Saint-Martin (juin) : Ezra Jennings
1909 : La Closerie des Genêts, drame en cinq actes et sept tableaux de Frédéric Soulié, au théâtre de l'Ambigu () : Georges d'Estèves
1909 : Le Roy sans royaume, énigme historique en trois parties et sept tableaux de Pierre Decourcelle, au théâtre de la Porte-Saint-Martin () : le général Bertrand
1910 : Le Péché de Marthe, pièce en 5 actes et 7 tableaux en 2 parties d'Émile Rochard, d'après le roman de Paul Bertnay, au théâtre de l'Ambigu (mars) : le capitaine allemand
1910 : Bagnes d'enfants, drame en quatre actes d'André de Lorde et Pierre Chaine d'après le roman Correction d'Edouard Quet, au théâtre de l'Ambigu (1er juin): l'inspecteur
↑Son père Louis, qui était tisserand à Corlay, est devenu cocher et sa mère Pélagie Le Dilhuit, qui était lingère, est devenue blanchisseuse. Liabel avait un frère Ambroise de 18 ans plus âgé que lui, déjà installé à Paris comme serrurier et qui a laissé une descendance.
↑Classe 1891, matricule 600 (vue 3/11). Archives en ligne de la Ville de Paris, tables des états signalétiques et des services militaires, classe 1891, 2ème bureau de recrutement, liste principale.
↑Th. Branche est le pseudonyme du poète et dramaturge Émile Guérin-Catelin (1856-1913), père de l'acteur Raymond Guérin-Catelain et de l'acteur et réalisateur Jacques Guérin-Catelain dit Jaque Catelain.
↑Henry de Veynades est le pseudonyme du dramaturge Henry Beau.
↑Electra.Le Monde artistique, 29 mai 1904, pp. 339-342, lire en ligne sur Gallica.